Qui osera réformer le Conseil constitutionnel ?

Publié par le 21 Juin, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Qui osera réformer le Conseil constitutionnel ?

Qui peut aujourd’hui penser que la violence des mineurs
n’a pas évolué et ne s’est pas aggravée en 80 ans ?

Pourtant, le Conseil constitutionnel vient de sévèrement censurer une proposition de loi visant à faire évoluer, mais bien modestement, la justice des mineurs, au nom d’une ordonnance datant de … 1945 !

80 ans, c’est presque un siècle !!!

La gauche portera une lourde responsabilité dans la censure de cette proposition de loi puisque c’est elle qui a saisi le Conseil constitutionnel !

Certains qualifient de « sages » les 9 membres du Conseil constitutionnel qui restent droit dans leurs bottes mais dont les décisions vont toujours dans le même sens, celui de la défense des individus ou des minorités au détriment de l’intérêt commun, celui de toujours excuser les délinquants et d’ignorer la souffrance des victimes.

En matière d’insécurité et d’immigration, les décisions du Conseil constitutionnel vont particulièrement à l’encontre de la volonté des Français qui assistent, médusés et effrayés, par la montée de la violence.

On se rappelle encore quand, à la demande hypocrite de Macron, le Conseil constitutionnel avait vidé de sa substance la loi sur l’immigration rédigée par le sénateur Bruno Retailleau !

Voici un article du Figaro qui rapporte cette nouvelle décision controversée du Conseil constitutionnel sur l’évolution de la justice des mineurs :

La loi Attal visant à durcir la justice
des mineurs largement censurée

Pour le Conseil constitutionnel, le texte bousculait par trop l’équilibre d’un droit bien spécifique qui fait de l’éducation la règle et de la sanction l’exception pour ce jeune public.

 

Une semaine après avoir validé largement le texte du gouvernement sur la lutte contre le narcotrafic, le Conseil constitutionnel a choisi de ne pas ménager, ce 19 juin, la proposition de loi de Gabriel Attal (Renaissance) visant à durcir la justice des mineurs. Un texte qui bousculait manifestement beaucoup trop les équilibres subtils d’un droit bien spécifique qui, depuis 80 ans :

fait de l’éducation la règle et de la sanction
l’exception pour ce jeune public
.

La philosophie générale de l’ordonnance de 1945 était donc, aux yeux du juge suprême, fondamentalement remise en cause par l’essentiel de ces dispositions, comme le prétendaient les élus de gauche qui ont porté le fer contre cette réforme. Le Conseil constitutionnel déclare ainsi contraires à la Constitution les articles 4 ; 5 ; 7, 12, 15, ainsi que partiellement l’article 6. Bref, toutes les dispositions qui tiraient dans le même sens et qui rapprochaient dangereusement la situation des mineurs de celle des majeurs au regard du droit pénal. « Tout ce paquet avait vocation à tomber en même temps », explique une magistrate.

Une réforme dictée par les émeutes de l’été 2023

Des dizaines de députés et sénateurs LFI, socialistes et communistes notamment avaient saisi les sages, estimant que le Parlement méconnaissait « l’intérêt supérieur de l’enfant » et les principes de la justice pénale des mineurs.

Le texte de l’ancien Premier ministre Gabriel Attal, adopté définitivement il y a un mois, s’articulait autour de trois exigences visant à tirer les leçons des émeutes de l’été 2023 qui avaient impliqué, on s’en souvient, de nombreux jeunes : « restaurer l’autorité » de la justice, « responsabiliser » les parents et « juger plus vite » les mineurs délinquants récidivistes.

Les élus LFI et leurs collègues du groupe GDR avaient aussitôt dénoncé le manque de « clarté » et d’« intelligibilité » de la mesure prévoyant des sanctions pénales à l’encontre des parents défaillants dont la soustraction à leurs obligations aurait directement conduit à la commission d’un crime ou d’un délit par l’enfant dont ils ont la charge. Cet article premier de la loi n’est pas censuré cependant. Il est bien passé entre les mailles du filet constitutionnel.

Les craintes des élus de la gauche parlementaire

Ils avaient aussi mis en cause la création d’une procédure de comparution immédiate pour les jeunes récidivistes à partir de 16 ans (sous réserve de leur accord), couplée à une procédure d’audience unique, dès lors qu’ils encourent une peine supérieure ou égale à trois ans de prison et sont déjà connus de la justice.

En liant l’audience unique et la comparution immédiate, les élus de gauche qui sont montés au créneau craignaient que ce système ait pour conséquence de favoriser la détention des mineurs. Alors que l’éducation prime. Les juges de la rue Montpensier les ont confortés sur ce point.

Ils condamnaient également les entorses à « l’excuse de minorité », selon laquelle un mineur est sanctionné moins sévèrement qu’un majeur. En supprimant l’atténuation de responsabilité pour les mineurs de seize ans récidivistes, les élus auteurs de la saisine redoutaient que :

le législateur ne priorise la répression sur le relèvement éducatif sans aucune prise en compte de la situation spécifique du mineur.

La décision du Conseil «est un rappel fort : la justice des mineurs n’est pas celle des adultes !», s’est réjoui le député LFI Ugo Bernalicis dans un message sur X. Pointant, au micro de RTL, un Conseil constitutionnel qui empêche «le pouvoir de mener la politique voulue par les Français», le député RN Jean-Philippe Tanguy estime que :

il est grand temps, et c’est le sens des référendums que veut faire Marine Le Pen, que les Français s’expriment pour rappeler que le pouvoir politique doit pouvoir mener une politique telle que la veulent les Français.

Jean-Marc Leclerc pour Le Figaro.

En conclusion

A la décharge du Conseil constitutionnel, il suffirait que les députés révisent cette ordonnance de 1945 pour empêcher le Conseil constitutionnel d’en faire un prétexte à sa politique progressiste !

Je préconise néanmoins une révision de la Constitution pour réduire drastiquement les pouvoirs de ce Conseil en limitant son champ d’action.

Merci de tweeter cet article :





Laissez une réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *