
Ça fait plaisir de voir un gouvernement gèrer enfin les finances de la France comme les bons pères de famille !
Les bons pères de famille tiennent leurs comptes et leur budget … le loyer, le chauffage, l’électricité, la nourriture, l’habillement, la ou les voitures, carburant et entretien …
Les très bons pères de famille budgètent même l’imprévu !
Et voila que le gouvernement vient de budgéter … le coût des destructions faites dans les émeutes à venir !
Mais dans ce cas, il ne s’agit pas d’événements imprévus mais des émeutes qui ne manqueront pas de se produire !
Et ne vous y trompez pas, par budgéter, le gouvernement n’entend pas diminuer les dépenses pour dégager un budget mais juste voter une nouvelle taxe pour certains Français.
Arnaud Florac, dans cet article de Boulevard Voltaire, nous explique tout :
Coût des émeutes à répétition :
l’idée géniale du gouvernement …
« Kévin et Mathéo » cassent, « Nicolas » paie pour réparer…
On le sait désormais : la semaine qui vient va être riche en rebondissements. Le 8 septembre, chute du gouvernement. Le 10, les mécontents dans la rue. Il serait par trop facile de tirer une joie mauvaise des tourments de François Bayrou, nouveau Premier ministre jetable, qui rejoindra ainsi au cimetière des éléphants Élisabeth Borne, Gabriel Attal et Michel Barnier. Ce serait facile – et surtout délétère. La vague du 10 septembre pourrait bien ne pas se limiter à quelques râleries de syndicalistes, à quelques Abribus™ cassés ni à quelques poubelles qui brûlent. Alors, le gouvernement, pour éphémère qu’il ait été, pour condamné qu’il paraisse, doit réagir. Mais surtout pas avec des idées de droite : ce serait « faire le jeu » de qui vous savez. Les yeux crevés et les arrestations arbitraires, c’est pour les gilets jaunes. Pour les gauchistes, il y a une autre solution : on fera payer les Français. Et ce, pour toutes les émeutes depuis… 2023.
Une surprime de 5 % à la charge des assurés
Oui, vous avez bien lu. Le projet est diaboliquement simple, et ce sont nos confrères des Échos qui le révèlent : il est question d’ajouter aux cotisations de tous les assurés de France une surprime de 5 % destinée à alimenter un fonds d’indemnisation des destructions commises lors des émeutes, et ce, semble-t-il, à effet rétroactif de 2023. Ça a le mérite d’être clair. Ce qui n’a pas manqué de faire réagir Marine Le Pen, sur X :
Ce gouvernement n’a décidément plus aucune limite à la provocation et au mépris à l’égard des Français. Comme je l’avais déjà demandé en 2023, lors de la présentation d’un plan anti-émeutes, il faut appliquer strictement le principe du casseur-payeur. C’est aux émeutiers à prendre en charge le coût des réparations.
« Tu casses, tu répares … »
Une parenthèse sur les causes de la création de ce fonds : lors des émeutes qui avaient suivi la mort de Nahel, beaucoup d’assureurs avaient refusé de renouveler leur contrat d’assurance auprès des municipalités les plus touchées et même de certains commerces. L’État décide donc de prendre à sa charge, c’est-à-dire à la nôtre, l’indemnisation des victimes de la vindicte des voyous, des gauchistes, des pillards et des racailles.
On avait pourtant cru comprendre, du temps (déjà bien lointain) de Gabriel Attal – cet autre Premier ministre jetable d’Emmanuel Macron -, que la Macronie avait adopté, pour l’un de ses nombreux slogans, « Tu casses, tu répares ». En réalité, pour reprendre des prénoms symboliques, ce n’est pas du tout ce qui va se passer si ce projet se concrétise : dans ce nouveau paradigme, « Kévin et Mathéo » cassent, « Nicolas » paie pour réparer. Ne serait-il pas plus simple, et pour tout dire plus économique, de faire tout simplement appliquer la loi ? On n’a pas eu autant de mansuétude vis-à-vis des gilets jaunes ou des opposants aux mesures de lutte contre le Covid-19.
Le contrat social consiste, pour schématiser, à renoncer à une partie de ses libertés individuelles et de ses richesses personnelles en échange de la protection de l’État. Le citoyen paie des impôts confiscatoires en espérant être ainsi protégé, scolarisé, soigné. Il observe les interdictions et les obligations, de plus en plus stupides, que lui impose cette mère abusive qu’est la République et, en contrepartie, Maman Marianne est censée veiller à ce qu’il ne manque de rien. Ce n’est plus le cas.
Il arrivera un moment, probablement plus très lointain, où les gens cesseront de consentir à ce jeu de dupes révoltant et, donc, de consentir à l’impôt. Les lois et les taxes ne concernent plus que ceux qui souhaitent obéir : en toute logique, ils paient et obéissent deux fois plus, en prenant la part des autres.
Ça fait beaucoup.
Arnaud Florac pour Boulevard Voltaire.




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