
Propagande et endoctrinement à l’École : la preuve par le Brevet des collèges 2025 !
Le corrigé de l’épreuve de géographie reprend les arguments écologistes diffusés en boucle sur France Inter. En histoire, les élèves ont été priés de ne retenir que les torts imputables à la France dans les exactions de la guerre d’Algérie — mieux que Sébastien Delogu sur la télévision d’État algérienne !
Quant à l’épreuve d’enseignement moral et civique, elle exigeait bien entendu de réciter le catéchisme habituel sur « l’égalité femmes-hommes » et proposait aux plus brillants de composer un discours pour la journée du 8 mars.
Vous venez de lire l’introduction d’un article édifiant de Didier Desrimais publié par Causeur.
Ce que confirme cet article de fond, c’est la main-mise du progressisme sur l’Education nationale et le relais complaisant qu’il trouve dans l’audiovisuel public.
Voici le reste de cet article que je trouve assez terrifiant pour l’avenir de la France.
On se surprend à espérer le surgissement d’un Trump français pour mettre un terme à cet entrisme du progressisme dans tous les rouages de la société.
Pour avoir ton brevet, révise en écoutant France inter !
L’effondrement de l’Éducation nationale n’est pas le fait du hasard. Il est le fruit de décisions prises de longue date par une oligarchie politico-économico-médiatique dont l’objectif est de transformer en profondeur la société afin qu’elle corresponde à celle que la télévision publique de Mme Ernotte promeut par tous les moyens possibles. Pour ce faire, il est impératif d’empêcher l’émergence de tout esprit critique pouvant remettre en cause ce nouveau monde façonné par et pour cette oligarchie, au détriment de la majorité de la population. Cette caste contrôle la politique, la culture et l’information. Elle méprise les Gueux et concocte depuis cinquante ans des rapports nationaux et européens ne dissimulant rien de son projet mais difficilement accessibles depuis qu’un journalisme paresseux, inculte et aux ordres, se contente d’être la courroie de transmission d’un système qui l’avantage. Le journalisme de l’audiovisuel public et de la presse mainstream est devenu, à l’image de l’Éducation nationale, un outil de propagande au service des puissants de Davos, de l’administration technocratique de l’UE, des organisations supra-nationales, des « élites » qui décident du sort de la population en s’asseyant dessus.
À ceux qui douteraient encore que l’École n’est plus le lieu de la transmission du savoir mais celui de la propagande et de l’endoctrinement, je propose de prendre connaissance des sujets de géographie, d’histoire et d’enseignement moral et civique du Brevet des collèges, série générale, de cette année. C’est édifiant.
1 – Géographie
Il a été demandé aux collégiens « d’analyser et comprendre des documents en géographie ». Les documents en question – un article de journal et une « carte de la vallée de la batterie » – concernent l’implantation d’une « gigafactory », une « usine de fabrication de batteries et de leurs composants » dans la région Hauts de France. Le corrigé de l’épreuve proposé aux enseignants relève tout bonnement de la propagande écologiste : l’élève qui aura su expliquer que la « vallée de la batterie » bénéficie d’une position géographique stratégique, que l’implantation de cette « gigafactory » profitera à toute la région en générant de nombreux emplois, que la voiture électrique est l’avenir et les Hauts de France le nouvel Eldorado d’une industrie « qui va dynamiser la région », a de fortes chances de récolter une excellente note ! On ne voit d’ailleurs pas comment il pourrait en être autrement : depuis plusieurs années, en effet :
l’éducation au développement durable (EDD) fait partie des missions de l’École inscrites dans le Code de l’éducation,
est-il écrit sur le site du ministère de l’Éducation nationale. Chaque classe a pour obligation de désigner des éco-délégués qui, « mieux formés, mèneront des projets locaux valorisés par un prix annuel ». Le ministère précise que :
cet enseignement vise à développer une conscience écologique et citoyenne chez les élèves, en leur donnant des clés pour comprendre et agir face aux défis environnementaux.
En réalité, cet « enseignement » vise à catéchiser nos jeunes élèves, à leur bourrer le crâne, à les transformer en Gardes verts d’une société dans laquelle toute contradiction apportée à l’écologisme doit être éliminée.
