Dans ce précédent article :
Les comploteurs de l’audiovisuel public
j’avais relayé la vidéo publiée par le magazine L’Incorrect qui illustrait de manière percutante et incontestable la main-mise de la gauche sur l’audiovisuel public.
Il ne suffit que de quelques minutes d’écoute de France Inter ou de France 5 pour mesurer le biais politique qui caractérise l’information sur ces médias publics.
Il n’y a que l’Arcom pour ne rien percevoir de cette violation constante du pluralisme stipulé explicitement dans le cahier des charges de ces chaines du service public !
Mais, sans doute les ressources de l’Arcom sont-elles entièrement monopolisées par la scrutation des dérapages de CNews !
Voir et entendre, deux journalistes-vedettes du service public, Patrick Cohen et Thomas Legrand, deux donneurs de leçons de journalisme, comploter en compagnie de deux hiérarques du Parti socialiste, a choqué énormément de Français.
Car il ne s’agissait pas de propos d’ordre général, tout à fait normaux, entre journalistes et politiques mais d’objectifs précis que se donnaient les journalistes pour favoriser la gauche dans les prochaines élections.
La phrase de Thomas Legrand est d’une clarté aveuglante :
Patrick et moi, on fera ce qu’il faut pour Rachida Dati !
A un autre moment, on apprend des journalistes qu’ils supporteront Raphaël Glucksmann, préféré à Olivier Faure.
Comme on s’y attendait les réactions ont été violentes à droite et plus que mesurées à gauche !
Mais, la réaction la plus scandaleuse a émané de la Société des Journalistes de Radio France !
Quels journalistes peuvent ne pas condamner la collusion médiatico-politique montrée dans la vidéo ?
Et bien, les journalistes du service public dont voici le communiqué scélérat !
La SDJ de Radio France s’indigne de l’instrumentalisation par un média d’extrême-droite de propos volés et complètement sortis de leur contexte.
Nous déplorons que certain.e.s s’en servent déjà pour s’en prendre à l’audiovisuel public, sans attendre d’explications.
Nous sommes solidaires de Thomas Legrand et Patrick Cohen face à toutes ces attaques.
Absolument rien n’est défendable dans ce communiqué, à commencer par l’utilisation illégale de l’écriture inclusive :
- Ce n’est pas l’instrumentalisation des propos qui devrait être condamnée mais les propos eux-mêmes !
- L’Incorrect ne répond absolument pas aux critères objectifs d’un organe d’extrême droite.
- Faut-il rejeter toute information véridique sous prétexte qu’elle est issue de la droite ?
- Propos sortis du contexte ? Vraiment ? Le contexte parait ici on ne peut plus clair !
- Comment des journalistes peuvent-ils se déclarer solidaires de confrères violant à ce point les principes d’éthique et de déontologie de la profession ?
Pour conclure, saluons, une fois n’est pas coutume, la réaction de Jean-Luc Mélenchon, très sévère pour les quatre comploteurs :
Pour terminer, voici deux hommes politiques qui avaient dit leurs quatre vérités à ces journalistes militants de l’audiovisuel public.
Commençons par Éric Zemmour :
Et terminons par Nicolas Dupont-Aignan qui se paye Patrick Cohen :
Thomas Legrand et Patrick Cohen sont pris en flagrant délit de manipulation de l’opinion pour faire gagner la gauche contre la droite. La sanction : simple suspension pour Thomas Legrand, Patrick Cohen est toujours en poste.
En 2024, Jean-François Achilli est licencié pour avoir… pic.twitter.com/Sy9200dOrp
— N. Dupont-Aignan (@dupontaignan) September 6, 2025
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