
Notre ex-futur ministre des Armées, Bruno Le Maire, avait promis de mettre l’économie russe à terre …
Trois ans après et 18 paquets de sanctions imposées à la Russie par l’Occident, plus tard, l’économie russe a survécu et celle de l’Europe est en pleine décrépitude !
C’est en grande partie lié à l’explosion du prix de l’énergie puisque l’Europe s’est privée d’un gaz russe bon marché pour s’approvisionner en gaz de schiste aux Etats-Unis.
On notera que l’Europe a rangé ses ambitions écologiques pour acheter le gaz dont l’extraction est la plus pénalisante pour l’environnement !
Par ailleurs, les Américains veillent à ce que l’Europe n’achète plus d’énergie à la Russie ce qui profite largement aux producteurs texans de gaz de schistes !
A cause de cet embargo, l’Amérique s’enrichit alors que l’Europe s’appauvrit mais pire encore les Etats-Unis ne s’appliquent pas à eux-mêmes cet embargo qu’ils imposent à l’Europe !
C’est ce que rapporte ce tweet de Myriam (@Resistance_SM) qui reprend des informations données par Vladimir Poutine lui-même :
Le 2 octobre 2025, à la question :
Pourquoi les États-Unis peuvent-ils acheter de l’uranium russe mais interdire aux autres d’acheter de l’énergie russe ?
Vladimir Poutine a répondu par la locution latine :
Quod licet Iovi, non licet bovi » (Ce qui est permis à Jupiter ne l’est pas au bœuf),
Poutine explique que les USA achètent de l’uranium russe car cela profite à Moscou, malgré leurs sanctions, tandis que l’Europe, ayant « perdu sa souveraineté », subit des embargos sur le pétrole et le gaz russes, imposés par Washington pour affaiblir le continent. Les prix énergétiques en Europe, 3 à 5 fois plus élevés qu’aux USA, poussent les industries à délocaliser.
Sur les chiffres : au premier semestre 2025, la Russie a exporté plus d’uranium enrichi vers les États-Unis (755,6 millions de dollars) qu’en 2024 (624 millions), représentant 20-25 % de l’approvisionnement des réacteurs US. Malgré une loi américaine interdisant ces importations à partir de 2024 (effective en 2028), des dérogations temporaires permettent ces achats pour la sécurité énergétique. La Russie a imposé un embargo temporaire en novembre 2024, mais des exceptions ont maintenu les livraisons.
En Europe, les sanctions strictes sur le pétrole et le gaz russes depuis 2022 forcent une dépendance au GNL américain ou qatari, coûteux, renforçant l’influence US. Poutine y voit une stratégie pour éliminer la Russie comme concurrent énergétique et soumettre l’Europe.
Cette déclaration, largement relayée sur X et dans les médias, illustre les tensions géopolitiques autour de l’énergie.
Myriam sur X.




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