
Le jour-même où, sans surprise, le Conseil d’État rejetait le recours de Marine Le Pen contre le scandaleux jugement qui avait entrainé son inéligibilité, il donnait raison à Anne Hidalgo dans l’affaire de ses notes de frais délirantes !
Après François Fillon dont la candidature en 2017 fut torpillée par le Parquet National Financier, c’est donc un nouveau leader de la droite qui sera empêché de se présenter devant les électeurs par des juges non élus.
Mais Anne Hidalgo, qui va bientôt laisser un Paris saccagé par ses écolos et endetté jusqu’au cou, est dispensée par le Conseil d’État de publier les notes de frais jugées abusives par l’association UP (Union parisienne).
On peut légitimement se poser la question du deux poids, deux mesures pratiqué par certains juges.
Notamment, le 21 octobre prochain quand un ancien président de la République – de droite, évidemment – va passer la porte de la prison de la Santé …
Pour en revenir au Conseil d’État, on notera qu’il est dirigé par le haut-fonctionnaire Didier Tabutot, passé par les cabinets ministériels auprès des ministres socialistes Claude Évin, Martine Aubry et Bernard Kouchner et que de nombreux socialistes en peuplent les rangs !
Voici un article de Breizh-Info qui dénonce cette main-mise d’un Parti socialiste qui a fait moins de 2 % aux dernières présidentielles, sur beaucoup d’organismes administratifs et judiciaires :
Après cinq ans de bras de fer autour de ses notes de frais, la maire de Paris échappe à toute sanction. Le Conseil d’État clôt la procédure sans explication, ravivant les soupçons de connivence entre la haute administration et le pouvoir politique.
Cinq années de procédure, des recours à la pelle, une décision… d’une ligne. Voilà comment se termine l’affaire des notes de frais d’Anne Hidalgo, maire socialiste de Paris, accusée depuis 2020 de dissimuler ses dépenses de représentation, de déplacement et de bouche.
Le Conseil d’État vient de rejeter définitivement le recours de l’association Union Parisienne, qui réclamait la publication intégrale des factures de la maire et de son cabinet pour l’année 2020. Et cela, sans même motiver sa décision autrement que par une formule administrative : « Aucun de ces moyens n’est de nature à permettre l’admission du pourvoi. »
Autrement dit : circulez, il n’y a rien à voir.
Un combat pour la transparence enterré par la plus haute juridiction
Depuis cinq ans, l’association UP ! (Union Parisienne) tentait d’obtenir les justificatifs de dépenses de la maire de Paris.
En 2021, la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) lui avait donné raison. Mais deux ans plus tard, lorsque les factures sont enfin transmises, elles s’avèrent incomplètes, partiellement caviardées, et aucune note de restaurant n’y figure.
Interrogée, la mairie explique que Madame Hidalgo “ne reçoit qu’à l’Hôtel de Ville”.
Une justification jugée « peu crédible » par l’avocat de l’association, Me Patrick Tabet, qui soulignait l’absence de traçabilité sur les repas et les invités reçus. Le tribunal administratif de Paris, en octobre 2024, avait pourtant considéré que la maire avait fait preuve de « transparence ».
Le Conseil d’État vient désormais de confirmer ce jugement, sans argumenter davantage.
« Une décision stupéfiante », dénonce Me Tabet. « Sur un sujet aussi important pour la confiance publique, ce silence du juge ne peut qu’alimenter la méfiance. »
Des réseaux bien gardés
Derrière cette apparente neutralité juridique, beaucoup voient la main invisible d’un système de connivences.
Le Conseil d’État, bastion de l’ENA et des grands corps administratifs, est souvent accusé d’entretenir une proximité culturelle et politique avec la gauche de gouvernement, notamment le Parti socialiste, dont Anne Hidalgo reste une figure majeure. Certains de ses anciens proches – Najat Vallaud-Belkacem, Jean-Marc Ayrault, Jean-Marc Sauvé – ont eux-mêmes fait carrière dans cette institution ou dans des cercles administratifs connexes.
Notes de frais d’Hidalgo : le Conseil d’État met fin à la procédure
️ @AlainMarschall : « Juste… le Conseil d’État est dirigé par Monsieur Didier Tabuteau (ex-président désormais vice-président) qui est passé par tous les cabinets ministériels de gauche du PS… »#GGRMC pic.twitter.com/yJj3JhzRLT
— Les Grandes Gueules (@GG_RMC) October 14, 2025
Les décisions concernant les élus de ce camp n’en paraissent que plus suspectes : lenteur des procédures, jugements minimalistes, absence d’explications publiques. Et lorsque la maire de Paris, mise en cause pour opacité, sort blanchie sans même que le fond du dossier soit examiné, difficile de ne pas y voir un parfum de justice entre amis.
À Paris, l’omerta socialiste
La gauche parisienne, elle, ne bouge pas d’un cil.
Au Conseil de Paris, où la majorité PS-PCF-EELV détient près de 60 % des sièges, aucune enquête interne n’a été ouverte malgré les demandes répétées de Rachida Dati et de l’opposition municipale. Chaque tentative d’évoquer les frais de représentation est bloquée par un vote de la majorité, sous l’œil bienveillant de la présidente du Conseil… Anne Hidalgo elle-même.
Une situation qui conforte l’image d’un système verrouillé, où la mairie, les institutions et la justice administrative avancent main dans la main pour protéger leurs propres intérêts.
Pendant que certains élus locaux ou chefs d’entreprise sont épinglés pour une facture mal classée ou un déplacement mal déclaré, d’autres semblent intouchables. L’association Union Parisienne, qui réclamait simplement le droit de consulter des documents publics, se voit ainsi renvoyée à ses chères études sans un mot d’explication.
En 2023, dans une affaire similaire portée par un journaliste néerlandais, le même Conseil d’État avait pourtant exigé la publication des noms des invités d’élus français. Deux poids, deux mesures.
Cette affaire, au-delà du cas Hidalgo, illustre une constante : la protection des puissants par les puissants.
À Paris comme à Bruxelles, on multiplie les discours sur la transparence et la probité, mais dès qu’un élu du sérail est concerné, tout se tait. Anne Hidalgo, déjà fragilisée par sa gestion budgétaire, sa politique de circulation et le fiasco de ses ambitions présidentielles, sort de nouveau indemne d’un scandale administratif qui aurait ruiné la carrière d’un maire provincial.
Dans un pays où le citoyen ordinaire doit justifier la moindre dépense face à l’administration, voir une élue de premier plan échapper à toute reddition de comptes laisse un goût amer. Celui d’une République à deux vitesses, où la morale publique s’arrête aux portes de l’Hôtel de Ville.




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Une réponse à “La République des copains et des coquins …”
Nous sommes tenus par des personnes, tous complices, qui forment une mafia contre le peuple et arrangent leurs affaires au mieux de leurs intérêts, contre l’intérêt vital du peuple.
Tous ces gens-là, avec la justice pourrie jusqu’à l’os ne méritent que la prison sans discussion car c’est l’avenir de la France qui se joue contre ceux qui la détruisent volontairement.