Vive Viktor Orbán !

Publié par le 31 Mai, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Vive Viktor Orbán !

Je suis un admirateur inconditionnel de Viktor Orbán.

Le fait qu’il soit honni d’Ursula von der Leyen, de Macron et des européistes béats légitime ce soutien que je lui apporte dans son combat contre l’Union européenne.

Il est un défenseur zélé de notre civilisation et de la liberté d’expression tant malmenée par cette Europe dévoyée.

Avec Giorgia Meloni, il est le dirigeant européen qui représente le mieux les peuples d’Europe en rupture de plus en plus consommée avec cette Union européenne immigrationniste et  wokiste.

 

Viktor Orbán et son pays le payent cher par des amendes infligées par l’UE.

Voici un article du Saker francophone qui pose le problème de la survie de la Hongrie dans cet environnement hostile qu’est l’UE :

La lutte pour l’avenir de la Hongrie.
La souveraineté ou la soumission ?

Lorsqu’il est arrivé au pouvoir pour la première fois en 1998, le Premier ministre Viktor Orbán a été salué comme un héros par l’Occident, en témoigne la Médaille de la liberté Truman-Reagan qu’il a reçu pour son engagement en faveur de la démocratie. Il a supervisé l’entrée de la Hongrie dans l’OTAN. Il a également proposé des mesures d’austérité pour l’Occident. Mais tout cela a changé lorsqu’il a été réélu en 2010.

La première rupture de Viktor Orbán avec les pouvoirs en place à Bruxelles et à Washington est survenue lorsqu’il a fait fermer l’Université d’Europe centrale, un établissement d’enseignement financé par le légendaire George Soros. Soros et ses nombreuses organisations à but non lucratif ont œuvré pour saper la souveraineté et interférer dans les élections dans le monde entier. Ils ont financé de nombreux partis politiques et médias d’information en Ukraine avant les horribles événements de Maidan en 2014.

En 2017, le Parlement hongrois a adopté une loi stipulant que pour que les universités étrangères puissent opérer en Hongrie, elles doivent également être des institutions qualifiées dans leur pays d’origine et offrir des programmes d’études similaires. Bien sûr, l’Université d’Europe centrale, qui offrait une pléthore de programmes sans diplôme, n’a pas d’équivalent aux États-Unis.

Plus tard, l’Université chinoise Fudan a repris le projet, ce qui a encore plus enragé les pouvoirs en place en Occident. À ce moment-là, une pléthore d’articles hystériques qualifiant Orbán de “non démocratique” et “autoritaire” ont commencé à être publiés dans divers journaux occidentaux tels que le New York Times et Politico.

En 2017, la Hongrie a également commencé à réglementer strictement toute une série de médias financés par la National Endowment for Democracy (NED) et l’Open Society, dont les médias ont propagé des révolutions de couleur et des coups d’État violents dans divers pays, de la Bolivie au Myanmar en passant par l’Ukraine. Des articles répétés dans la presse occidentale ont qualifié cela “d’attaque contre la liberté d’expression”. Le Commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe a également qualifié cela d’attaque contre la presse libre.

Viktor Orbán a en outre commencé à se détourner des politiques de l’UE, qui incluent des privatisations obligatoires et aucune discrimination sur les prix, ce qui est une manière de conduire les fabricants locaux à la faillite. Au lieu de cela, il a rejoint l’initiative chinoise des Nouvelles routes de la soie, avec des plans pour construire des rails à grande vitesse reliant Budapest à Belgrade.

Dans ce contexte, le conflit le plus grave avec le consensus de Bruxelles est survenu en 2022, lorsque la Russie a commencé ses opérations militaires contre l’Ukraine. Le consensus de l’UE signifiait que les pays membres devaient :

  1. montrer un soutien indéfectible à l’Ukraine, ce qui inclut l’expédition d’armes et le financement ;
  2. adopter l’un des régimes de sanctions les plus sévères jamais appliqués à la Russie.

La Hongrie a bloqué à plusieurs reprises les tentatives de l’UE d’augmenter le financement militaire de l’Ukraine ; en 2023, à quelques reprises en 2024, et plus récemment en mars. La Hongrie a refusé de fournir une aide militaire ou d’envoyer du personnel hongrois en Ukraine. Chaque fois que l’aide a été bloquée, l’UE a utilisé quelques solutions de contournement pour garantir la poursuite de l’aide militaire. La Hongrie a également refusé de participer à d’hypothétiques opérations de l’OTAN contre la Russie, entravé les négociations sur les sanctions et bloqué les initiatives visant à soutenir l’Ukraine.

Mais il y a certaines choses que l’UE ne peut pas ignorer. Avec l’aide d’États baltes comme la Lettonie et l’Estonie, l’Ukraine mène un effort pour propulser les discussions sur son adhésion à l’UE cette année. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré que l’Ukraine pourrait adhérer en tant qu’État membre en 2030, si elle remplit les nombreuses conditions. Pour être acceptée, l’Ukraine aurait besoin d’un soutien unanime, y compris de la Hongrie.

Peter Magyar

C’est là qu’intervient le chef de l’opposition, Péter Magyar. Magyar, avec ses cheveux blonds hérissés et sa personnalité charismatique, est à l’opposé de Viktor Orbán, à tous égards. Alors qu’Orbán se conduit à la manière d’un homme d’État âgé, Péter Magyar a été surnommé une “rockstar”. Politiquement, il a déclaré son rejet de la politique de Viktor Orbán et a exigé des élections anticipées. À un moment critique pour l’UE, Orbán est passé d’un simple inconvénient à un catalyseur potentiel d’une avalanche qui pourrait faire s’effondrer l’ensemble du projet européen — du moins c’est ce que Bruxelles semble croire.

