
Mais qu’est-ce donc que la dissonance cognitive ?
En psychologie sociale, la dissonance cognitive est une théorie selon laquelle une personne qui se trouve confrontée simultanément à des informations, opinions, comportements ou croyances qui la concernent directement et qui sont incompatibles entre elles, ressent un état de tension désagréable.
J’ai récemment pu observer un cas de dissonance chez plusieurs personnes de mon entourage à propos de la vaccination anti-covid.
Prenez une personne bien intégrée dans la société française et respectueuse des institutions de la République. Elle croit légitimement que les organismes d’Etat en place fonctionnent correctement, efficacement et pour le bien de tous les Français.
Soumettez cette personne à une intense propagande matin, midi et soir, à la télévision pour lui dire qu’un virus très grave, le covid-19, la menace et menace ses proches.
Tous les soirs, dans une mise en scène terrible, un homme nommé Jérôme Salomon vient lui donner la liste des décès et des hospitalisations.
Mais miracle, un vaccin est soudain disponible !
Des cohortes de médecin se suivent sur les plateaux télé pour engager les Français à se faire vacciner de toute urgence. Pour éviter de covid et surtout éviter de le transmettre à ses proches – notamment les personnes âgées !
Tous ceux qui osent interroger la politique vaccinale sont cloués au pilori par les médias même quand ce sont des sommités dans le domaine des épidémies de type respiratoire !
La foule se précipite dans les centres de vaccination ! Y compris votre serviteur, qui s’arrêtera à la deuxième dose après qu’on lui ait diagnostiqué une myocardite !
Quelques années passent et la vérité sur le covid arrive via les réseaux sociaux :
- Il n’y a pas eu réellement une épidémie. Pendant le covid, aucune surmortalité notable n’est trouvée dans les données officielles,
- Le vaccin, finalement, n’empêchait pas la transmission,
- Le vaccin entraine de graves effets secondaires,
- Une surmortalité post-vaccinale est détectée dans tous les pays vaccinés.
C’est là que la dissonance cognitive entre en jeu !
Elle empêche une grande partie des personnes de croire en ces quatre informations !
C’est trop pour eux ! Ils ne peuvent pas croire que leurs gouvernants aient pu leur nuire ! Ils ne peuvent croire que les scientifiques et les médecins, en qui ils avaient toujours eu toute confiance, aient pu leur injecter une substance inefficace et dangereuse.
A cette impossibilité cognitive se rajoute le fait que ceux qui ont accepté de recevoir 3 voire quatre doses de vaccin, ne peuvent accepter qu’ils aient fait une telle erreur.
Les seules personnes qui ne sont pas atteintes par la dissonance cognitive à propos du covid sont celles qui se sont intéressées aux informations disponibles sur les réseaux sociaux et qui ont eu plusieurs années pour se préparer à la prise en compte de la catastrophe sanitaire qu’a été la gestion du covid et l’utilisation de la technologie ARN Messager.
Ce fut mon cas du fait de cette myocardite qui m’a fait refuser tous les rappels de vaccination et m’a engagé à m’informer en dehors des grands médias.
Pardon pour cette longue introduction avant d’arriver au deuxième exemple de dissonance cognitive qui frappe les Français … et les journalistes.
Je veux parler de l’affaire Jean-Marie Trogneux !
Les doutes sur le sexe d’origine de Brigitte Macron ont un énorme retentissement à l’étranger et notamment aux Etats-Unis mais font l’objet d’un tabou absolu dans les médias français.
J’ai lu l’enquête très sérieuse de Xavier Poussard qu’il a publiée dans son livre « Becoming Brigitte« . Il y pose des questions justifiées par de nombreuses incohérences dans les biographies à la fois de Brigitte Macron et de son frère Jean-Marie Trogneux.
En résumé, le personnage de Brigitte Macron apparait au moment même où disparait celui de Jean-Marie Trogneux.
Le doute est justifié par le fait qu’il suffirait que Brigitte Macron se présente en public aux côtés de son frère, pour tuer la rumeur.
Mais elle ne le fait pas !
J’ai pu vérifier dans mon entourage que la majorité des gens ne sont pas au courant de l’affaire – l’omerta a très bien fonctionné – et quand je leur résume l’affaire et ses interrogations, ils ne peuvent y croire !
Là encore, c’est trop pour eux ! Ils ne peuvent croire que le président de la République ait pu épouser un transexuel ! Et pire, qu’il ait été séduit par un homme à l’âge de 14 ans !
La dissonance cognitive l’emporte, là aussi !
Mais, ce matin, en écoutant le sommaire de la revue de presse de la matinale d’Europe 1, je n’en ai pas cru mes oreilles : l’affaire Trogneux allait être évoquée !
Mais j’ai rapidement déchanté en entendant les toutes premières paroles du journaliste Olivier de Lagarde :
C’est un sujet que nous avons décidé de ne pas traiter sur Europe 1, pour ne pas alimenter, de quelque manière que ce soit, une rumeur totalement infondée.
Le journaliste prend partie formellement dans une affaire où de vraies questions se posent !
Il poursuit même dans la même veine :
Rumeur qui traine pourtant dans les caniveaux des réseaux sociaux depuis plusieurs années.
En insistant encore :
Une rumeur selon laquelle Brigitte Macron serait … un homme. Une ineptie colportée par quelques influenceurs en mal de notoriété. Une rumeur sans aucun fondement.
Je n’attendrais pas d’un journaliste qu’il encourage la rumeur mais qu’il nous parle des faits, des questions posées, alors qu’il se contente d’une diatribe contre les auteurs de la rumeur. Il répète sans cette : « rumeur infondée, sans aucun fondement » sans jamais parler des questions légitimement posées !
Je l’accuse même d’une faute professionnelle grave quand, pas une seule fois dans sa chronique, il ne mentionne le livre-enquête de Xavier Poussard !
Peut-on encore parler de rumeur quand des questions sont posées dans un livre ?
Le journaliste va encore un peu plus loin dans son parti-pris :
Le problème, c’est qu’en France, les affabulateurs ont été relaxés par la justice. C’est probablement un dégât collatéral du wokisme. En droit, explique un avocat, alléguer qu’une femme est transgenre ne porte pas atteinte à l’honneur.
Après la rumeur infondée, voici les affabulateurs !
Et le journaliste de critiquer une décision de justice en taxant les juges de wokisme !
Au final, je pense que le journaliste n’est pas victime de dissonance cognitive mais de la servilité au pouvoir macronien que pratique en général les médias français.
En conclusion, je poserai une seule question à Olivier de Lagarde :
Comment expliquez-vous, puisque vous parlez sans cesse de rumeurs infondées, que le couple Macron n’ait pas porté plainte pour diffamation contre Xavier Poussard, auteur du livre-enquête : Becoming Brigitte ?
Voici la vidéo de l’intervention d’Olivier de Lagarde :




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