Trump sera réélu ! N’en déplaise à la bien-pensance

Publié par le 22 Août, 2019 dans Blog | 0 commentaire

Trump sera réélu ! N’en déplaise à la bien-pensance

Les médias français tentent désespérément de garder l’espoir en s’accrochant à certains sondages qui, un an et demi avant l’élection présidentielle américaine, prédisent la défaite de Donald Trump.

Ces mêmes sondages qui, à la même époque, il y a quatre ans, annonçaient une large victoire d’Hillary Clinton !

La presse française cherche à trouver parmi les candidats démocrates, déclarés ou potentiels, un nouveau poulain à soutenir contre toute évidence et surtout contre le peuple américain.

Dans deux articles successifs, Causeur a analysé la situation politique aux Etats-Unis et a trouvé 12 raisons qui vont dans le sens de la réélection de Donald Trump :

Pour 2020, les feux sont au vert pour Trump

1 – Les sondages n’ont aucune crédibilité, 2016 en est l’illustration

Le New York Times donnait 91% de chance de l’emporter pour Hillary Clinton. Finalement, en dépensant deux fois moins que sa rivale, Donald Trump a remporté 60% des Etats et 57% des Grands Electeurs (304 sur 540)…

2 – La prime au sortant (« incumbency advantage»)

Sur les 100 dernières années, le président sortant l’a emporté dans 80% des cas. Sur les dernières décennies, seuls Carter perdit face à Reagan en 1980 (dans un contexte de forte crise économique, avec un taux de popularité à 35 %) et Georges Bush Senior face à Bill Clinton en 1992. Il existe donc une prime au sortant indéniable, difficile à surmonter pour le parti d’opposition.

3 – L’économie est au beau fixe

Lors de la dernière année du mandat de Barack Obama, en 2016, la croissance du PIB avait atteint 1,6%. Durant la campagne électorale, les « experts » du FMI, de Moody’s et des plus grandes universités américaines prédisaient que Trump, s’il était élu, provoquerait une crise économique mondiale et un krach boursier. On connaît la suite.

La croissance du PIB est passée à 2,4 % en 2017 puis à 2,9 % en 2018, pour atteindre 3,6 % au 1er trimestre 2019. Larry Summers, ancien président de Harvard, alors directeur du Conseil économique national d’Obama, expliquait il y a peu aux médias, pour justifier ses performances économiques médiocres, qu’une croissance à 3 % était impossible (théorie de la « secular stagnation »).

Le taux de chômage est tombé en avril 2019 à 3,6%, son plus bas depuis 60 ans. Il y a désormais deux millions d’offres d’emplois de plus que le nombre de personnes cherchant un travail (la situation était exactement l’inverse en 2016). Jamais dans l’histoire des Etats-Unis le taux de chômage des femmes et des minorités ethniques n’a été aussi bas. Plus de 500 000 emplois manufacturiers ont été créés aux Etats-Unis depuis 2017…

« La dernière fois qu’un président sortant a perdu avec une économie aussi bonne est : … jamais ! » reconnait une journaliste de MSNBC.

4 – Un leadership affirmé sur la scène internationale

Après le fiasco des interventions militaires des Etats-Unis respectivement en Irak (Bush Jr) et en Libye (Obama en 2011, de concert avec Sarkozy), sans oublier la ridicule tentative d’invasion de la Syrie par le Prix Nobel de la Paix Barack Obama en 2013 (de concert avec Hollande), c’est paradoxalement au cours des deux premières années du règne de Donald Trump que s’est opérée la destruction d’ISIS en Irak et en Syrie.

Alors que sous Obama, Hawaï – son Etat de naissance – était sous alerte constante d’une attaque nucléaire nord-coréenne, Donald Trump et son ministre des Affaires Etrangères Mike Pompeo ont amorcé un rapprochement entre les deux Corées. En parallèle, Trump tient tête à la Chine en instaurant des droits de douane sur certains produits Made in China, ce qui ravit les milieux populaires des Etats industriels de la Rust Belt.

Récemment, il a réussi à contraindre le Mexique à s’impliquer fortement dans la gestion de la crise migratoire. Au total, en l‘espace de deux ans, Donald Trump aura indéniablement démontré ses capacités de leadership présidentiel sur la scène mondiale, alors que ses opposants présageaient un clown qui serait humilié par les grands de ce monde et qui provoquerait la 3ème guerre mondiale.

5 – La médiocrité des candidats démocrates

Sur les 24 candidats démocrates officiellement en lice pour l’élection de novembre 2020, une vingtaine est totalement anonyme et parmi ceux qui ont une certaine notoriété, aucun ne semble bien costaud.

