
Je voudrais rendre un hommage admiratif à la romancière auteur de la saga Harry Potter, J.K. Rowling.
Alors que très peu d’artistes ou de personnalités du monde de la culture osent critiquer la doxa progressiste, J.K. Rowling s’est risquée à un véritable blasphème :
« Les transgenres ne sont pas des femmes,
juste des hommes prétendant être des femmes ! »
Bien sûr, ce propos et bien d’autres déclarations de la romancière ont entrainé des réactions violentes, des accusations de transphobie allant jusqu’à des menaces de morts.
Sur le fond, J.K. Rowling s’est expliquée sur son compte X traduit ici en français.
Le transgenrisme a traversé depuis longtemps l’atlantique même si l’on peut estimer que la vague wokiste est en train de refluer grâce au combat culturel mené par Donald Trump.
En attendant, la soi-disant transphobie, peut envoyer des gens en prison, en Suisse, comme nous le rapporte cet article de Boulevard Voltaire :
En Suisse, dire qu’il n’existe que des hommes
et des femmes conduit en prison
Il s’appelle Emanuel Brünisholz, il est Suisse et il va passer dix jours en prison pour publication « offensante » envers la communauté LGBTQI. L’affaire remonte à décembre 2022. Ce réparateur d’instruments à vent de Burgdorf, dans le canton de Berne, répond à une publication Facebook du conseiller national suisse Andreas Glarner. Il écrit :
Si vous déterrez des personnes LGBTQI après 200 ans, vous ne trouverez que des hommes et des femmes d’après leurs squelettes. Tout le reste n’est qu’une maladie mentale promue par le biais du programme scolaire.
Quelques mois après les faits, il est convoqué par la police cantonale de Berne pour « discrimination et incitation à la haine » en vertu de l’article 261 bis du Code pénal helvétique. Lors de son interrogatoire, le Suisse confirme ses propos. Lorsque la police lui demande ce que signifie cette publication, il répond :
À ceux qui pensent qu’il n’existe pas seulement des hommes et des femmes, je veux leur dire qu’il n’existe que des hommes et des femmes.
Une Justice idéologique ?
Ce n’était pas la réponse attendue … Un mois plus tard, le parquet notifie à Emanuel Brünisholz sa condamnation à une amende de 500 francs, car il juge que :
par son commentaire publié sur Facebook, Emanuel Brünisholz a publiquement dénigré le groupe LGBTQI en raison de son orientation sexuelle et d’une manière qui porte atteinte à la dignité humaine.
Le réparateur d’instruments à vent fait appel de cette décision, mais le verdict est finalement confirmé par le tribunal régional d’Emmental-Haute-Argovie.
Emanuel Brünisholz refuse tout de même de payer, car il considère :
qu’il s’agit là d’une atteinte à son droit d’exprimer un fait scientifique.
L’amende n’étant pas réglée, le Suisse devra séjourner en prison pendant dix jours. Comme le stipule la convocation pour exécution de peine qui lui a été adressée, il est attendu le mardi 2 décembre prochain à 9 heures à la prison régionale de Burgdorf-Neumatt.
Comment une simple publication Facebook peut-elle conduire en prison ? Dans les colonnes de Transition News, Emanuel Brünisholz a affirmé que dix plaintes pénales avaient été déposées en une heure et que « parmi les plaignants figuraient deux journalistes et un enseignant ». Il y aurait donc eu une cabale contre le réparateur d’instruments.
Un effet boomerang
L’objectif était de faire taire Emanuel Brünisholz mais, sans aucun doute aussi, d’envoyer un message à ceux qui affirment comme lui qu’il ne faut pas confondre identité de genre et orientation sexuelle. Il y a finalement eu un effet Streisand. La publication du futur détenu a été repostée dans toute la Suisse ; quant à sa convocation en prison, elle a été vue par 1,4 million de personnes, sur X.
L’association Verein – WIR, engagée dans la défense de la liberté d’expression et des droits civiques en Suisse, s’est également intéressée à l’affaire et a organisé une action de soutien à Emanuel Brünisholz. Elle demande aux citoyens suisses d’envoyer une lettre au procureur chargé de l’affaire pour dénoncer cette atteinte à la liberté d’expression. Sur X, l’association indique :
L’objectif est que des milliers de lettres arrivent au parquet – comme un signal fort que nous ne détournerons pas le regard et que toute restriction de la liberté d’expression rencontre une opposition.
Un modèle est mis à disposition par l’organisme.
N’en déplaise aux associations LGBTQI suisses, Emanuel Brünisholz a des alliés et nombre de citoyens partagent son point de vue.
Sarah-Louise Guille pour Boulevard Voltaire.
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