C’est la curée au sein même de la Macronie !
Hier soir, Gabriel Attal a déclaré ne plus rien comprendre aux décisions de Macron. Ce même Gabriel Attal, révélé et lancé par Macron, dans le rôle qu’avait tenu Macron lui-même en trahissant François Hollande !
Et ce matin,Edouard Philippe a appelé à une élection présidentielle anticipée, supposant donc une démission ou une destitution du président de la République !
Ça sent le sapin pour une Macronie qu’on voit se décomposer jour après jour !
J’allais écrire « heure après heure » puisque l’agenda politique est devenu fou avec un gouvernement qui démissionne après seulement 15 heures d’existence, et un premier ministre missionné par Macron pour trouver construire, en trois jours une majorité qu’il a échoué à trouver en 26 jours !
Comme une dernière cartouche pour gagner un peu de temps qui rappelle un moment tragique de l’Histoire de France avec la fameuse réplique :
« Encore un moment, monsieur le bourreau ! »
La tragicomédie actuelle ne pourra se terminer que par la nomination d’un nouveau premier ministre, par la dissolution de l’Assemblée nationale ou par la démission ou la destitution de Macron.
Mais qui peut croire qu’un nouveau premier ministre réussira où ses trois prédécesseurs (Barnier, Bayrou et Lecornu) ont échoué ?
La dissolution de l’Assemblée fait craindre qu’elle ne change pas fondamentalement sa composition et que le blocage politique des institutions actuel ne perdure.
Il reste donc le départ volontaire ou provoqué du président de la République avec l’espoir qu’un nouveau président réussira à avoir une majorité à l’Assemblée comme cela s’est toujours réalisé durant un premier mandat.
Dans cet article, la Gazette du Tocsin propose un débat entre Alexis Poulin et Charles-Henri Gallois. La vidéo du débat est donnée en fin d’article.
« Nous vivons l’éradication politique du macronisme. »
La démission ou la destitution : voici le seul point de désaccord entre nos deux invités ce matin.
Quand Alexis Poulin souhaiterait que l’opposition tout entière en fasse son « mot d’ordre », afin de signifier à Emmanuel Macron qu’il est temps de partir, Charles-Henri Gallois rappelle la difficulté de la procédure et son résultat incertain.
Pour obtenir la destitution, il faut l’accord du Sénat. Or, 55 % du Sénat est actuellement macroniste ou LR. Étant donné l’urgence de la situation, nous préférons nous concentrer sur une solution plus efficace : la dissolution ou la démission.
a expliqué celui qui est devenu récemment le conseiller économique de Jordan Bardella.
Qui dit dissolution dit retour aux urnes.
Et pour nos deux interlocuteurs, celles-ci ne ressembleraient pas du tout à celles de 2024, qui ont vu, une nouvelle fois, le front prétendument républicain faire son œuvre.
Cette fois, le bloc macroniste s’effondrera. Il y aura beaucoup plus de duels gauche/RN et, dans cette configuration, le barrage à l’extrême droite fonctionnera bien moins efficacement,
analyse Charles-Henri Gallois, plein d’espoir pour son nouveau parti.
Nous vivons l’éradication politique du macronisme,
abonde Alexis Poulin. Il faut peut-être voir un autre signe de cette fin prochaine dans la liste de ministres que M. Lecornu a présentée hier soir aux Français, à peine douze heures avant de jeter l’éponge.
Quel spectacle affligeant pour les Français !
Charles-Henri Gallois a résumé en ces quelques mots le sentiment d’une immense partie de la classe politique à la vue de la composition du nouveau gouvernement. Sur les 18 ministres annoncés, Sébastien Lecornu a eu le culot d’en reconduire 13 de l’ex-gouvernement Bayrou, sans compter le retour des « traîtres » Bruno Le Maire et Roland Lescure. Ce dernier, moins connu, s’est attiré les foudres du président de Reprenons le Contrôle :
On fait difficilement plus antinational que ce monsieur. Il a été auparavant à l’Industrie ; il est à l’origine de la loi PPE3, qui ruine la politique énergétique française.
Quant au retour de Bruno Le Maire, est-il seulement besoin de le commenter ?
En clair Emmanuel Macron a composé avec les derniers kamikazes prêts à sauter pour lui. Et, avec la démission surprise de son poulain Lecornu, il se trouve plus que jamais seul au monde, et au pied du mur.
La Gazette du Tocsin.
Voici la vidéo du débat entre Alexis Poulin et Charles-Henri Gallois animé par Clémence Houdiakova :
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Une réponse à “Démission ou destitution ? Il faut en finir !”
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Emploi en politique
Oui il faut en finir, la meilleure solution serait la démission de macron mais je crains que sa mégalomanie, sa perversité, son arrogance, son narcissisme ne l’emporte sur la raison. Ceci dit, ceux qui disent si il y a démission, il n’y aura pas de vraie campagne électorale ou qu’elle serait trop courte, et alors, elle sert à quoi la campagne, une fois le candidat élu, il n’y a plus de programme, les promesses ont toutes disparues, c’est pas comme si les Français ne le savaient pas qu’au bout du bout ils seront cocus.
Alors macron démission, seule solution