Les dirigeants d’entreprise tirent la sonnette d’alarme

Publié par le 17 Nov, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Les dirigeants d’entreprise tirent la sonnette d’alarme

Jamais la devise du macronisme :

« En même temps »

n’aura été aussi bien illustrée que lors du show artificiel et narcissique de Macron intitulé : « Choose France » !

En effet, « en même temps » que Macron invite les entreprises – cette année, particulièrement les entreprises françaises – à investir en France, le macronisme se vend aux socialistes en validant de nouvelles taxes …

… sur les entreprises !

Nul doute qu’on assistera encore à un beau discours plein de belles promesses pour des lendemains qui chantent ! Mais la réalité des entreprises est tout autre !

Au premier semestre 2025, 32 228 entreprises ont été placées en redressement judiciaire, + 14,5 % par rapport à 2024 !

Voici un article de The Epoch Times qui fait la synthèse d’un cri poussé par des entrepreneurs français dans une tribune de l’Express :

« Trop, c’est trop ! » :
800 dirigeants alertent sur une dérive fiscale
qui « risque de conduire la France à la catastrophe »

Un hémicycle très clairsemé lors du débat sur le budget

Face à un débat budgétaire qu’ils jugent idéologique et détourné de ses objectifs premiers, de nombreux chefs d’entreprise se mobilisent pour mettre en garde contre une dérive économique grave, dans une tribune publiée par L’Express le 6 novembre dernier.

Ils affirment :

Notre pays ne pourra pas préserver son modèle social s’il continue à fragiliser les forces vives qui le financent.

Selon l’hebdomadaire, plus de 800 dirigeants ont signé cette tribune. 

Selon eux, la France dispose d’atouts considérables : 3,8 millions d’entreprises et plus de 21 millions de salariés soutiennent un système de solidarité qui finance écoles, hôpitaux et services publics. Mais cette vitalité économique, estiment-ils, est aujourd’hui menacée.

Nous avons tenu bon, souvent en silence, mais le seuil d’alerte est franchi,

écrivent-ils, dénonçant une fiscalité qui, combinée à l’instabilité politique, pèse sur la compétitivité nationale. 

Le taux de prélèvements obligatoires le plus élevé d’Europe 

Les signataires pointent un déplacement du débat budgétaire vers une logique idéologique, au détriment de la maîtrise des dépenses publiques. La fiscalité, qui devrait être un instrument d’équilibre, est désormais pensée comme une sanction.

Alors que la France détient déjà le record européen voire mondial des prélèvements obligatoires, on s’apprête à alourdir encore la charge fiscale, au risque d’anéantir croissance, emploi et recettes fiscales,

alertent-ils, soulignant que les mesures envisagées vont bien au-delà des 14 milliards d’euros de hausses d’impôts inscrits dans le projet initial du gouvernement.  

Les signataires craignent que la taxe Zucman, bien qu’écartée pour l’instant – celle-ci ayant été rejetée par les députés le 31 octobre dernier – ne réapparaisse « inévitablement dans le débat public, notamment à l’approche de l’élection présidentielle de 2027 ». Une perspective qui les pousse à s’interroger :

Comment investir, recruter ou former sereinement avec une telle épée de Damoclès au-dessus de nos têtes ? 

« Ces écarts minent notre compétitivité, notre attractivité » 

Pour étayer leur analyse, les dirigeants rappellent les chiffres qui, selon eux, révèlent l’extrême pression fiscale française. Les impôts de production représentent 4,6 points de PIB, soit le double de la moyenne européenne (2,2 points). Les cotisations sociales employeurs atteignent près de 10 points, contre 7,6 dans la zone euro.

Il soulignent :

Ces écarts minent notre compétitivité, notre attractivité et, à terme, notre souveraineté économique.  

La tribune insiste sur le rôle central des entreprises dans la prospérité du pays.

Sans entreprises, pas de croissance. Sans croissance, pas d’emploi. Et sans emploi, pas de modèle social,

rappellent les signataires. Et d’ajouter :

Le consentement à l’impôt, oui. La spoliation, non. Trop, c’est trop. 

Selon eux, préserver l’entreprise revient à « défendre l’intérêt collectif », et leur exaspération traduit un sentiment d’urgence face à ce qu’ils perçoivent comme une menace pour la souveraineté économique nationale. Ils affirment que :

Certaines mesures envisagées pourraient contraindre des dirigeants à vendre une partie de leur entreprise pour payer l’impôt ,

situation qu’ils qualifient de « dramatique ».  

Appel à la responsabilité politique  

Enfin, les patrons adressent un message clair aux parlementaires : ils appellent à replacer l’économie réelle au centre des débats et à éviter les « idées populistes ».

Avant toute nouvelle augmentation de la fiscalité, ils prônent une révision de la dépense publique afin de renforcer l’efficacité de l’État.  

Les signataires de la tribune concluent :

La France mérite mieux. Nous voulons y contribuer, comme nous l’avons toujours fait – mais pas sans vision, pas sans cohérence, pas sans confiance.    

Emmanuelle Bourdy pour The Epoch Times.

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