
Fin de règne crépusculaire à l’Elysée !
Dans la Macronie, les rats quittent le navire qui prend l’eau.
C’est le fils prodigue de Jupiter qui déclare ne plus rien comprendre au comportement de son ex-mentor !
C’est le premier premier ministre de Macron qui pensait se faire élire à l’Elysée comme un clone d’icelui et qui réalise que l’étiquette macroniste sent le pâté et donc, qu’il demande la démission de celui qui a tout raté !
Du côté de l’opposition, il n’y a pas unanimité car chaque parti raisonne selon ses intérêts.
Il y a ceux qui sont prêts pour une dissolution ou une présidentielle anticipée et qui demande l’une au l’autre. Et il y a ceux qui sont terrorisés à l’idée de retourner devant le peuple au risque de perdre encore quelques sièges au palais Bourbon.
Les Français quant à eux ont clairement choisi : Macron DOIT partir !
Mais on a jamais vu un psychopathe suivre les désirs de son entourage !
Macron fera tout pour rester à l’Elysée jusqu’au bout !
Voici un article de Boulevard Voltaire qui analyse la situation :
Le président de la République a donc accepté la démission d’un gouvernement dont il avait inspiré chaque nomination. Du chef de gouvernement jusqu’à la porte-parole Aurore Bergé, il ne rassemblait que des fidèles, à l’exception de Bruno Retailleau auquel on n’avait peut-être pas tout dit …
Le problème , c’est que ce gouvernement a été fait à l’Élysée,
constatait Bellamy, ce lundi soir, sur BFM TV. Pas faux. Ce gouvernement taillé sur mesure dans les vêtements du précédent, désavoué le mois dernier, n’aura survécu que quelques heures. Annoncé trop tard pour que les quotidiens papier n’en fassent état, il avait disparu à l’heure où les journaux parviennent sur les échelles des kiosquiers.
Avant 2017, lorsque ses affidés vendaient le candidat Macron (les mêmes vendent aujourd’hui le candidat Glucksmann), ils insistaient sur sa vélocité intellectuelle. Le Président ne cesse en effet d’accélérer. Donner son feu vert le dimanche soir, accepter la démission du gouvernement le lundi matin et rappeler le Premier ministre démissionnaire le lundi soir pour lui demander de négocier avec les oppositions une « plate-forme d’action », c’est possible avec Emmanuel Macron ! Préciser, dans la foulée, que Lecornu ne restera pas à son poste, cela aussi, c’est possible.
Entre-temps, le chef de l’État aura organisé une petite opération de communication en invitant la rédaction de BFM TV, propriété de son ami Rodolphe Saadé, à assister à une balade décontractée, téléphone en main. Message : le président de la République domine la situation. Pas sûr que le chef de l’État ne parvienne à s’abuser lui-même …
On a perdu Emmanuel Macron. Le réel est trop petit, pour lui.
Piégé
Dans la presse, il laisse filer qu’il est prêt à dissoudre l’Assemblée si les négociations ultimes échouent, mais qu’il ne démissionnera pas. L’impression domine d’un forcené désarmé et bloqué dans une impasse, mais qui refuse de se rendre à l’évidence, et refuse de se rendre tout court. Trop orgueilleux, trop insouciant du destin de la France et des Français, trop sûr de ses capacités et de son charisme, trop habitué à piétiner le réel pour faire confiance à l’idéologie, aux réseaux, aux manœuvres.
Macron ne peut plus voir que le piège de son inconstance et de ses échecs graves s’est refermé sur lui.
Selon plusieurs sources concordantes, il aurait envisagé de dissoudre l’Assemblée la semaine dernière et de repousser les municipales. Mais les échappatoires sont peu nombreuses. Dissoudre résoudra provisoirement la crise si le RN obtient la majorité, soit 289 députés sur 577. Dans ce cas, Macron s’installerait dans le fauteuil confortable du Sphynx qui détruit consciencieusement, du haut de l’Olympe, ceux qui tentent de redresser un pays qu’il a plongé dans le chaos. Il règlerait ses comptes en vue de la présidentielle de 2027 et jouerait les premiers opposants. Macron a intérêt à cette configuration, avec le risque que le RN ne fasse ses preuves et l’emporte en 2027. Mais la majorité est loin d’être acquise au RN, en cas de dissolution. Le risque d’un bis repetita domine.
Reste la démission.
Elle s’imposera quoi qu’il en coûte, et il en coûtera à ce Président qui sillonne actuellement les capitales européennes en habit, respirant à pleins poumons l’atmosphère des pouvoirs voisins ou des monarchies européennes qui lui survivront.