Si, malgré le travail d’endoctrinement de l’École, le jeune futur citoyen n’a toujours pas compris qu’il est hors de question de remettre en cause le rapport du GIEC, l’idéologie de l’écologie politique et les oukases de l’UE sur la « transition écologique », la radio publique sera là pour le lui rappeler. Le 3 juillet, sur France Inter, Patrick Cohen a profité de son édito politique pour réaffirmer le bien fondé, selon lui, des ZFE, du plan ZAN (Zéro artificialisation nette), de la fin des moteurs thermiques en 2035 et du développement de l’éolien et du photovoltaïque, et pour reprocher à Bruno Retailleau, François-Xavier Bellamy et Julien Aubert d’avoir écrit, dans Le Figaro, une tribune intitulée Rebâtir un parc nucléaire et stopper le financement des renouvelables. D’après M. Cohen, les auteurs de cette tribune auraient subi « la pression politique et médiatique du RN et de ses soutiens », parmi lesquels il compte « les chaînes Bolloré ». M. Cohen fait partie de cette « bourgeoisie urbaine qui se sert de l’écologie pour protéger ses interêts » décrite par Christophe Guilluy. Éminents représentants de la caste médiatique écolo-woke, chantres de la liberté d’expression dès lors qu’elle correspond à leur ligne de pensée et est sévèrement encadrée par l’Arcom, les journalistes de la radio publique apprécient que l’École, loin de former des esprits capables de critiquer un système qui leur convient parfaitement, façonne les futurs auditeurs d’un média qui ne cache plus son mépris pour les Gueux. Le lendemain 4 juillet, sur la même radio, à 6h45, la journaliste Célia Guilleret fustigera, lors de sa chronique “Planète verte”, la tribune de Bruno Retailleau en reprenant à son compte les déclarations du … syndicat des énergies renouvelables disant :
son ras le bol de voir sa filière diabolisée presque tous les jours par le RN et maintenant par les Républicains.
Le même jour, sur la même radio, Pascal Canfin, eurodéputé Renew, ex-EELV, ancien directeur de WWF France, fossoyeur en chef de notre industrie et de notre agriculture, sera l’invité de Marion Lhour et dénoncera « la contre-offensive anti-écologique » qui, selon lui :
forme une base idéologique qui est le trumpisme européen – et qui est celle des médias Bolloré, celle de CNews, etc.
Cette matinale a été l’exemple parfait de ce que la directrice et les journalistes de Radio France entendent par « pluralisme »…
Rien n’est laissé au hasard.
L’Éducation aux médias et à l’information inculquée maintenant à nos enfants dès … la maternelle, n’a pas pour but « d’accompagner les élèves pour les aider à se repérer dans les méandres de l’information », comme le soutient le dossier pédagogique 2025 de cette nouvelle discipline, mais plutôt de les préparer à accueillir comme une parole divine les informations issues de l’AFP, de l’audiovisuel public, des médias prêts à tout pour continuer de percevoir les subventions publiques octroyées par le pouvoir en place, des fact-checkers officiels du pouvoir – ceux du Monde, de Libération et de Conspiracy Watch – et de les détourner des médias alternatifs, bollorisés ou indépendants qui, au grand dam de l’oligarchie politico-médiatique, sont de plus en plus suivis par les Gueux. Confrontés à la triste et dure réalité de leur pays fracassé, ces derniers ne supportent plus l’arrogance d’une caste qui les méprise. Le système en place espère pouvoir assujettir leurs enfants à une nouvelle religion préconisant le partage inéquitable et une charité bien ordonnée qui commence par lui-même. L’Éducation nationale et les médias sont les lieux d’apprentissage de ce nouveau culte.
2 – Histoire
Le monde depuis 1945. Dans un développement construit d’une vingtaine de lignes, expliquez l’accès à l’indépendance d’une colonie de votre choix. Vous préciserez les principaux acteurs, les étapes et les conséquences.