Joe Biden est trop « blanc », trop marqué establishment, trop âgé (il aura 78 ans en janvier 2020), présent sur la scène politique depuis 40 ans (élu pour la première fois au Sénat en 1972 !), trop fébrile, faible en rhétorique, trop associé aux deux mandats d’Obama, trop gaffeur et surtout il est trop à droite

Bernie Sanders est lui aussi trop âgé (il aura 80 ans en janvier 2020, ce qui ferait de lui le président élu le plus âgé de l’histoire du pays), millionnaire et trop blanc. Mais il est surtout trop à gauche. Pas évident que l’électorat centriste (très important aux Etats-Unis) soit attiré par un personnage qui n’a jamais caché son admiration pour les réussites des régimes communistes au pouvoir en ex-URSS (où il a passé sa lune de miel), à Cuba, au Nicaragua ou encore au Venezuela…

Elisabeth Warren (« Pocahontas », dixit Trump) est à l’évidence la moins crédible des trois candidats en tête dans les sondages. Grâce en partie aux attaques répétées de Donald Trump, le grand public a désormais compris que la fake native American (fausse indienne d’Amérique) a menti sur ses soi-disant origines indiennes pour obtenir faveurs et postes tout au long de sa carrière.

6 – L’absence de programme cohérent de la gauche

La gauche américaine ne propose en effet rien d’autre que des attaques personnelles contre Donald Trump (comparé à Hitler ou à un agent russe), son épouse, ses enfants et sa belle-famille ; des insultes contre son électorat (ils sont racistes, bigots, ignorants, islamophobes, déplorables, homophobes…)

Depuis que les démocrates ont repris le contrôle de la Chambre des Représentants en 2018, les députés de gauche sont occupés à organiser des Commissions d’enquête sur la collusion de Trump avec la Russie, au détriment des propositions législatives.

S’agissant de la politique fiscale et budgétaire, la gauche est prise dans le piège de la baisse des impôts mise en place par Trump en 2018. Pour financer leur ambitieux programme de redistribution, les démocrates reconnaissent eux-mêmes qu’ils devront augmenter massivement les impôts tout en augmentant la dette publique fédérale. Il n’est pas certain que ce type de propositions économiques provoque un engouement populaire.

7 – Deux candidatures dissidentes à gauche

Les écologistes vont à nouveau se lancer dans la bataille de l’élection présidentielle de 2020, comme ils le firent en 2016 (la primaire du Green Party est en cours). Jill Stein, la candidate du Green Party avait surpris les médias en déclarant qu’Hillary Clinton représentait un danger bien plus grave que Donald Trump en matière de politique internationale !

Par ailleurs, au grand dam du parti démocrate, Howard Schultz, l’ancien fondateur et PDG de Starbucks – qui se proclame d’une gauche réaliste, par opposition au parti démocrate devenu trop dogmatique – a également annoncé en début d’année sa candidature à l’élection de 2020 en tant qu’indépendant. “Donald Trump va l’emporter en 2020 si les démocrates se tournent vers un socialisme extrême”, précise-t-il.

Les démocrates ont bien senti le danger, ayant lancé une virulente campagne (non dénué de quelque antisémitisme selon des observateurs) à l’encontre de Howard Schultz, qu’ils qualifient de “meilleur espoir de Trump pour sa réélection”. 

8 – La guerre des médias contre Donald Trump et la fable de la collusion Trump/Russie

Les grands médias sont en train de perdre la guerre qu’ils ont eux-mêmes décidé de mener contre Donald Trump depuis 2016. L’accumulation d’émissions de pure propagande politique dirigées contre Trump finissent par leur coûter cher. Les parts d’audience s’effritent pour des médias comme CNN ou MSNBC, avec des reculs de parts de marché importantes, auxquels s’ajoute encore une chute brutale au lendemain du flop du rapport de Robert Mueller. Les auditeurs réalisent que des médias leur ont menti sur la collusion entre Trump et la Russie. Les plans sociaux de journalistes se succèdent au New York Times, à BuzzFeed, au Washington Post et à CNN. Fox News enregistre record sur record d’audience.

En parallèle, la révolution des réseaux sociaux fait des dégâts dans le monde établi de l’information, à commencer par le compte Twitter de Donald Trump, le plus suivi au monde. Les principales chaînes Youtube dirigées par des journalistes conservateurs ont plus d’audience que CNN, qui, avec ses 760.000 téléspectateurs quotidiens en prime time (sa plus faible audience depuis octobre 2015, comparée à près de 4 millions pour Fox), se classe en 15ème position derrière Food Network, History Channel, Home Garden TV et Nickelodeon (dessins animés).

Les attaques incessantes des démocrates depuis leur défaite en novembre 2016 contre Trump au sujet de la prétendue collusion avec Poutine tournent à l’hystérie et à l’acharnement. Les enquêtes menées en 2017 et 2018 par la Chambre des Représentants, par le Sénat, par le FBI et par le procureur spécial Robert Mueller n’ont rien produit.

