Daniel Guichard, chanteur engagé … pour les Français !

Publié par le 5 Déc, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Daniel Guichard, chanteur engagé … pour les Français !

« Dans son vieux pardessus râpé
Il s’en allait l’hiver, l’été
Dans le petit matin frileux
Mon vieux

Y’avait qu’un dimanche par semaine
Les autres jours, c’était la graine
Qu’il allait gagner comme on peut
Mon vieux … »

C’est avec les deux premiers couplets de cette très belle chanson de Daniel Guichard que j’ai choisi d’introduire cet article qui rapporte l’interview du chanteur par la Gazette du tocsin.

Vous verrez, cela change des habituels propos convenus et bien-pensants que tiennent la plupart des artistes qui voient des petits anges là où il n’y a que des délinquants.

Dans cette interview, deux faits divers qui défient le bon sens sont évoqués :

  • Les squatteurs protégés par la Justice,
  • L’abattage autoritaire et inutile de troupeaux de bovins.

Deux thèmes qui montrent le fossé qui se creuse de plus en plus entre la justice, les lois et le bon sens populaire.

Voici donc cet article de la Gazette du Tocsin :

Squat, abattage : « On veut les noms des responsables ! »

Accompagnés d’un Daniel Guichard particulièrement remonté, Régis de Castelnau et Alexandre Langlois reviennent sur l’affaire Karine Lellouche et l’abattage de 82 vaches dans le Doubs. Deux affaires qui incarnent, selon eux, la dérive répressive et autocratique de l’État.

Ce qui met Guichard hors de lui, c’est l’impunité : « Quel préfet a décidé ? quel officier était là ? quel responsable au ministère ? » Il veut savoir si « l’anonymat les protège ». Pour lui, ces décideurs ont « une femme, des enfants … ils doivent avoir honte ». Il réclame qu’on cesse de se cacher derrière « le système » : « Qu’on mette leur nom, que leurs proches leur demandent : « Tu n’as pas honte ? ». Sa colère vise une caste protégée, sans conscience, jamais confrontée ni à ses victimes ni à ses responsabilités.

Dans l’affaire Lellouche, une propriétaire condamnée tandis que le squatteur touche des indemnités, De Castelnau dénonce « une justice politique » : procédures interminables, préfets passifs, juges acharnés contre ceux qui se défendent. Il fustige « la lâcheté des parlementaires » incapables de voter une vraie loi anti-squat et confie qu’il fait ce métier parce qu’il « ne supporte pas l’innocence bafouée ».

Les images du Doubs parlent d’elles-mêmes : neuf camions de gendarmes, gaz lacrymogènes, 82 vaches abattues sur simple arrêté préfectoral. Clémence évoque « des images de guerre civile ». Langlois rappelle que ces gaz, « classés mortels par l’agence européenne », se dégradent « en cyanure ». Le contraste est brutal : la France sermonne la Géorgie sur ses méthodes alors qu’elle fait pareil chez elle.

Langlois situe ce basculement vers 2014, aggravé sous Macron : « Il n’y a plus de politique, juste la force : “on va vous cogner” ». Blindés Centaure contre tracteurs, menaces de tir à balles réelles, budgets détournés vers le répressif : autant de signes d’un État qui ne dialogue plus. De Castelnau résume : « Le millefeuille de chaos gonfle… et ça va exploser ».

Guichard et Langlois voient dans ces dérives le produit d’un État remodelé par Macron. « Emmanuel Ier a changé le cycle des préfets, fait le ménage chez les ambassadeurs », dit Guichard. Langlois ajoute : « Il a détruit le corps diplomatique … on vit désormais dans le fait du prince ». Les préfets deviennent des exécutants politiques, symbole d’un pouvoir centralisé, sans contrepoids. D’où ce sentiment qu’en France aujourd’hui, les honnêtes gens sont réprimés, pendant que les responsables, eux, restent invisibles.

La Gazette du tocsin.

Voici la vidéo associée au texte précédent :

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