Le choix du sujet, on l’aura compris, n’est pas neutre. Le corrigé de l’épreuve ne l’est pas plus ; il ne laisse planer aucun doute sur les sous-entendus, le présupposé étant que les collégiens auront choisi « la guerre d’Algérie, cas le plus souvent étudié en classe ». M. Tebboune est aux anges et l’élève Delogu, cancre parmi les cancres, opine du chef à sa lecture :
Dès 1954, le Front de libération nationale (FLN) lance une insurrection armée lors de la “Toussaint rouge” le 1er novembre. […] Entre 1956 et 1959, la guerre s’intensifie : l’armée obtient les “pouvoirs spéciaux” et mène une lutte brutale, notamment lors de la bataille d’Alger où elle utilise la torture. […] Le Général de Gaulle évolue progressivement vers l’idée d’une autodétermination du peuple algérien. Cette décision déclenche l’opposition des partisans de “l’Algérie française” dont certains, regroupés dans l’OAS, ont recours au terrorisme. L’OAS mène des attentats en Algérie et en France. La répression touche aussi les Algériens de métropole, comme lors de la manifestation du 17 octobre 1961, au cours de laquelle près de 200 personnes sont tuées à Paris.
Sont ensuite rapidement évoqués les accords d’Évian de 1962, le départ des pieds-noirs, le fait que :
contrairement à l’Inde, l’Algérie dut arracher son émancipation par la force.
Une correction du corrigé s’impose. Le jour de la « Toussaint rouge », 70 attentats du FLN ont lieu en Algérie – des mouvements nationalistes, comme le Mouvement national algérien (MNA) et le Parti communiste algérien, dénonceront ces exactions. Au contraire de ce que laisse entendre le corrigé officiel, les actes de terrorisme n’ont pas été l’apanage de l’OAS. Le FLN s’est particulièrement distingué dans cet exercice de terreur. On se souviendra, entre autres, des massacres d’août 1955, dans le Constantinois, qui virent la mort de 171 civils européens et de 10 000 musulmans trop « modérés », ou du massacre d’Oran, le 5 juillet 1962 – trois mois après la signature des accords d’Évian – où plus de trois cents civils européens furent tués par l’Armée de libération nationale, le bras armé du FLN. Sur le territoire français, le FLN fit tuer environ 6000 Algériens opposés à sa ligne et commit près de 10 000 attentats entre 1956 et 1961. En ce qui concerne la torture, les sbires du FLN l’ont pratiquée avec encore plus d’entrain que l’armée française, aussi bien sur les pieds-noirs que sur les harkis et les musulmans « modérés », pendant la guerre et après l’indépendance[1].
Quant à la manifestation du 17 octobre 1961, un peu de contexte n’aurait pas nui : en 1961, la tension est à son comble et le FLN veut contrôler la communauté algérienne vivant en France. Depuis le début du conflit, des opposants algériens refusant de payer « l’impôt révolutionnaire », des gendarmes et des policiers français sont régulièrement assassinés par le FLN sur le sol français – 22 policiers ont ainsi été tués de janvier à octobre 1961. Le 5 octobre 1961, un couvre-feu est imposé aux Algériens par les autorités. Le but : empêcher les réunions clandestines et l’acheminement des armes vers les nombreuses planques du FLN. La police parvient à démanteler les réseaux du FLN qui décide alors d’organiser une manifestation devant converger vers la place de la Concorde et l’Élysée : entre 20 000 et 30 000 Algériens – certains venus sous la contrainte, de peur des représailles en cas de refus – sont encadrés par le FLN. Le chiffre de 200 morts repris dans le corrigé de l’épreuve est celui d’un mythe entretenu par le gouvernement algérien et les partis de gauche et d’extrême gauche français, en particulier le Parti communiste. L’historien Jean-Paul Brunet, auteur d’un livre de référence sur cet événement[2], déclare au journaliste Guillaume Perrault, dans Le Figaro du 17 octobre 2016 :
J’évalue les victimes à 14 certaines, 4 probables, 8 vraisemblables et 6 possibles, soit un total de 32 si l’on retient l’estimation haute.
À la question :
Le chiffre de plusieurs centaines de victimes, souvent avancé, serait donc sans fondement ?
il répond :
On n’arrive à ce chiffre fantaisiste qu’en attribuant à la police des meurtres d’Algériens perpétrés par le FLN qui cherchait à raffermir son contrôle sur les Algériens en métropole. Le FLN tuait des Algériens qui refusaient de rejoindre ses rangs, de payer leurs “cotisations” ou d’observer les préceptes coraniques.
