Après la guerre du covid, Macron
et Ursula en cherchent une autre !

Publié par le 6 Nov, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Après la guerre du covid, Macron et Ursula en cherchent une autre !

Qui ne se souvient pas, au début de la crise du covid, du rendez-vous quotidien de 19H avec Jérôme Salomon ?

Durant ce point presse coronavirus, le Directeur général de la santé égrainait le nombre de contaminés, le nombre de morts dus au covid-19 et l’état de surcharge des hôpitaux.

Aujourd’hui, le statisticien Pierre Chaillot a démontré, à partir des chiffres officiels, que tout cela était largement exagéré dans le but de nous faire accepter la vaccination.

Pierre Chaillot a tout dit dans ce précédent article dont voici une courte synthèse :

  1. Lors de la pandémie, il n’y a eu d’hécatombe nulle part !
  2. Il n’y a pas eu de saturation hospitalière, pas plus que les autres années !
  3. Les médecins n’ont pas vu de malades durant cette pandémie !
  4. Nous avons eu une pandémie … de tests PCR positifs !

En conclusion, il n’y a pas eu de pandémie au sens des malades !

Oui, Macron cherche sa nouvelle guerre pour pouvoir rester au pouvoir !

Macron a d’abord envoyé ses chefs d’Etat-major dans les médias – ce qui est très rare ! – pour dire que d’ici trois ans les Russes attaqueraient l’Europe. Lui, même ne manque pas une occasion de stigmatiser Vladimir Poutine.

Cela a inspiré la création d’un nouveau personnage : Kéké Rose :

@illusionsmaker La fierté de la France, notre héros à tous : Kéké Rose #humour #macron #france #guerre #ukraine #fyp ♬ son original – Marc Marco

Et ce matin, j’entendais que l’étude d’un Think-tank confirmait la quasi-certitude que la Russie attaquerait l’Europe dans 3 à 5 ans, probablement en Moldavie !

Voici un article de fond de Polemia qui dénonce ce qui se cache derrière cet alarmisme :

Guerre contre la Russie ?
Non, guerre contre les peuples européens

Depuis des semaines, les généraux défilent sur nos écrans pour nous mettre en garde contre la menace russe, qui serait à nos portes. Les médias nous parlent de drones ou de ballons menaçants. Et Emmanuel Macron, qui aime se déguiser, adopte une posture martiale au nom de la « coalition des volontaires » censée défendre l’Ukraine envers et contre tout, et notamment contre le désengagement des États-Unis.

Le spectacle politico-médiatique donne à penser que l’oligarchie européiste ne craindrait pas, mais souhaiterait une confrontation armée avec la Russie.
Mais de quoi ce bellicisme est-il le nom ? De la véritable guerre que l’oligarchie européiste envisage de conduire contre les peuples européens, pour se maintenir au pouvoir. La seule qui importe vraiment à ses yeux.

Le retour des somnambules

Une confrontation avec la Russie serait suicidaire, en raison de notre impréparation dans tous les domaines, et alors même que l’armée russe s’affirme comme la meilleure du monde, tant sur le plan humain que technologique, n’en déplaise à la propagande officielle.

Mais cela ne semble pas gêner nos oligarques qui, à l’instar de notre ministre des Affaires étrangères, continuent d’affirmer que la Fédération de Russie va bientôt s’effondrer et que nous sommes plus riches et plus puissants qu’elle.

Comme en 1939, on nous ressort le « Nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts ». Et comme en 1939, on nous vante la puissance de l’armée polonaise [1]. Mauvais présage …
Les somnambules [2] qui autrefois nous ont conduits au désastre sont de retour !

Car nos dirigeants, qui n’ont jamais vu la guerre qu’au cinéma, n’ont aucune idée de ce qu’est un véritable conflit de haute intensité en zone urbaine. Ni, bien sûr, d’un affrontement nucléaire.

Leur immaturité les rend justement extrêmement dangereux.

Une Terreur 2.0

En réalité, Emmanuel Macron, comme ses confrères européens, n’a que faire de l’Ukraine. Mais il aimerait bien, cependant, que des militaires français meurent en Ukraine.

En effet, cela lui permettrait d’abord, comme homme de gauche, d’invoquer la patrie en danger et d’imposer sa dictature. Une Terreur, mais en version 2.0.

C’est-à-dire une dictature sur le modèle ukrainien, justement : un président sans mandat mais maintenu en fonctions, l’opposition muselée, la censure partout et les milices patrouillant dans les rues. En Ukraine, ce sont les bandéristes qui patrouillent ; en France, ce seraient des milices d’extrême gauche qui chasseraient les « fachos » et les « agents de Poutine », et on interdirait les réseaux sociaux.

Manifestement, certains y pensent. Ainsi, le général Hubert Bonneau a-t-il déclaré aux députés, le 16 octobre dernier :

si nous avons un engagement majeur à l’Est, par exemple, je pense que cela ne se passera pas sans agitation sur le territoire national (…) car je ne suis pas sûr que tous nos concitoyens soient favorables à ce type d’engagement » (sic) ;

un risque « d’agitation » auquel la gendarmerie doit donc se préparer et qui réclame pour cela … un budget de 800 millions d’euros, notamment pour acheter des fusils d’assaut, des monoculaires de vision nocturne et des « armes tactiques utiles à la gendarmerie mobile » [3].

