En France, les débats pour l’élaboration d’un improbable budget se déroulent dans une ambiance de fin de règne.
Les Français sont une très large majorité à le dire dans tous les sondages : ils veulent stopper l’immigration !
Et pourtant, en plein surréalisme, le mot immigration est tabou dans les discussions budgétaires !
Le Rassemblement national et Reconquête, le parti d’Eric Zemmour ont proposé des contre-budgets aboutissant à des dizaines de milliards d’économie en s’en prenant notamment à l’immigration.
Mais ils ne sont pas entendus !
Partout en Europe, les peuples se révoltent ! En Irlande, la population s’en prend désormais directement aux immigrés et en Angleterre, le premier ministre est en grande difficulté après la divulgation des sommes pharaoniques dépensées pour l’hébergement des migrants.
C’est ce que rapporte cet article de Boulevard Voltaire :
Le travailliste Keir Starmer trahi par les chiffres :
l’immigration hors contrôle
Keir Starmer prenait le pouvoir en juillet 2024 avec une promesse martelée : réduire drastiquement les flux migratoires illégaux et stopper les traversées de la Manche en petites embarcations. « Nous ferons tout ce qu’il faudra pour sécuriser nos frontières et arrêter les migrants entrant en petites embarcations », déclarait un porte-parole du Home Office, vantant un « accord historique » avec la France en juillet dernier.
Près de cinq mois plus tard, le verdict est implacable : 60.192 personnes ont accosté illégalement depuis l’élection travailliste, soit 127 par jour en moyenne. Pour la seule mi-année 2025, 36.954 arrivées ont déjà dépassé les 36.816 de l’année précédente. « Les chiffres parlent d’eux-mêmes – ils crient l’échec », assène Alp Mehmet, président de Migration Watch UK, au journal britannique The Sun. Parallèlement, les dépenses pour l’asile ont triplé, atteignant 15,3 milliards de livres, contre 4,5 milliards prévus initialement. « Le Home Office a présidé à un système défaillant qui a coûté des milliards aux contribuables », fustige la députée conservatrice Karen Bradley, présidente du comité parlementaire chargé des affaires intérieures.
Hôtels pour migrants : un gouffre financier
Le recours massif aux hôtels illustre l’échec budgétaire du Labour. « Le Home Office [ministère de l’Intérieur] semble avoir négligé la gestion quotidienne de ces contrats, manquant ainsi à garantir un bon rapport qualité-prix pour le contribuable », dénonce un rapport parlementaire, qui avance également que « le Home Office n’a pas partagé de stratégie claire pour la fourniture à long terme de l’hébergement des demandeurs d’asile » et risque une perte massive de la confiance populaire. Aussi, le rapport indique que, depuis 2019, les fournisseurs privés ont engrangé 383 millions de livres de bénéfices (soit plus de 430 millions d’euros), dont deux dépassant les seuils autorisés.
En juin 2025, 32.059 migrants logeaient encore dans des hôtels, dont deux tiers à Londres. Starmer se disait « vraiment en colère » face à cette « immense pagaille ». Pourtant, c’est bien lui qui est au pouvoir depuis plus d’un an. Dans le même temps, l’accord franco-britannique, censé intercepter les bateaux à 300 mètres des côtes, est gelé par Paris, accuse-t-on, outre-Manche, secoué par des crises internes et le départ de Bruno Retailleau.
Le Labour accuse la France
L’accord Starmer-Macron de juillet 2025, basé sur la politique de « un entrant pour un sortant », est déjà inopérante. Sur près de 37.000 arrivées en 2025, à peine quelques dizaines ont été expulsés vers la France, dont un Indien viaun accord séparé. Shabana Mahmood, ministre de l’Intérieur, fustige les migrants qui « se moquent de nos lois et de la générosité de ce pays » en multipliant les recours judiciaires : 40 sur 100 détenus, en août, ont saisi la Haute Cour.
In fine, ce programme n’a renvoyé que 42 personnes en France, contre 23 arrivées. De son côté, la France est accusée de bloquer toute tentative musclée d’arrêter les embarcations de migrants, mais le pouvoir britannique oublie une chose : si les expulsions sont rendues aussi difficiles, c’est aussi parce que le pouvoir finance des associations aidant les migrants dans leurs recours légaux. Starmer, qui promettait une politique de fermeté, n’aura finalement obtenu qu’une seule chose : une chute vertigineuse dans les sondages (17 %), alors que Farage, lui, monte toujours plus haut (27 %).
Julien Tellier pour Boulevard Voltaire.




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