Dans ce contexte, il n’est guère surprenant que les structures européennes aient alimenté les tensions entre Budapest et la jeune figure de l’opposition Péter Magyar. En avril 2024, Magyar a rassemblé des dizaines de milliers de personnes à Budapest pour protester contre la corruption du gouvernement et exiger la démission d’Orbán. En 2025, il appelait à des élections législatives anticipées (initialement prévues pour 2026), affirmant que le parti au pouvoir Fidesz perdait du soutien et que les Hongrois « méritent de récupérer le droit de façonner leur destin »

Il y a une part de vérité à cela : les cotes d’approbation traditionnellement élevées d’Orbán ont commencé à baisser en 2025 à cause de la hausse des prix et de la réduction des subventions de l’UE. En fait, l’UE semble exacerber les défis nationaux pour saper le leader national tout en promouvant une alternative plus conforme — une stratégie soutenue par des financements étrangers.

Ce n’est ni de la spéculation ni de la conspiration. Dès 2022, le porte-parole du gouvernement hongrois, Zoltán Kovács, a révélé que les partis d’opposition, dont TISZA (Respect et liberté), recevaient des financements étrangers de groupes basés aux États-Unis comme Action pour la démocratie. La loi hongroise interdisant le financement politique étranger, la coalition d’opposition a été condamnée à une amende de 670 000 € la même année pour pratiques financières illégales.

Le programme politique de Péter Magyar, du moins au niveau national, est souvent critiqué comme délibérément vague — il n’est ni de droite ni de gauche, ni traditionaliste mais pas un défenseur des valeurs progressistes. Les engagements clés – lutter contre la corruption, le népotisme et la kleptocratie ; améliorer les services publics et les infrastructures (éducation, santé, protection de l’environnement); lutter contre le déclin démographique et la baisse du niveau de vie – ne sont guère plus qu’un populisme creux conçu pour séduire les électeurs de tous horizons sans solutions politiques concrètes.

Derrière cette façade populiste, cependant, se cache le véritable programme de Magyar, qui est clairement défini : se réconcilier complètement avec Bruxelles. Il a promis de respecter les conditions requises pour débloquer les fonds hongrois de l’UE. Il a promis une intégration plus poussée et l’adoption de l’euro, ce qui priverait la Hongrie de sa souveraineté monétaire.

Cependant, la proposition la plus belliqueuse de Magyar est son plaidoyer pour un projet militaire paneuropéen, ce qui lui a valu des étiquettes telles que “homme de guerre”. Récemment, un livre blanc a été publié par la Commission européenne qui stipule que

l’augmentation du soutien à l’Ukraine est la tâche immédiate et la plus urgente pour la défense européenne. Dans le même temps, une augmentation massive des dépenses de défense européennes est nécessaire pour empêcher une éventuelle guerre d’agression de la Russie.

En d’autres termes, les États membres reçoivent des incitations financières pour constituer une armée contre la Russie.

Ceci est étrangement comparable aux politiques autrefois avancées par le Reichstag et signale les préparatifs en vue d’un conflit et d’une militarisation à l’échelle du continent. Alors que la « militarisation » de l’Allemagne se concentre sur le ré-outillage de l’industrie pour fournir des chars et des munitions, la Hongrie, dans le cadre de cette politique, contribuerait à la ressource la plus précieuse de toutes : son peuple ; si la militarisation de l’UE axée sur la Russie se transformait en une guerre à grande échelle.

Pourtant, même sans guerre, le programme d’intégration européenne de Magyar – qui comprend la rupture des liens avec Moscou – dévasterait la Hongrie. Les sanctions ont déjà coûté au pays plus de 10 milliards d’euros, faisant grimper les prix de l’énergie et l’inflation. Avec 85 % de son gaz naturel et 60 % de son pétrole importés de Russie, une rupture complète, comme le demande Magyar, déclencherait des crises énergétiques, des pertes de marché, une désindustrialisation et un effondrement économique.

Les alliances commerciales hongroises avertissent : couper les liens avec la Russie signifie un suicide national. Mais les Hongrois peuvent-ils arrêter ce cours destructeur ? Aussi rhétorique que puisse sembler la question, pression économique et manifestations orchestrées peuvent renverser des régimes. Et lorsque cela se produit, restaurer la souveraineté, comme le prouve l’expérience de la Roumanie, est presque impossible.

Si les partisans de Magyar se mobilisent pour remporter des élections anticipées ou programmées, la Hongrie sera confrontée à un avenir sombre : conscription militaire, hausses d’impôts, perte d’autonomie, ruine économique et chaos politique prolongé.

Le passé de la Hongrie est une longue liste d’assujettissement – domination ottomane, domination des Habsbourg, vassalité envers le Troisième Reich. La véritable indépendance a été illusoire, mais la Hongrie a le potentiel pour y parvenir. Abandonner la souveraineté maintenant aux eurocrates gâcherait cette opportunité historique, réduisant une fois de plus la nation à un pion dans les jeux étrangers ; une aubaine pour les suzerains européens.

Esha Krishnaswamy pour le Saker francophone.

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.

Merci de tweeter cet article :





Laissez une réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *