
J’ai pratiquement trouvé les 40 milliards d’économie que recherche le gouvernement Bayrou pour le budget 2026 !
Il suffit de renoncer à connecter au réseau électrique les parcs d’éoliennes en mer, pour un coût de 37 milliards !
Eoliennes qui sont contestées par ailleurs comme ruinant les paysages, gênant la faune marine, et non rentables !
37 milliards d’euros ! C’est une somme qui donne le tournis et dont on mesure mal l’importance. On peut se dire qu’avec cette somme on pourrait construire … 123 hôpitaux de taille moyenne !
Une place de prison revient , d’après Gérald Darmanin, à 350 000 euros. On pourrait donc construire près de 106 000 places de prison avec cet argent. Rappelons que la surpopulation carcérale est estimée à … 25 000 places.
Ce qui se prépare avec le plan pluriannuel de l’énergie, avec un budget de 100 milliards, est un véritable scandale qui voit la France se coucher devant les diktats de Bruxelles, destinés à favoriser l’industrie allemande !
Un scandale qu’a voulu écarté François Bayrou en tentant d’éviter un débat et un vote au parlement. Le Rassemblement national, en agitant la menace de la censure, l’a contraint à un débat … sans vote ! Quelle victoire !
Je partage ici le verbatim du brillant discours de Jean-Philippe Tanguy à l’Assemblée nationale (voir vidéo en fin d’article) :
Madame la Présidente, M. le Premier ministre, chers collègues,
Permettez-moi, M. Bayrou, d’insister sur l’ironie du débat que nous avons aujourd’hui, alors que l’Espagne et le Portugal connaissent un épisode de blackout, comme par hasard, pile au moment où elles enregistraient un record de production d’énergie solaire, de l’énergie fatale, dont RTE indique depuis des semaines qu’ils étaient incapables de les absorber, et qu’un beau jour, peut-être que ce n’est pas la cause aujourd’hui, mais qu’un beau jour, nous aurions un blackout par incapacité d’adapter et de consommer cette surproduction.
Et donc, après l’effondrement du modèle allemand que vous avez tant adoré et tant copié, après la stratégie de la doudoune de Mme Borne pour pallier au manque de production français, votre modèle est entièrement effondré. Votre modèle n’a pas fonctionné.
Et l’ironie veut que vous vouliez continuer votre modèle, M. Bayrou. Certes, vous avez diminué les fameux « irritants » pour reprendre le vocabulaire macroniste, un peu moins d’éoliennes par-ci, un peu moins de panneaux solaires par-là, mais votre ligne directrice, M. le Premier ministre, ne semble ne pas vouloir bouger. Or, elle ne le conduira qu’à plus d’échecs, plus de factures pour les Français, et plus de misère pour notre économie.
Permettez-moi quand même, M. le Premier ministre, puisque vos propres troupes absentes sont incapables de leur répondre, de condamner quand même le cynisme de la gauche, qui ose venir et monter ici à cette tribune pour pleurnicher sur les factures des Français, sur la misère énergétique que vous investissez, alors que c’est la gauche qui a inventé les taxes sur le gaz, sur le fuel, sur le carburant, et même sur l’électricité.
Toutes ces taxes viennent de l’idéologie de la gauche, qui a sacrifié le modèle du Conseil national de la résistance, qui avait placé l’énergie comme un bien fondamental au-dessus du marché, dans les mains du marché. C’est la gauche traître sociale, comme d’habitude, qui, avec la Commission européenne, a fait de l’énergie un bien comme les autres. À la merci des spéculateurs, à la merci des multinationales, vous avez sacrifié l’un des plus précieux acquis de la Résistance.
Et vous venez maintenant pleurnicher et accuser le monde entier de vos vices. Ce sont vos vices qui ont conduit à cette catastrophe, et je regrette qu’une fois de plus, la majorité macroniste soit incapable de regarder en face ceux qui ont causé cette catastrophe.