9 – Le taux de popularité de Donald Trump

Parlons justement « popularité. » Donald Trump obtient actuellement entre 44% et 51% d’opinions favorables selon les instituts de sondage, ce qui représente une hausse de 7 points sur les 20 derniers mois et constitue le meilleur score depuis son élection. Ce taux est d’ailleurs plus élevé comparativement qu’Obama en 2011 (qui fut réélu facilement en 2012). Plus d’un tiers des personnes ayant participé aux meetings électoraux géants récemment organisés par Trump sont des démocrates. En dépit de la propagande des médias (92 % de la couverture médiatique du président serait négative), “l’opinion publique est du côté de Trump » reconnaissent des politologues.

Point fondamental, une des clefs d’un succès en 2020 réside dans le vote des minorités. Les dernières études publiées révèlent un taux d’opinions favorables de la part des Américains d’origine africaine de l’ordre de 24%, ce qui est 3 fois supérieur à leur vote en faveur de Trump en 2016. Du jamais vu pour un candidat conservateur. Le soutien atteindrait même 50% du côté des électeurs hispaniques. Il semblerait parmi ces minorités, les pauvres apprécient non seulement de ne plus être au chômage et de ne plus dépendre des coupons du gouvernement pour se nourrir (“food stamps”), mais qu’ils soutiennent également la politique de fermeté de Trump visant à empêcher l’arrivée massive d’immigrés non-qualifiés (déclaration de l’état d’urgence, construction d’un mur…). Si ces chiffres se maintiennent jusqu’en 2020, cela constituera une sacré épine dans le pied de la gauche. “Quelque chose est en train de se produire. C’est historique, cela change la donne” déclare Larry Elder (journaliste afro-américain). 

10 – Le SpyGate

Après 2 ans d’une enquête qui aura coûté 35 millions de dollars aux contribuables américains sur les liens supposés entre Trump et la Russie, le procureur spécial Robert Mueller et son équipe de 19 procureurs ont finalement rendu leurs conclusions au mois de mars dernier. Ils n’ont pu prouver aucune collusion, ne préconisant aucun chef d’inculpation à l’encontre du Président, de son entourage ou de qui que ce soit. Dans ces conditions, l’obstruction à la justice n’a aucun sens, le Président ne pouvant être coupable d’avoir tenté de cacher un crime qu’il n’a pas commis ! La gauche, qui avait annoncé à ses électeurs un Armageddon judiciaire, doit avaler son chapeau.

11 – Le contrôle de l’appareil judiciaire et du Sénat

Dans cet exercice d’éradication de la corruption d’Etat, la Maison Blanche sait qu’elle peut désormais compter sur un appareil judiciaire acquis à sa cause. Pendant la campagne électorale, Donald Trump avait annoncé qu’il serait le président qui nommerait en grand nombre des juges conservateurs, et ce, à tous les niveaux. Promesse tenue, à commencer par la Cour Suprême, le Président ayant eu l’unique opportunité de nommer deux nouveaux juges en deux ans en remplacement de juges démocrates, garantissant une majorité de droite de cinq contre quatre (une première depuis cinquante ans !)

12 – La vague populiste est mondiale

Depuis le Brexit, intervenu en juin 2016 et l’élection de Donald Trump en novembre 2016, se succèdent dans le monde les élections propulsant au-devant de la scène, voire au pouvoir, des candidats nationalistes ou des partis populistes. Les slogans sont partout les mêmes: mettre fin à la mondialisation destructrice d’emplois industriels, réinstaurer les frontières, éliminer l’élite politique corrompue et protéger la nation de l’immigration massive. Une page de l’histoire du monde est certainement en train de se tourner.

Les partis politiques traditionnels favorables à la mondialisation (de droite et de gauche) sont bousculés et parfois totalement éliminés de l’arène politique, que ce soit en Europe Centrale, en Europe Occidentale, en Inde, en Ukraine, au Brésil, au Canada (Alberta, Ontario, Québec), en Australie, aux Philippines, en Israël…  En mai dernier, les élections européennes furent un désastre pour la gauche à l’échelle du continent. La droite populiste est arrivée en tête en France, en Hongrie, en Italie, en Pologne et au Royaume-Uni. Elle progresse dans tous les autres pays européens (sauf dans trois Etats où ses thèses ont en fait été adoptées par la droite classique). Les cinq plus grands partis au Parlement européen appartiennent désormais soit à la droite classique (1), soit à la droite populiste (4). En France, le Rassemblement National a remporté les élections européennes avec 23,34 % des voix, correspondant à un gain de 570.000 voix par rapport à son score de 2014.

Partout dans le monde accèdent donc au pouvoir des alliés de Donald Trump.

Lors de son meeting de lancement de campagne du 19 juin dernier à Orlando, le Président a commencé son discours en précisant : “Nous sommes un mouvement, un mouvement mondial dont l’épicentre est ce soir ici, à Orlando”. Comme l’écrivait Bret Stephens dans le New York Times le 24 mai 2019, chaque élection dans le monde remportée par la droite nationaliste est une victoire du trumpisme.

Anthony La coudre pour Causeur.

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