L’Europe, entre Wokistant et Islamistan …

Publié par le 14 Oct, 2025 dans Blog | 0 commentaire

L’Europe, entre Wokistant et Islamistan …

Je reprends dans mon titre ces vocables de Philippe de Villiers qui alerte sur les dangers que courre la civilisation occidentale prise en tenaille entre les progressistes du Wokistan et les islamistes radicaux de l’Islamistan.

Le combat doit être mené dans tous les pays d’Europe qui tiennent à leur identité mais aussi à Bruxelles. Car cette Union européenne dévoyée est tenue par le progressisme et infiltrée par l’islamisme radical.

Le progressisme qui voit sa propagande idéologique rejetée par une majorité de la population générale a décidé de s’en prendre à une cible beaucoup plus facile car plus malléable :

nos enfants !

Et la Commission européenne est en pointe dans ce combat à coup de milliards de subventions vers des organismes ou des associations gangrénés par le progressisme.

Cela me donne l’occasion, une nouvelle fois, de fustiger le parti PPE dans lequel siègent en particulier les députés LR et qui votent – comme un seul gauchiste – les lois scélérates progressistes et parfois liberticides proposées par Ursula von der Leyen.

Voici un article de Boulevard Voltaire qui pointe cette Commission européenne qui veut imposer la théorie du genre dès la petite enfance :

L’Europe veut permettre
l’auto-identification de genre aux enfants !

Image générée par IA

La Commission européenne a adopté, le 8 octobre 2025, sa nouvelle Stratégie pour l’égalité LGBTIQ+ 2026-2030, un document d’une vingtaine de pages qui promet une « union de l’égalité » où chaque personne serait « en sécurité et libre d’être elle-même ». Structuré autour de trois piliers :

  • protéger contre les violences et pratiques néfastes,
  • autonomiser via l’emploi et les droits égaux,
  • impliquer la société civile et les États membres.

Ce texte, financé par des programmes comme AgoraEU (3,6 milliards d’euros !), impose une vision idéologique qui efface les frontières biologiques,

notamment en promouvant l’auto-détermination genrée « libre de restrictions d’âge » pour les mineurs.

Intersectionnalité oblige, il croise orientation sexuelle, identité de genre et caractéristiques sexuelles avec âge, handicap ou origine ethnique, pour cibler les « vulnérabilités spécifiques » des jeunes. 

Une dérive idéologique masquée en progrès

Cette stratégie n’est pas qu’un catalogue de mesures : elle accélère une offensive contre la famille traditionnelle et biologique, au nom d’une « égalité » qui efface les sexes. L’éducation devient un cheval de Troie : des groupes de travail de l’European Education Area échangeront sur des « environnements scolaires sûrs et inclusifs » pour contrer le harcèlement, avec un focus sur les stéréotypes via la feuille de route numérique 2030. Contacté par BV, Sebastian Kruis, député européen néerlandais du Pfe et membre de la Commission des droits de la femme et de l’égalité des genres, fustige cette approche :

Ce n’est pas de l’égalité, c’est de la maltraitance idéologique des enfants, emballée dans un drapeau arc-en-ciel. La Commission européenne déraille complètement. Les enfants n’ont pas besoin d’une stratégie de genre, mais de protection. Je combattrai cette obsession malsaine pour la politique identitaire chaque jour. 

Le financement, clé de voûte, double le budget du programme CERV (« Citoyens, Égalité, Droits et Valeurs ») via AgoraEU pour soutenir associations et recherches Horizon Europe sur les « besoins spécifiques » des mineurs intersexes, dont 57 % subissent des chirurgies non consenties. Mais qui paie pour cette « autonomisation » ? Les contribuables européens, via le Fonds social européen+ pour l’inclusion socio-économique. 

Quelle réaction de la droite européenne ?

Le rejet, le 9 octobre 2025, d’une motion conservatrice au Parlement européen illustre cette capitulation. Christine Anderson, eurodéputée AfD du groupe ESN et membre de la même Commission FEMM, était à l’initiative de cette motion visant à « faire respecter les distinctions biologiques » dans le sport, la santé ou l’éducation. Elle affirmait sans ambages : « Il y a deux genres : homme et femme. » Insistant sur le rôle primordial des parents et la subsidiarité, elle condamnait les quotas comme « discriminatoires » et appelait à protéger contre les violences sans effacer les complémentarités homme-femme.

Résultat : 373 députés contre, dont la plupart des élus du Parti populaire européen (PPE), de centre droit (celui de von der Leyen) : seuls 30 députés PPE, environ, ont soutenu la motion. Anderson, interrogée par BV, lâche :

Cela montre à quel point les chrétiens-démocrates du Parlement européen, prétendument conservateurs, sont en réalité à gauche. Il n’est donc pas surprenant que ces mêmes personnes veuillent sacrifier nos enfants sur l’autel du lobby trans. 

Julien Tellier pour Boulevard Voltaire.

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