Une juriste descend en flammes le totalitarisme européen

Publié par le 24 Déc, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Une juriste descend en flammes le totalitarisme européen

Dans un article précédent :

l’Union européenne sur les traces du totalitarisme

je dénonçais décision totalitaire de l’Union européenne de sanctionner deux personnalités Xavier Moreau, l’animateur du site Stratpol et Jacques Baud un analyste du renseignement suisse sans autres formes de procès.

Ces deux hommes sont interdits de séjour en Europe et leurs comptes bancaires sont bloqués dans certains pays !

Et pour quelle raison ? Parce qu’ils tiennent tous deux un discours qui contredit le narratif officiel de l’Europe sur la guerre en Ukraine.

Xavier Moreau et Jacques Baud

Je suis régulièrement les interventions de Xavier Moreau qui rend compte de l’état du front ukrainien depuis le début de la guerre. Force est de constater qu’il n’a fait que décrire la réalité du terrain alors que nous avons été l’objet d’une propagande intensive des grands médias qui nous promettaient régulièrement l’écroulement de l’armée russe.

Je connais moins Jacques Baud lui aussi victime du totalitarisme de l’UE.

Voici un tweet de la juriste Michelle Cailler qui analyse, sous l’angle purement juridique, la condamnation de Jacques Baud.

Rappelons que l’Union européenne est censé respecter les valeurs qui l’ont fondée et au premier rang desquelles figure la liberté d’expression.

La Chute du Droit Naturel « L’affaire Jacques Baud »

Symptôme d’un basculement de civilisation

Michelle Cailler

Par Michelle Cailler Juriste, Fondatrice de Themisia Gioia (http://themisia-gioia.org)

Quand la loi perd son intégrité …

L’affaire Jacques Baud dépasse le cadre d’un simple scandale politique ; elle met en lumière une rupture profonde dans notre relation au droit et à la vérité.

Un citoyen suisse, ancien colonel, expert reconnu au sein de l’ONU et collaborateur de l’OTAN, est soumis à des sanctions financières et à une interdiction de territoire par l’Union européenne, non pas en raison d’actes criminels, mais à cause de ses analyses sur le conflit en Ukraine.

Aucune procédure judiciaire, aucune audience, aucun juge, aucune défense véritable : une simple décision administrative lui enlève ses revenus et ses droits fondamentaux.

D’un point de vue juridique traditionnel, cela enfreint déjà des principes fondamentaux tels que :

  • le droit à être entendu,
  • la présomption d’innocence,
  • le droit à un recours effectif.

Cependant, au-delà du droit positif, une menace plus grave pèse sur la légitimité de l’ordre juridique. Lorsque la loi ne sert plus la justice, elle devient un outil de pouvoir au service de l’oppression. Droit naturel face à la loi de la force !

La tradition du droit naturel, qui va d’Aristote à Rousseau en passant par le jusnaturalisme moderne, rappelle une vérité essentielle : il existe des droitsqui ne sont pas octroyés par l’État, mais qui émanent de la dignité humaine elle-même. Parmi ces droits figurent :

  • le droit à la vérité (ou, au minimum, à la quête authentique de la vérité),
  • le droit à la liberté de pensée et d’expression,
  • le droit de ne pas subir de pertes économiques en raison de ses opinions.

Sanctionner un homme parce qu’il propose une lecture différente d’un conflit, fondée sur des sources occidentales publiques, ce n’est pas « lutter contre la désinformation », c’est « criminaliser la diversité d’opinion ».

À partir de là, nous ne sommes plus dans un État de droit au sens fort du terme, mais dans un système qui utilise la forme juridique pour imposer un récit officiel. Le message sous-jacent est limpide :

Tu es libre de penser… tant que tu partages notre point de vue.

La Suisse : de rempart des libertés individuelles à complice muette

La Suisse a historiquement été bâtie sur une compréhension proche du droit naturel : des droits jugés inaliénables, une méfiance à l’égard des autorités centrales, et une forte souveraineté populaire.

Face à la sanction infligée à un citoyen suisse par une puissance étrangère, sans procès ni défense, quelle est la réaction du Conseil fédéral ? Il choisit le silence. Ce silence n’est ni neutre ni anodin. Il signifie en creux : qu’un État étranger peut détruire la vie d’un Suisse pour ses idées, et que le gouvernement suisse n’ose plus le défendre.

Pourquoi cette inaction ? Parce que la Suisse se retrouve désormais piégée dans un cercle vicieux :

  • 50 à 60% de la législation suisse est d’ores et déjà influencée ou alignée sur le droit européen ;
  • les accords bilatéraux III prévoient une adoption dynamique (comprendre « automatique ») du droit de l’UE, avec des mesures de rétorsion (nommées « compensation ») en cas de refus.

Autrement dit : plus la Suisse s’aligne, moins elle peut invoquer ses propres principes. Un État qui n’ose plus défendre ses citoyens par crainte d’un partenaire économique a déjà sacrifié une part essentielle de sa souveraineté.

Le nouveau blasphème : penser autrement que l’OTAN

Le point philosophique central est le suivant : la pensée stratégique indépendante devient un tabou politique. Ce que l’on reproche à Jacques Baud n’est pas de mentir, ni d’inventer des faits, ni d’appeler à la haine, mais :

  • de contester la narration dominante sur l’Ukraine,
  • d’expliquer que certaines décisions occidentales prolongent la guerre,
  • de rappeler que la réalité militaire ne s’aligne pas nécessairement avec le discours politique.

Michelle Cailler Juriste, Fondatrice de Themisia Gioia sur X.

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