C’est Macron qu’il faudrait labelliser … en noir !

Publié par le 5 Déc, 2025 dans Blog | 0 commentaire

C’est Macron qu’il faudrait labelliser … en noir !

L’Elysée sort rincé, laminé, totalement ridiculisé de l’affaire de la labellisation des médias qu’il a proposée !

Après la diffusion de cet hallucinant clip vidéo anti-CNews qui a été qualifié avec pertinence par David Lisnard de :

premier communiqué du ministère vide la vérité,

après le spectacle de cette cohorte de ministres dépêchés dans les médias pour éteindre le feu, Macron a tué lui-même son projet de bâillonnement des oppositions !

Macron a tendu à CNews un énorme bâton pour se faire battre et la chaine en a fait des tonnes et occupé des dizaines d’heures d’antenne.

Le clip de l’Elysée ayant été vu 5 millions de fois, gageons que l’audience de CNews n’a pu en sortir que dopée !

Voici un tweet de l‘Observatoire du journalisme qui rapporte l’excellente chronique de Wandrille de Guerpel, journaliste à l’Incorrect et auteur de l’ouvrage : Le vrai coût du progressisme.

Le journaliste @wdeguerpel à propos de la « labellisation » des médias voulue par Emmanuel Macron :

J’ai toujours eu un faible pour les hommes qui prétendent contrôler le monde parce qu’ils sont incapables de contrôler leur propre angoisse. Emmanuel Macron, par exemple. Le voilà qui annonce, l’œil humide comme un étudiant de l’ENA un soir de concours raté, qu’il faut « mieux contrôler les médias ». Entendre : mettre un collier GPS à CNews, ce chenapan de canal qui ne s’agenouille pas assez bas devant Jupiter.

À ce stade, ce n’est plus une présidence : c’est une psychothérapie en direct. On sent chez lui le gamin surdoué qui a tout eu trop tôt, trop vite, et qui découvre soudain que les Français – ces ingrats – allument CNews plutôt que son dernier édito sur le site de l’Elysée. Un peuple infidèle. Un peuple qui ne lit plus les communiqués officiels. Quel affront !

Alors, évidemment, il dégaine la grande idée : mettre “de l’ordre” dans la jungle médiatique. Ce qui, dans sa bouche, sonne comme quand un enfant annonce à ses parents qu’il veut “dresser” le chat. Le chat, c’est CNews. Ça griffe, ça miaule, ça dit des vérités qui dérangent. Et de temps à autres, j’ai la joie d’y intervenir. C’est peut-être pour ça qu’il veut fermer la fenêtre.

Macron, c’est Louis XIV qui aurait binge-watché Black Mirror. Il rêve de chaînes bien repassées, de journalistes qui sentent la crème Nivea républicaine, d’experts interchangeables qui répètent “tout va bien” pendant que le carrelage de la France se fissure.

Mais voilà : la France aime le désordre, surtout quand on lui interdit. Plus Macron dit : « N’écoutez pas CNews ! », plus les téléspectateurs montent le son comme on monte le volume d’une chanson interdite dans une soirée étudiante.

Chaque fois qu’un pouvoir veut contrôler la presse, c’est qu’il ne contrôle plus la réalité. Et la réalité, en ce moment, c’est un mauvais roman de Houellebecq : des émeutes qui ressemblent à des tournages ratés, des policiers fatigués comme des pères de famille, des ministres qui jonglent avec les éléments de langage comme des apprentis jongleurs dans un cirque de province.

Alors, quand Macron décide de s’en prendre à CNews, on a un peu l’impression de voir quelqu’un engueuler son thermomètre parce qu’il a de la fièvre. Cela dit, je le comprends presque. Ça doit être pénible d’être président en 2025 : tout vous échappe. L’école, la sécurité, les élections, même votre propre camp. Le seul endroit où tout marche encore, c’est votre compte Instagram. Alors vous cherchez un endroit où taper pour prouver que vous existez encore.

Et CNews, c’est parfait : ça parle fort, ça parle vrai, ça parle France.

C’est donc évidemment ce qu’il faut faire taire. Mais la France n’aime pas qu’on lui coupe le son. Elle préfère les disputes, les éditos qui se contredisent, les invités qui s’enflamment, les chroniqueurs qui osent encore prononcer les mots interdits. Elle préfère la vie, en somme.

Alors oui, Monsieur le Président, continuez. Continuez à vouloir « réguler » ceux qui ne pensent pas comme vous. Continuez à brandir la liberté d’expression comme on brandit un extincteur dans une maison déjà brûlée. Pendant ce temps, nous, sur CNews, nous continuerons de parler. Parce que c’est encore la meilleure manière d’aimer ce pays : lui dire la vérité, même quand elle abîme la moquette du pouvoir.

Et parce que, je vous le dis sans animosité, cher Emmanuel : si vous détestez à ce point l’opinion, c’est peut-être que vous avez peur d’en avoir une qui vous échappe.

Wandrille de Guerpel.

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