Oui, je sais, mon titre est provocateur puisque la morale pousserait à avoir une école parfaitement neutre …
Mais voila, la gauche, après des décennies d’emprise sur l’Education nationale, a tellement abimé pour de pas dire détruit, l’école publique qu’il faut agir vigoureusement.
Quand on a un membre totalement gangréné, le remède de cheval doit être préféré à l’homéopathie et donc c’est une droitisation sévère qu’il convient d’appliquer à l’école.
Une droitisation qui implique le retour de la hiérarchie entre le professeur et ses élèves, celui de l’autorité et la concentration de l’école sur ses missions premières : lire, écrire, compter.
Dans ce but, on remplacera le vocable d’Education nationale par celui d‘Instruction publique et on chassera de l’école toute la propagande progressiste et notamment la théorie du genre confiée à des associations LGBT. Le programme EVAERS sera évidemment supprimé.
Le sens de l’effort et la récompense du mérite devront être réhabilités !
Il conviendra de revenir au mérite républicain des hussards noirs de la République qui imposera le retour des notes et des classements. Cela impliquera la réhabilitation des examens de passage et donc des redoublements. Le BAC devra redevenir un vrai examen ouvrant les portes de l’Université à des étudiants capables de suivre ses cours.
Mais qui aura le courage d’affronter le mammouth pour imposer tout cela ?
Voici un article de Boulevard Voltaire qui dénonce l’excès de bienveillance envers les élèves qui a pourri l’école :
« La bienveillance à l’école est un obstacle à l’instruction »
« On est dans la nunucherie, dans la nigauderie, dans la positivité. »
Au début de ce mois, 11,8 millions d’élèves et 850.000 enseignants ont repris le chemin de l’école. Les classements PISA qui font référence pour les pays de l’OCDE montrent que le niveau de la France en maths, en lecture et en sciences s’effondre depuis les années 2010.
L’école soixante-huitarde bat de l’aile, et pourtant, elle reste l’otage de quelques théoriciens fous qui continuent à donner le la.
Que s’est-il passé ? Où est le vice de l’école française, aujourd’hui ? Qui a écroulé l’école de nos enfants et pourquoi ?
Comment redresser la barre, lorsque les conditions politiques le permettront ? Matthieu Grimpret a enseigné dans tous les niveaux, de la filière professionnelle jusqu’à bac+5 et à Sciences Po.
Il publie en cette rentrée, chez Magnus, une grande enquête-réflexion sur les démolisseurs de notre enseignement, Bullshit Bienveillance. Enquête sur la psychologie positive à l’école, sous-titrée : les Charlatans du bien-être à l’assaut de nos enfants.
Il décrit comme jamais, avec de nombreux exemples, les modes et les racines d’un incroyable saccage : celui de nos enfants.
Suivre @ChrisBalboa78
Emploi en politique