Un sondage Ifop pour TF1 bizarrement formulé indique que « 62% des sondés considèrent que les responsables politiques souhaitant une démission du chef de l’État ont « raison » ». Un tel désaveu dans l’opinion ne se retourne pas. Les carottes sont cuites.
Fort Chabrol
Dans une allocution diffusée sur X, Marine Le Pen, principal leader de l’opposition, dont le parti pèse deux fois les plus importants débris du macronisme (en l’occurrence, le parti de Glucksmann), trace un chemin avec une hauteur de vue à laquelle Macron nous avait déshabitués, appelant Emmanuel Macron à une « introspection et une prise de conscience salutaire pour la France ». Son rôle constitutionnel est de veiller au bon fonctionnement des institutions, rappelle-t-elle, pas de les miner. Il doit dissoudre. Ce que Marine Le Pen ne dit pas, c’est qu’il devra aussi, tôt ou tard, démissionner de son propre chef, constatant qu’il s’est lui-même enfermé dans une cage qui l’empêche d’agir. Macron rejoue peu à peu fort Chabrol.
En ces heures, le chef de l’État dispose de deux voies possibles : soit la démission, soit la dissolution. pic.twitter.com/xYzcAJiecu
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) October 6, 2025
Le défi des oppositions est lourd. Face à un forcené, le négociateur doit d’abord évaluer la perversité et la dangerosité du personnage. Il doit envisager les différentes issues possibles, puis entamer les discussions, le convaincre, déjouer ses tentatives d’instrumentalisation, prévoir ses réactions sans négliger ses éventuels réflexes suicidaires. Dans le meilleur des cas, le forcené sort et se rend. S’il refuse, c’est plus compliqué. En refusant de démissionner, Macron risque d’embarquer la France bien malade dans une équipée sauvage dont elle n’a nul besoin. Mais s’est-il déjà préoccupé de la France ?
Marc Baudriller pour Boulevard Voltaire.




Suivre @ChrisBalboa78
Articles récents
Commentaires récents
- francois dans Démission ou destitution ? Il faut en finir !
- francois dans Covid : coucou ! Voila le variant « Frankenstein » !
- francois dans La démission de Macron désormais inexorable ?
- Cécilia PERROT dans Sortez le clown ! Par pitié, sortez le clown !
- adroite dans Après Macron, qui le Système prépare t-il pour 2027 ?
Archives
- octobre 2025
- septembre 2025
- août 2025
- juillet 2025
- juin 2025
- mai 2025
- avril 2025
- mars 2025
- février 2025
- janvier 2025
- décembre 2024
- novembre 2024
- octobre 2024
- septembre 2024
- août 2024
- juillet 2024
- juin 2024
- mai 2024
- avril 2024
- mars 2024
- février 2024
- janvier 2024
- décembre 2023
- novembre 2023
- octobre 2023
- septembre 2023
- août 2023
- juillet 2023
- juin 2023
- mai 2023
- avril 2023
- mars 2023
- février 2023
- janvier 2023
- décembre 2022
- novembre 2022
- octobre 2022
- septembre 2022
- août 2022
- juillet 2022
- juin 2022
- mai 2022
- avril 2022
- mars 2022
- février 2022
- janvier 2022
- décembre 2021
- novembre 2021
- octobre 2021
- septembre 2021
- août 2021
- juillet 2021
- juin 2021
- mai 2021
- avril 2021
- mars 2021
- février 2021
- janvier 2021
- décembre 2020
- novembre 2020
- octobre 2020
- septembre 2020
- août 2020
- juillet 2020
- juin 2020
- mai 2020
- avril 2020
- mars 2020
- février 2020
- janvier 2020
- décembre 2019
- novembre 2019
- octobre 2019
- septembre 2019
- août 2019
- juillet 2019
- juin 2019
- mai 2019
- avril 2019
- mars 2019
- février 2019
- janvier 2019
- décembre 2018
- novembre 2018
- octobre 2018
- septembre 2018
- août 2018
- juillet 2018
- juin 2018
- mai 2018
- avril 2018
- mars 2018
- février 2018
- janvier 2018
- décembre 2017
- novembre 2017
- octobre 2017
- septembre 2017
- août 2017
- juillet 2017
- juin 2017
- mai 2017
- septembre 2010
- septembre 2008
- août 2008
- juillet 2008
- janvier 2008
- septembre 2006