C’est bien la gauche qui a créé la catastrophe énergétique que vit la France, et vous n’avez fait que de vie soumettre, que de les suivre. Comme d’habitude, vous n’avez d’yeux que pour ces fous de gauche.
Chers amis, chers collègues, nous sommes ici, et je sais que ça va vous faire beaucoup de peine, uniquement parce que Marine Le Pen a eu le courage de poser un ultimatum sur l’un des sujets les plus vitaux pour notre pays et notre économie.
C’est le Rassemblement National qui a exigé ce débat aujourd’hui. Et c’est une grande victoire politique pour le Rassemblement National que le Parlement soit enfin consulté sur la loi de programmation énergétique. Si Marine Le Pen n’était pas intervenue, si le Rassemblement National n’avait pas fait usage du pouvoir du premier groupe d’opposition que les Français nous ont donné, eh bien l’administration aurait adopté ce décret dans le dos du Parlement, et non seulement dans le dos du Parlement, contre la volonté des Français, car comme l’a rappelé Marine Le Pen, ce sont les Français qui se sont massivement opposés à votre politique énergétique et qui veulent une rupture, Monsieur le Premier ministre, rupture que malheureusement aujourd’hui, vous n’avez pas été capable de leur donner et de la garantir.
Monsieur Bayrou, il manquait l’élément principal à votre discours, c’est le prix. A aucun moment, vous n’avez parlé du coût, du prix de votre transition énergétique. Or, que nous dit aujourd’hui ce qu’il reste de la chimie française et européenne ? Que nous dit aujourd’hui ce qu’il reste de l’industrie automobile française et européenne ? Que nous disent les artisans ? Que nous disent les commerçants et les familles qui ne peuvent plus payer les factures ? C’est que l’énergie est trop chère, Monsieur Bayrou.
A partir du moment où vous avez confirmé dans votre discours que le futur nucléaire serait à 100 € le mégawattheure, c’est inacceptable. A partir du moment où vous estimez que des prix de l’énergie renouvelable entre 80 et 150 € sont tolérables, c’est intolérable. Il n’y aura plus d’industrie en France, Monsieur Bayrou, avec une électricité qui est supérieure à 100€ le mégawattheure alors que les Etats-Unis proposent une énergie gaz électricité entre 20 € et 40 € le mégawattheure. Il n’y a aucun monde, Monsieur Bayrou, où notre industrie pourra supporter et survivre à une telle politique.
Je vous en supplie, Monsieur Bayrou, il nous reste un peu de temps pour revoir non seulement cette PPE de fond en comble, mais finalement adopter ce que les souverainistes et Marine Le Pen vous proposent depuis tant d’années. Acceptez votre erreur, acceptez que vous soyez trompés.
Est-ce que pour une fois, la Haute Administration française et la Commission de Bruxelles peuvent regarder dans le rétroviseur et ne pas dire avec orgueil mais avec humilité, oui, nous nous sommes trompés. Excusez-nous, Français. Excusez-nous, Européens.
Nous nous sommes trompés de politique. Et oui, Marine Le Pen avait raison. Oui, il faut développer notre génie nucléaire.
Oui, il faut développer l’hydroélectricité. Sortir enfin de cette prison mentale dans laquelle vous êtes vous-même enfermés de donner et de refuser que nos barrages appartiennent aux Français et aux Français, à personne d’autre. Que les centrales nucléaires des Français appartiennent aux Français et à personne d’autre.
Nous n’avons aucune raison, M. Bayrou, de payer la facture des Allemands, des Danois et de tous ceux qui se sont trompés. Il n’est donc temps, M. Bayrou, encore le temps de voir le programme du RN d’accepter nos propositions et de redresser notre modèle énergétique. C’est possible si votre majorité vote les amendements du programme de Marine Le Pen.
Jean-Philippe Tanguy.
Et voici la vidéo de l’intervention de Jean-Philippe Tanguy :
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