Nous voilà fort éloigné du « massacre des Algériens » par la police française propagé par la presse, ou des affirmations d’Omar Boudaoud, un des responsables de la manifestation, sur « les pendaisons dans le bois de Vincennes et une Seine remplie de cadavres », affirmations qui seront reprises sans aucun recul par Benjamin Stora dans un entretien donné au Nouvel Observateur en janvier 2003. La France, qui compte sur son sol plusieurs millions d’individus algériens ou d’origine algérienne, se soumet à l’histoire officielle du pouvoir algérien et de la gauche française dans l’espoir de canaliser et d’amadouer sa « rue arabe ».
La compromission, jusqu’au plus haut sommet de l’État, est totale.
Des représentants communautaristes en profitent pour importer en France une lecture historique échafaudée par le pouvoir algérien et pour glorifier des militants du FLN qui, s’ils méritent possiblement la reconnaissance de l’Algérie, ont été des ennemis de notre pays. Quelques jours après les examens du Brevet, le président du département de Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel, et le maire de Bobigny, Abdel Sadi, ont rebaptisé la maison du Parc de la Bergère de cette commune du nom de la Franco-algérienne Danièle Djamila Amrane-Minne, une poseuse de bombes du FLN qui participa à plusieurs attentats dans des lieux publics d’Alger. Ils ont choisi la date du 5 juillet afin de « célébrer l’anniversaire de l’indépendance de l’Algérie ». Ils n’ont bien sûr pas dit un mot sur le journaliste sportif Christophe Gleizes et l’écrivain Boualem Sansal, injustement emprisonnées dans les geôles algériennes. Le lendemain, l’actrice Camélia Jordana a rendu hommage, sur le média Liik, à son grand-père, un des hauts responsables du FLN pendant la guerre d’Algérie. « C’est la classe quand tu es d’origine algérienne », déclare-t-elle. En revanche, être Française ne semble pas devoir déclencher chez cette artiste choyée par le monde dit de la culture et par les médias un enthousiasme particulier, bien au contraire…
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3 – Enseignement moral et civique.
Là encore, le sujet n’a pas été choisi au hasard : « Situation pratique : Égalité femmes – hommes. » Document 1 : une affiche de « la campagne en faveur de l’égalité filles – garçons » mettant en avant la mathématicienne Ada Lovelace et affirmant que « seulement 11 % des étudiants en école d’informatique sont des femmes ». Document 2 : l’article 1er de la Constitution de le Ve République. Questions (l’administration scolaire appelle questions des exercices d’endoctrinement) :
Identifiez l’inégalité mise en avant par cette affiche. » – « Expliquez l’intérêt de recourir à cette figure (celle d’Ada Lovelace) pour corriger une inégalité. » – « Vous devez rédiger un discours à l’occasion du 8 mars, journée internationale des droits des femmes. Vous montrez (sic) que les inégalités femmes-hommes, contraires aux valeurs de la République, existent encore et vous présentez (sic) deux idées concrètes pour sensibiliser les élèves de votre collège à ce problème.
Cette épreuve tombe à point nommé : elle coïncide avec le lancement du plan Filles et Maths décidé par Mme Borne, ministre de l’Éducation nationale, et censé améliorer le pourcentage de femmes dans « les métiers d’ingénieurs et du numérique ». En revanche, comme l’a souligné récemment Jean-Paul Brighelli dans ces colonnes, il n’est pas prévu de plan Garçons et Lettres – ni, me permets-je d’ajouter, de « plan de formation des enseignants à la prévention des biais de genre et des stéréotypes » ayant conduit à une sur-représentation des femmes dans un grand nombre de « professions valorisantes ».
Quelques chiffres étaieront cet état de fait inégalitaire :
– 57 % des jeunes femmes sont aujourd’hui diplômées de l’enseignement supérieur contre à peine 47 % des jeunes hommes.
– Les femmes de moins de 30 ans n’occupent plus que 38 % des emplois d’ouvriers non qualifiés (vs 60 % pour les femmes de plus de 50 ans), 16 % des métiers d’agriculteurs, d’éleveurs ou de bûcherons (vs 36 % pour les femmes de plus de 50 ans), 18 % des métiers de bouchers, de charcutiers ou de boulangers (vs 32 % pour les femmes de plus de 50 ans)[3].
– Les professions médicales sont aujourd’hui majoritairement féminines – 67 % des étudiants en médecine, odontologie et pharmacie sont des … étudiantes. Idem pour les professions juridiques
– 74 % des étudiants inscrits en première année de droit sont des … étudiantes ;
– 69 % des magistrats sont des … magistrates.
