
Jamais un président ou une présidente de la Commission européenne n’a à ce point incarné la déconnexion des instances européennes par rapport aux besoins et aux opinions des peuples d’Europe.
La détestation de cette femme hautaine en Europe n’a d’égal que le rejet puissant de Macron par les Français.
En toute logique puisque Macron a tout fait pour faire élire et soutenir Ursula Von der Leyen.
Ursula Von der Leyen a déjà été l’objet d’une motion de censure à laquelle elle n’a échappé que grâce à la complaisante soumise du parti PPE où siègent les écolos mais aussi les Républicains (LR) avec à leur tête François-Xavier Bellamy qui trahit la droite régulièrement.
Et voila qu’une seconde motion de censure se profile. J’écris seconde en espérant qu’il n’y aura pas besoin d’une troisième !
Cet article de la Gazette du Tocsin donne la parole à Virginie Joron et Rodrigo Ballester à propos de cette motion de censure :
« Ursula est un Panzer. Et pour stopper ce Panzer,
on redépose une motion de censure. »
Alors qu’Ursula von der Leyen accélère dans sa dérive autoritaire, Virginie Joron et Rodrigo Ballester décryptent le plan de la présidente de la Commission et la nouvelle motion de destitution qui vient d’être déposée contre elle.
En sortant de cette émission, on se dit que finalement, la situation est assez simple : ou bien Ursula von der Leyen est destituée par la motion déposée par le groupe des Patriotes pour l’Europe, ou bien elle finira par instaurer un État centralisé européen doté de capacités de censure inouïes.
Le groupe auquel appartient Virginie Joron a annoncé, par son président Jordan Bardella, qu’une nouvelle motion de censure avait recueilli le nombre de voix nécessaires pour être soumise à un vote au Parlement. Les motifs invoqués résument bien l’œuvre de l’ex-ministre allemande : atteintes à la liberté d’expression et négociation sans mandat de deux accords capitaux pour l’avenir de l’Union : le Mercosur et le traité commercial avec les États-Unis. La gauche parlementaire européenne a, elle aussi, annoncé qu’elle déposerait sa propre motion, signe supplémentaire que la grogne monte contre Ursula.
Ce n’est pas tout. Le 10 septembre dernier, la présidente de la Commission européenne a prononcé son traditionnel discours sur l’Union, dans lequel elle a répété la menace que représenterait pour l’UE la diffusion de fausses informations (comprenez : celles qui contredisent le narratif mondialiste) et la nécessité de lutter contre celle-ci en créant un « Centre européen pour la résilience démocratique ». De quoi s’inquiéter, donc. Pour Rodrigo Ballester, lui-même ancien salarié de la Commission :
Cette obsession des fake news est un système de censure continental bien huilé.
Autre annonce majeure de von der Leyen : la volonté de mettre fin à l’unanimité des États. Une mesure glaçante si on la met en lien avec un rapport voté en 2023 par le Parlement européen, qui vise, selon les propres mots de M. Ballester, « à créer un État centralisé européen. Ce rapport, le rapport Verhofstadt, ne demande qu’à être déroulé. » Et Virginie Joron de surenchérir dans l’alerte en rappelant que la Commission s’était également penchée, ces derniers jours, sur les élections européennes de 2024. Elle juge celles-ci un échec et appelle à des réformes pour que, en somme, les Européens votent mieux la prochaine fois. Nous ne sommes décidément pas sortis de l’auberge espagnole …
La Gazette du Tocsin.
Voici la vidéo de l’interview de Virginie Joron et Rodrigo Ballester par Clémence Houdiakova :




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