Voici les futurs politiciens et journalistes de demain !

Publié par le 3 Avr, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Voici les futurs politiciens et journalistes de demain !

L’écriture inclusive tente de s’imposer malgré l’avis négatif donné par l’Académie française et l’opposition de nombreux Français qui refusent de ridiculiser la langue française et de la rendre illisible.

Mais le diktat de l’inclusion s’applique dans tous les domaines, poussé par des ayatollahs progressistes.

Les Etats-Unis sont en pointe sur le sujet et une nouvelle profession est née : les sensitivity readers que l’on pourrait traduire par les vocables suivants :

lecteur de sensibilité, lecteur en sensibilité, lecteur sensible, contrôleur de sensibilité, lecteur en authenticité, détecteur de faux pas littéraire, démineur de polémiques, démineur éditorial…

Ces relecteurs spécialisés en diversité recherchent dans les textes les stéréotypes ou les représentations biaisées. Ils traquent tout ce qui pourrait paraître raciste, homophobe, misogyne, sexiste, antisémite, blasphématoire, pédophile, xénophobe, négationniste …

Il s’agit de veiller à ne pas froisser par inadvertance la susceptibilité des minorités …

Mais, l’inclusion sévit dans bien d’autres domaines et notamment dans le domaine de la signalétique dans l’espace public.

Valeurs actuelles rapportent, dans cet article, un exemple typique de ces excès d’inclusion :

Les étudiants de Sciences Po seraient-ils acquis à la cause des militants LGBT et intersectionnels ?

Dans une caméra cachée du site d’information universitaire Campus Vox, il est proposé aux élèves de l’IEP de soutenir une pétition factice mais qui en dit long sur l’idéologie des étudiants de l’institution parisienne. Cette pétition vise à ajouter aux feux piétons des symboles plus « inclusifs », avec une femme, un noir, un jaune, un bisexuel et un handicapé.

Dans la vidéo (disponible dans l’article original), les étudiants interrogés ont l’air ravi et signent sans rechigner.

« Et bon courage ! En espérant que ça paye, c’est une super initiative »,

envoie l’un d’entre eux, enthousiaste. Emporté par leur volontarisme à agir pour le progrès, aucun n’en demande davantage sur l’association porteuse de la pétition. Xavier Nicolas, rédacteur en chef de Campus Vox et qui joue le faux militant dans la vidéo, le déplore presque : « C’est étonnant, je n’ai eu que deux refus devant l’IEP, de la part de deux étudiants sur la vingtaine qui m’ont dit qu’ils n’étaient pas intéressés. »

Plus absurde encore, une étudiante signataire, apercevant une jupe sur le pictogramme lesbien (qu’elle confond avec celui des bisexuels), s’indigne :

Après tu renforces les stéréotypes de genre en mettant les femmes en jupes, quoi. Si vous pouviez retirer la jupe ce serait cool. Histoire de pas être trop stigmatisée.

La rédaction de Valeurs actuelles.

En conclusion …

Approuver la nécessité d’une signalétique adaptée au comportement sexuel des piétons me laisse pantois !

On hésite entre la consternation de penser que ce sont ces étudiants qui demain dirigeront le pays ou informeront les citoyens, ou bien on mettra ça sur le compte d’un manque de maturité.

Dans ces conditions, et pour être plus exhaustif dans l’inclusion, j’EXIGE que la signalétique prenne en cause les grands, les petits, les gros, les maigres, les chauves, les habillés, les nudistes et les jeunes filles anorexiques.

Par ailleurs, les icônes actuelles figurent des marcheurs très dynamiques ce qui peut être considéré comme extrêmement stigmatisant pour les personnes timides, lentes ou en surpoids. Qu’on utilise des icônes de marcheurs plus nonchalants …

Et basta !

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