– Les cadres des services administratifs, comptables et financiers et les cadres de la fonction publique sont majoritairement des femmes – respectivement 53 % et 59 %.
– Le monde ouvrier, en particulier dans le bâtiment, la manutention industrielle, l’automobile, la conduite d’engins de chantier ou de poids lourds, etc., reste, lui, très majoritairement masculin.
Ces chiffres, qui montrent une nette tendance à la disparition de la gent masculine dans de plus en plus d’emplois supérieurs qualifiés, et donc une inégalité flagrante en faveur des femmes, ne contredisent-ils pas certaines « valeurs de la République », dont une, la fameuse parité, semble devoir surpasser toutes les autres mais est régulièrement mise en défaut ?
L’historien Pierre Vermeren s’interroge :
Les jeunes hommes sont-ils de trop dans la société française ? [4] La question mérite d’être posée : la réussite scolaire et universitaire des filles, qui, à situation comparable, surclassent partout les garçons, sauf en sciences (seul ce second sujet n’est pas tabou), la déliquescence de leurs domaines professionnels traditionnels, l’artisanat, l’industrie, l’agriculture et la chose militaire, et, plus généralement, l’abandon des activités productives, transférées à l’étranger, au profit des services qui sont plus propices aux femmes, contribuent à un véritable phénomène de masse : la perte de confiance, d’estime, de motivation de millions de jeunes hommes qui se réfugient de plus en plus dans la drogue, l’alcool, les jeux en réseau, la pornographie. Cette dernière se substitue à la fréquentation des jeunes femmes ; le célibat progresse, encouragé par une écologie radicale qui dénonce la « masculinité toxique et le patriarcat » et admoneste les couples qui font des enfants.
Cerise sur le gâteau
Savez-vous quel est l’auteur sur lequel ont dû bûcher nos collégiens durant l’épreuve de français du même Brevet ? Je vous le donne en mille : Simone de Beauvoir ! Le texte choisi, extrait de La Force de l’âge, est censé mettre en valeur la ville dans laquelle cette intellectuelle stalinienne, maoïste, castriste, réputée cependant pour ses écrits « féministes » mais également pour ses propos acerbes sur ses compatriotes durant et après la guerre d’Algérie – « Ces gens dans les rues, consentants ou étourdis, c’étaient des bourreaux d’Arabes : tous coupables. » [5] – débarque pour occuper son premier poste de professeur : Marseille – « la plus grande ville algérienne de France », dixit son maire actuel, l’inénarrable Benoît Payan.
Quand je vous dis que rien n’est laissé au hasard…
[1] L’historien Jean-Jacques Jordi a pu consulter, pendant quatre ans, des archives inédites de la guerre d’Algérie. Il en a tiré un livre, Un silence d’État : Les disparus civils européens de la guerre d’Algérie (2011), une étude sur les exactions commises durant et après la guerre d’Algérie et, plus particulièrement, sur le rôle du FLN dans la disparition de milliers de civils européens. Certains passages font froid dans le dos : « Un rapport parle de la découverte des corps de “40 Européens séquestrés, jouant le rôle de donneurs de sang pour les combattants du FLN”. Le 21 avril 1962, des gendarmes d’Oran découvrent “quatre Européens entièrement dévêtus, la peau collée aux os et complètement vidés de leur sang. Ces personnes n’ont pas été égorgées, mais vidées de leur sang de manière chirurgicale”. Cette collecte de sang se déroule parfois avec la complicité de “médecins français” acquis à l’indépendance. Aucun ne sera inquiété après leur retour en France. »
[2] Jean-Paul Brunet, Police contre FLN, le drame d’octobre 1961, 1999, Éditions Flammarion.
[3] Source Insee. Rapport de 2016 montrant que « les plus fortes augmentations du taux de féminisation concernent des métiers qualifiés ».
[4] Pierre Vermeren, “Les jeunes hommes sont-ils en trop dans la société française”, Le Figaro, 17 décembre 2021.
[5] Simone de Beauvoir, La Force des choses, Folio Gallimard.




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Une réponse à “Ecole et Audiovisuel public : même combat progressiste !”
Ce n’est pas nouveau, en passant mon bac (en 1974), je suis tombé en géographie sur l’agriculture de l’URSS, qui est passé aujourd’hui dans la rubrique Histoire.