Un forcené s’est enfermé à l’Elysée !

Publié par le 8 Oct, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Un forcené s’est enfermé à l’Elysée !

Fin de règne crépusculaire à l’Elysée !

Dans la Macronie, les rats quittent le navire qui prend l’eau.

C’est le fils prodigue de Jupiter qui déclare ne plus rien comprendre au comportement de son ex-mentor !

C’est le premier premier ministre de Macron qui pensait se faire élire à l’Elysée comme un clone d’icelui et qui réalise que l’étiquette macroniste sent le pâté et donc, qu’il demande la démission de celui qui a tout raté !

Du côté de l’opposition, il n’y a pas unanimité car chaque parti raisonne selon ses intérêts.

Il y a ceux qui sont prêts pour une dissolution ou une présidentielle anticipée et qui demande l’une au l’autre. Et il y a ceux qui sont terrorisés à l’idée de retourner devant le peuple au risque de perdre encore quelques sièges au palais Bourbon.

Les Français quant à eux ont clairement choisi : Macron DOIT partir !

Mais on a jamais vu un psychopathe suivre les désirs de son entourage !

Macron fera tout pour rester à l’Elysée jusqu’au bout !

Voici un article de Boulevard Voltaire qui analyse la situation :

Macron : l’entêtement du forcené

Dans la presse, il laisse filer qu’il est prêt à dissoudre l’Assemblée mais qu’il ne démissionnera pas.

Le président de la République a donc accepté la démission d’un gouvernement dont il avait inspiré chaque nomination. Du chef de gouvernement jusqu’à la porte-parole Aurore Bergé, il ne rassemblait que des fidèles, à l’exception de Bruno Retailleau auquel on n’avait peut-être pas tout dit …

Le problème , c’est que ce gouvernement a été fait à l’Élysée,

constatait Bellamy, ce lundi soir, sur BFM TV. Pas faux. Ce gouvernement taillé sur mesure dans les vêtements du précédent, désavoué le mois dernier, n’aura survécu que quelques heures. Annoncé trop tard pour que les quotidiens papier n’en fassent état, il avait disparu à l’heure où les journaux parviennent sur les échelles des kiosquiers.

Avant 2017, lorsque ses affidés vendaient le candidat Macron (les mêmes vendent aujourd’hui le candidat Glucksmann), ils insistaient sur sa vélocité intellectuelle. Le Président ne cesse en effet d’accélérer. Donner son feu vert le dimanche soir, accepter la démission du gouvernement le lundi matin et rappeler le Premier ministre démissionnaire le lundi soir pour lui demander de négocier avec les oppositions une « plate-forme d’action », c’est possible avec Emmanuel Macron ! Préciser, dans la foulée, que Lecornu ne restera pas à son poste, cela aussi, c’est possible.

Entre-temps, le chef de l’État aura organisé une petite opération de communication en invitant la rédaction de BFM TV, propriété de son ami Rodolphe Saadé, à assister à une balade décontractée, téléphone en main. Message : le président de la République domine la situation. Pas sûr que le chef de l’État ne parvienne à s’abuser lui-même …

On a perdu Emmanuel Macron. Le réel est trop petit, pour lui.

Piégé

Dans la presse, il laisse filer qu’il est prêt à dissoudre l’Assemblée si les négociations ultimes échouent, mais qu’il ne démissionnera pas. L’impression domine d’un forcené désarmé et bloqué dans une impasse, mais qui refuse de se rendre à l’évidence, et refuse de se rendre tout court. Trop orgueilleux, trop insouciant du destin de la France et des Français, trop sûr de ses capacités et de son charisme, trop habitué à piétiner le réel pour faire confiance à l’idéologie, aux réseaux, aux manœuvres.

Macron ne peut plus voir que le piège de son inconstance et de ses échecs graves s’est refermé sur lui.

Selon plusieurs sources concordantes, il aurait envisagé de dissoudre l’Assemblée la semaine dernière et de repousser les municipales. Mais les échappatoires sont peu nombreuses. Dissoudre résoudra provisoirement la crise si le RN obtient la majorité, soit 289 députés sur 577. Dans ce cas, Macron s’installerait dans le fauteuil confortable du Sphynx qui détruit consciencieusement, du haut de l’Olympe, ceux qui tentent de redresser un pays qu’il a plongé dans le chaos. Il règlerait ses comptes en vue de la présidentielle de 2027 et jouerait les premiers opposants. Macron a intérêt à cette configuration, avec le risque que le RN ne fasse ses preuves et l’emporte en 2027. Mais la majorité est loin d’être acquise au RN, en cas de dissolution. Le risque d’un bis repetita domine.

Reste la démission.

Elle s’imposera quoi qu’il en coûte, et il en coûtera à ce Président qui sillonne actuellement les capitales européennes en habit, respirant à pleins poumons l’atmosphère des pouvoirs voisins ou des monarchies européennes qui lui survivront.

Un sondage Ifop pour TF1 bizarrement formulé indique que « 62% des sondés considèrent que les responsables politiques souhaitant une démission du chef de l’État ont « raison » ». Un tel désaveu dans l’opinion ne se retourne pas. Les carottes sont cuites.

Fort Chabrol

Dans une allocution diffusée sur X, Marine Le Pen, principal leader de l’opposition, dont le parti pèse deux fois les plus importants débris du macronisme (en l’occurrence, le parti de Glucksmann), trace un chemin avec une hauteur de vue à laquelle Macron nous avait déshabitués, appelant Emmanuel Macron à une « introspection et une prise de conscience salutaire pour la France ». Son rôle constitutionnel est de veiller au bon fonctionnement des institutions, rappelle-t-elle, pas de les miner. Il doit dissoudre. Ce que Marine Le Pen ne dit pas, c’est qu’il devra aussi, tôt ou tard, démissionner de son propre chef, constatant qu’il s’est lui-même enfermé dans une cage qui l’empêche d’agir. Macron rejoue peu à peu fort Chabrol.

Le défi des oppositions est lourd. Face à un forcené, le négociateur doit d’abord évaluer la perversité et la dangerosité du personnage. Il doit envisager les différentes issues possibles, puis entamer les discussions, le convaincre, déjouer ses tentatives d’instrumentalisation, prévoir ses réactions sans négliger ses éventuels réflexes suicidaires. Dans le meilleur des cas, le forcené sort et se rend. S’il refuse, c’est plus compliqué. En refusant de démissionner, Macron risque d’embarquer la France bien malade dans une équipée sauvage dont elle n’a nul besoin. Mais s’est-il déjà préoccupé de la France ?

Marc Baudriller pour Boulevard Voltaire.

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