Donc, des armes pour mater l’agitation.

On ne saurait mieux dire qu’une guerre française en Ukraine permettrait d’ouvrir un second front, intérieur cette fois. Mais un front essentiel pour l’oligarchie.

Bloquer le mouvement dégagiste européen

Une guerre contre la Russie viendrait à propos casser le grand mouvement dégagiste qui se profile un peu partout en Europe occidentale, aux dépens des partis au pouvoir, et bien sûr également en France.

Car, par un curieux hasard, les dirigeants européens les plus va-t-en-guerre sont aussi les plus contestés :

  • en Grande-Bretagne, les sondages donnent l’opposition gagnante ;
  • en Allemagne, l’AfD progresse continuellement ;
  • la présidente de la Commission européenne est cernée par les motions de censure et les enquêtes ;
  • en Pologne, la lutte est ouverte entre le gouvernement Tusk et les conservateurs ;
  • et en France, Emmanuel Macron atteint des records d’impopularité.

En cas de guerre, toute opposition serait alors disqualifiée comme faisant le jeu de la Russie ou portant atteinte au moral des armées.

Cela commence déjà un peu partout en Europe, où, sous prétexte d’ingérence russe, on annule des élections ou on interdit des candidats. On peut aisément imaginer ce qui se produirait si nous étions vraiment en guerre.

Spolier les Européens

La patrie en danger permettrait aussi de « mobiliser l’épargne des Français », comme on dit en novlangue, c’est-à-dire d’organiser la spoliation légale pour financer le complexe militaro-industriel ou pour payer les dettes : impôt de guerre, emprunt obligatoire, saisie des comptes, etc.

Gageons qu’en ce domaine, comme on le voit déjà en ce moment avec le débat budgétaire français, l’imagination serait au pouvoir !

D’autant que l’épargne des Européens reste la dernière ressource, avec les cotisations retraite, que nos oligarques n’ont pas encore pillée.

Un président pour l’Europe ?

La guerre contre la Russie ferait enfin progresser l’agenda européiste, au prétexte de constituer une « armée européenne », une agence européenne de défense, un emprunt européen pour acheter des armes [4], ou d’étendre la dissuasion nucléaire française à toute l’Europe, projet également suicidaire que caresse Emmanuel Macron.

Comme l’écrivait avec espoir Sylvain Kahn dans Libération du 23 octobre dernier :

La séquence que nous vivons, j’en suis persuadé, va déboucher sur la création d’un État européen.

En la matière, Emmanuel Macron pousse à la roue, car il est manifestement atteint du syndrome de Giscard d’Estaing, qui veut qu’un ex-président français se rêve toujours un destin européen. Giscard d’Estaing se fit le propagandiste du déplorable projet de constitution européenne, car il se voyait dans le rôle de président de l’Europe. Emmanuel Macron, lui, se verrait bien retrouver à Bruxelles le pouvoir et ses facilités, qu’il risque de perdre pour longtemps à Paris.

La présidence d’une Union devenue prison des peuples européens lui conviendrait très bien.

La leçon de Machiavel

Nos oligarchies affirment vouloir en découdre avec la Russie avant tout pour des raisons de politique intérieure et à des fins antidémocratiques : pour mettre au pas des peuples qui veulent les dégager, et pour faire oublier, dans le cas de la France, un bilan présidentiel particulièrement catastrophique. Nos oligarchies ont donc bien retenu la leçon de Machiavel.

Bien sûr, cette agitation reste pour le moment essentiellement verbale, pour la raison principale que les Européens n’ont ni l’argent, ni les armes, ni les hommes nécessaires à une entreprise guerrière de grande envergure.

Mais la menace de guerre, grâce à la propagande, peut être tout aussi efficiente qu’un affrontement réel. Les sondages montrent ainsi qu’aujourd’hui, une majorité de nos concitoyens perçoit la Russie comme une menace.

Une situation d’autant plus dangereuse que, dans le cas de notre pays, aucune force politique représentée au Parlement ne semble en mesure de contrer ce prurit guerrier. Ni la gauche, qui est belliciste par nature et qui, au surplus, abhorre tout ce que la Russie représente : valeurs traditionnelles, religion, autorité, homogénéité ethnique et culturelle. Ni la droite parlementaire, qui de toute façon n’a aucune idée sur rien. Ni le RN, qui, dans un souci maladif de respectabilité, ne se démarque pas de la russophobie officielle.

Un succédané d’union sacrée qui n’augure, une fois encore, rien de bon pour notre pays.

Michel Geoffroy pour Polemia.

[1] Qui fut liquidée en moins d’un mois par la Wehrmacht
[2] Les Somnambules de Christopher Clark , paru en 2012, traite des responsabilités politiques dans le déclanchement de la guerre de 1914-1918
[3] Zone militaire du 1er novembre 2025
[4] Aux Etats-Unis évidemment

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