L’envoi, au tout début du rassemblement des éleveurs dans une ferme de l’Ariège, des blindés Centaure et d’un hélicoptère lanceur de grenades lacrymogènes restera comme une tâche indélébile dans les mandats de Macron.
Son immobilisme face aux racailles de banlieue, sa tiédeur face aux narcotraficants, et sa grande fermeté face à des paysans qui ne menaçaient personnes, qui ne détruisaient rien, a, une fois de plus, illustré ce deux poids, deux mesures ignobles, signature de la Macronie :
Faible avec les forts et forte avec les faibles !
Quelle différence entre Bruno Retailleau et Laurent Nuñez, qui, définitivement, n’est pas à la hauteur du poste qu’il occupe. Au point de proférer ce mensonge éhonté consistant à justifier l’envoi des Centaure pour contrer une infiltration de l’ultra-gauche, qu’aucun des observateurs indépendants, présents sur place n’a pu confirmer !
Voici un article de la Gazette du tocsin qui évoque ce triste événement :
« On a mis face à face les deux professions qui se suicident le plus. »
Une ultime chronique police-justice, entre rires et larmes, pour Alexandre Langlois et Régis de Castelnau.
Alexandre Langlois a craqué ce matin. Après avoir entendu le témoignage recueilli par Clémence d’un père de famille vigneron, incapable de se verser un salaire ni de nourrir ses enfants malgré plus de dix années passées à trimer quatre-vingts heures par semaine, notre ancien policier a fondu en larmes :
Je pense à ma femme, qui dirige une exploitation semblable à celle de ce monsieur. Entre policiers et paysans, le gouvernement a mis face à face les deux professions qui se suicident le plus.
Un cri du cœur ô combien sincère, qui résume à lui seul la perversité de la politique de division menée par nos élites.
Avant cela, nos deux chroniqueurs police-justice s’étaient employés à démonter un à un les mensonges répétés à l’envi par le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, à propos de la manifestation paysanne en Ariège. Celui-ci maintient mordicus depuis une semaine que le mouvement était infiltré par l’ultragauche, que les forces de l’ordre ont reçu des cocktails Molotov et surtout qu’aucun gendarme n’a refusé d’obéir aux ordres de charger les paysans. Manque de chance, les caméras de Tocsin sur place montrent exactement le contraire. Et si cela ne suffisait pas, le JDD a confirmé que des sanctions avaient été prises contre sept gendarmes mobilisés sur la ferme du Mouriscou. Sept, comme le nombre de ceux qui ont déposé les armes devant Pierre-Guillaume Mercadal avant d’entonner La Marseillaise.
Concernant les accusations d’infiltration par l’ultragauche, là encore, aucun média présent sur place n’a relevé le moindre élément probant. De quoi faire fulminer Régis de Castelnau :
On n’a pas à se justifier de ces accusations, portées par une caste qui détruit le pays depuis quarante ans.
Le même Régis se montrait réservé quant à l’obéissance des gendarmes mobiles aux ordres iniques de leur hiérarchie :
Depuis les Gilets jaunes jusqu’à hier, en passant par le Covid, les gendarmes se sont illustrés par leur soumission au pouvoir. Il va falloir que cela change.
Et notre avocat de rappeler aux uniformes bleus le courage inouï du 17e régiment d’infanterie, qui, en 1907, avait refusé d’ouvrir le feu sur les vignerons en révolte dans le Midi. Un pied de nez au monde politique, illustré par la chanson Gloire au 17e, interprétée par Régis de Castelnau en direct pour conclure la chronique !
Voici la vidéo de l’interview :




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