Très mauvais anniversaire au traité de Lisbonne !

Hier, c’était le vingtième anniversaire du référendum sur le traité établissant une Constitution en Europe.

Aucun politique, ni à Paris, ni, à fortiori, à Bruxelles, n’aura célébré cet anniversaire, car, ce jour-là, les Français ont rejeté cette Europe souveraine qu’on leur proposait.

Trois ans plus tard, le « Système » qu’on avait viré par la porte revenait par la fenêtre en imposant le traité de Lisbonne, copie quasi-conforme du traité de 2005, par voie parlementaire, sous le mandat de Sarkozy.

On peut considérer que cette date marque le début de la rupture entre les élites européistes et mondialistes et le peuple français.

Voici un article de la Gazette du Tocsin qui montre que tout cela était préparé depuis longtemps par ces mêmes élites :

« Cette trahison des élites était préparée de longue date. »
Ghislain Benhessa, André Bonnet, et Joachim Murat

Pour les 20 ans du référendum de 2005 sur le traité constitutionnel européen, Joachim Murat, Ghislain Benhessa et André Bonnet décortique cet assassinat en règle du modèle démocratique français.

Nos trois invités sont unanimes sur plusieurs points qui, mis bout à bout, forment un authentique scandale. D’abord, le traité de Lisbonne ratifié en 2008 sous le mandat de Nicolas Sarkozy est bel et bien une copie conforme du traité constitutionnel refusé trois ans plus tôt par le peuple souverain. Excepté le folklore (drapeau et hymne européen), l’essentiel y est, et en premier lieu, la subordination des constitutions nationales au droit européen, ainsi que la création d’une personnalité juridique propre à l’Union européenne. Tout ce sur quoi les juridictions supranationales se basent aujourd’hui pour saboter nos souverainetés.

Ensuite, et cela est démontré par Ghislain Benhessa, nos élites, une fois le référendum effectué, n’ont jamais envisagé de respecter son résultat. Dès le départ aucun scénario autre que celui du piétinement de la volonté populaire n’a été pris au sérieux. Cette trahison du dernier référendum en date de la Ve République traduit la décision affirmée des élites d’évincer le peuple de la décision politique 

Enfin, le juriste André Bonnet, à qui nous ne connaissons pas d’engagement politique précis aujourd’hui, insiste sur le fait qu’il est impossible, selon lui, d’appliquer la promesse de nombre partis d’oppositions : le fameux « changer l’Europe de l’intérieur. ». « Le traité cadenasse tout. », explique-t-il. Il convient dès lors de s’interroger sur les forces politiques à même de renverser ce modèle mortifère, sous peine de provoquer la chute du régime.

Voici la vidéo de l’entretien :

La Gazette du Tocsin.