Les troupeaux victimes de la dictature sanitaire de l’UE

Publié par le 6 Déc, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Les troupeaux victimes de la dictature sanitaire de l’UE

Un humoriste a posé la question :

« Si un député européen est malade,
est-ce qu’on abat tout le Parlement ? »

Un humoriste sans doute aux racines provinciales qui a vu de près les conséquences d’une directive inconséquente de l’Union européenne en matière de santé des troupeaux.

On avait déjà vu, pendant le covid, les conséquences calamiteuses de la prise en main, totalement illégale, de la crise par Ursula von der Leyen, que tous les chefs d’Etat européens avaient laissé faire.

Mais dans le domaine de la santé animale, les directives européennes sont encore plus folles.

En voici un très récent exemple rapporté par cet article de France-Soir. J’ai déjà évoqué ce problème mais il ne semble pas intéressé les chaines d’info. Pourtant, ce qu’impose l’Union européenne semble aberrant :

  • On abat des troupeaux vaccinés, avec un vaccin réputé efficace, dès qu’un seul bovin semble malade.
  • Les symptômes de la bête malade  peuvent être liés au vaccin mais on refuse aux éleveurs une expertise de levée de doute !

D’où la question : ce qui se cache derrière cette directive, n’est-ce pas la volonté d’anéantir l’élevage pour réduire la production de gaz à effet de serre ou pire l’objectif de favoriser l’importation de viande après la signature du Mercosur ?

Bien sûr, au lieu d’investiguer pour répondre à cette question, on préfèrera la traiter de complotisme !

Abattage de vaches vaccinées :
une politique sanitaire plus qu’à bout de souffle

L’abattage forcé de 83 vaches vaccinées dans le Doubs, le 2 décembre 2025, a révélé un paradoxe devenu explosif : si l’État exige la vaccination contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), elle continue néanmoins d’appliquer un abattage systématique du cheptel, même lorsque les animaux sont protégés, et ce lors d’un seul cas dans le troupeau.

Une véritable doctrine sanitaire quasi sectaire

Alors que la DNC progresse depuis l’été 2024, la France applique mécaniquement le protocole européen : vaccination en zone touchée ; interdictions de mouvements ; abattage total dès qu’un cas apparaît.

Cette approche, pensée pour une maladie alors peu connue en Europe, apparaît aujourd’hui déconnectée de toutes données de terrain : les vaccins fonctionnent, les mortalités restent inexistantes, et la transmission semble pouvoir être contrôlée autrement que par la destruction complète des troupeaux.

Cette affaire du Doubs, véritable disproportion dogmatique, pose problème

À Pouilley-Français, le troupeau était entièrement vacciné depuis un mois. Malgré cela, la préfecture ordonne l’euthanasie de tous les animaux, mais pas que !

Les éleveurs demandent d’attendre la justice. Réponse : 175 gendarmes et CRS déployés à l’aube, routes bloquées, accès filtrés — un dispositif digne d’une opération contre le grand banditisme, pas d’une intervention sanitaire.

Cette brutalité d’État nourrit un sentiment croissant de perte de contrôle, ne maîtrisant plus aucun secteur, avec comme seule réponse, la force. La perte de crédibilité scientifique s’amplifie de jour en jour ici comme aux pires heures du covid.

Une profession poussée à bout, mais jusqu’où ?

Entre normes contradictoires, pertes économiques abyssales et décisions arbitraires, le monde paysan y voit un symbole : celui d’une administration qui n’écoute plus et applique des protocoles « quoi qu’il en coûte », même lorsque leur pertinence est contestée, pénalisant un peu plus chaque jour les citoyens qu’ils sont, sans la moindre empathie, avec froideur. 

Si l’abattage du Doubs n’est pas un incident isolé, il est le révélateur d’un modèle sanitaire qui doit être revu, faute d’alimenter encore davantage la colère montante d’un secteur plus que  fragilisé. Chercherait-on l’embrasement des campagnes que l’on ne ferait pas autrement.

Les blindés « Centore » de la gendarmerie sont là… mais face à la vindicte paysanne, ses tracteurs par milliers, et cette ruralité qui n’a presque plus rien à perdre, ils ne pèsent pas lourd.

France-Soir.

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