Un parlement européen sous influences étrangères

Publié par le 10 Oct, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Un parlement européen sous influences étrangères

A Bruxelles, Ursula von der Leyen vient d’échapper à deux nouvelles motions de censure, l’une déposée par Jordan Bardella, président du groupe des Patriotes et l’autre par Manon Aubry, co-présidente de La Gauche.

Il faut noter que pour la première fois, quatre voix des LR, dont François-Xavier Bellamy, ont rejoint celles des Patriotes, pour voter la censure pour dénoncer la signature du traité Mercosur. Ce faisant ils se sont mis en rupture avec la majorité des députés de leur groupe le PPE.

Une précédente motion de censure portant sur les contrats obscurs passés par Ursula Von der Leyen avec  Pfizer avait échoué mais ces révoltes du Parlement européen, de plus en plus fréquentes, témoignent d’un malaise au sein de l’Europe, qui par ailleurs, est le siège de corruption et d’influences par des pays étrangers.

Voici une synthèse d’un article du Gatestone Institute qui rapporte ces cas de corruption :

Les élites de l’Union européenne (partie1)

Corruption et opérations d’influence étrangères

Corruption dans l’Union européenne : Huawei, Qatargate et Pfizergate, les scandales qui ébranlent Bruxelles

L’Union européenne fait face à trois tempêtes simultanées :

  • HuaweiGate, symbole de l’influence chinoise,

  • Qatargate, preuve de la corruption interne,

  • Pfizergate, illustration du manque de transparence au sommet.

Ces crises rappellent une chose : aucune institution, aussi vertueuse soit-elle, n’est à l’abri de la tentation du pouvoir et de l’argent.

Corruption à Bruxelles : l’Union européenne face à ses démons

La Commission européenne se targue d’appartenir à « l’une des régions les moins corrompues du monde ». Pourtant, une série d’enquêtes et de révélations secouent cette image de vertu. Entre les affaires Huawei, Qatargate et Pfizergate, les institutions européennes sont aujourd’hui au cœur de soupçons de corruption et de trafic d’influence à grande échelle.

Huawei et la main invisible de Pékin dans les couloirs de l’UE

En mars, la police belge a mené plus de vingt perquisitions à Bruxelles et Lisbonne dans une enquête visant le géant technologique Huawei. L’entreprise est soupçonnée d’avoir versé des pots-de-vin à des responsables politiques européens pour faciliter l’expansion de sa technologie 5G. Les bureaux du Parlement européen et ceux du principal lobby de Huawei ont été perquisitionnés.

Déjà en 2021, un rapport de l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire française alertait sur la stratégie d’influence du Parti communiste chinois. Pékin chercherait à « façonner la perception de la Chine » auprès des décideurs européens via un réseau d’élites économiques, politiques et médiatiques.

La chercheuse tchèque Ivana Karásková, conseillère à la Commission européenne, déclarait en 2023 que « personne en Europe occidentale ne réalise l’ampleur du phénomène ». Le lobbying chinois, discret mais constant, viserait à affaiblir l’unité occidentale pour mieux promouvoir la vision de Pékin dans les affaires mondiales.

Qatargate : le scandale qui a fait trembler le Parlement européen

Le Qatargate, révélé fin 2022, reste le plus vaste scandale de corruption qu’ait connu le Parlement européen. Les autorités belges ont découvert plus d’1,5 million d’euros en liquide dans des valises et des appartements appartenant à plusieurs élus et assistants parlementaires.

Les principaux protagonistes ?

  • Eva Kaili, alors vice-présidente socialiste du Parlement européen,

  • Antonio Panzeri, ancien député socialiste italien et fondateur de l’ONG Fight Impunity,

Selon les enquêteurs, le Qatar, et dans une moindre mesure le Maroc et la Mauritanie, auraient versé des pots-de-vin pour influencer les décisions européennes. Panzeri aurait œuvré pour obtenir une exemption de visa pour les citoyens qataris, tandis que Kaili vantait publiquement les « progrès » du pays en matière de droits du travail à la veille de la Coupe du monde 2022.

Des documents internes révélés par Politico en 2023 confirment l’ampleur du réseau : plus de 300 opérations d’influence recensées, des résolutions parlementaires bloquées, et même la destruction de livres critiques envers le Qatar au sein du Parlement.
Les procès sont prévus pour fin 2025, mais le mal est fait : la crédibilité du Parlement européen est entamée.

Pfizergate : Ursula von der Leyen dans la tourmente

Un autre dossier, tout aussi explosif, concerne Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne. Durant la pandémie de COVID-19, elle a négocié personnellement avec le PDG de Pfizer, Albert Bourla, un contrat de 20 milliards d’euros pour l’achat de 1,8 milliard de doses de vaccin.

Problème : ces négociations se seraient déroulées par SMS, en dehors de tout cadre officiel.

Lorsqu’un journaliste a demandé à consulter ces messages dans le cadre de la loi européenne sur la transparence, la Commission a refusé, affirmant que les SMS avaient été « perdus ».
L’affaire, surnommée Pfizergate, fait aujourd’hui l’objet d’une enquête du Parquet européen pour « destruction de preuves, corruption et conflit d’intérêts ».

Pourquoi l’UE a-t-elle acheté un volume si important de doses, à un prix supérieur aux premiers contrats ? Pourquoi ce secret autour des échanges ? Autant de questions qui soulignent les failles de gouvernance au sommet de l’Union.

Influence étrangère : un problème systémique en Europe

Ces scandales ne sont pas isolés. Ils révèlent une vulnérabilité structurelle des élites européennes face aux puissances étrangères.

Des auteurs comme Clive Hamilton et Mareike Ohlberg, dans Hidden Hand, montrent comment la Chine utilise des réseaux d’influence tels que le 48 Group Club au Royaume-Uni pour séduire et modeler les élites politiques, économiques et académiques.

De son côté, le Qatar a massivement investi dans l’immobilier européen et dans le financement de lieux de culte. Selon le livre Qatar Papers (2019), l’émirat aurait versé plus de 70 millions d’euros pour la construction de 140 mosquées et centres islamiques en Europe, renforçant ainsi son influence religieuse et culturelle sur le continent.

L’Union européenne à un tournant

Entre les scandales de corruption, les soupçons de trafic d’influence et l’opacité décisionnelle, l’Union européenne se retrouve face à une crise de confiance majeure.
L’image d’une institution exemplaire, garante de la démocratie et de la transparence, est mise à mal par la réalité des pratiques internes.

Ces affaires révèlent un paradoxe :

plus l’Union européenne se veut morale et vertueuse, plus ses propres failles deviennent visibles.

La lutte contre la corruption et l’ingérence étrangère ne peut se limiter aux discours. Elle exige une réforme profonde des mécanismes de contrôle et de transparence au sein même de Bruxelles.

Synthèse d’un article de Robert Williams pour The Gatestone Institute.

Note : cette synthèse a été réalisée avec l’aide de ChatGPT.

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