Les Fake News : un tropisme de gauche ?

Publié par le 7 Jan, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Les Fake News : un tropisme de gauche ?

Avez-vous remarqué que, neuf fois sur dix, ce sont des gauchistes qui dénoncent des Fake News ?

A gauche, on vous dira que c’est normal puisque toutes les fausses informations sont émises par ces salopards de fascistes et de racistes de droite et d’extrême droite !

Il n’en est rien !

En vérité, c’est le concept même de Fake News qui est fallacieusement déformé par la gauche progressiste.

Pour elle, une information est fausse juste quand elle s’écarte de la pensée de gauche !

C’est surtout quand elle est au pouvoir que la gauche manipule le plus la notion de Fake News. Dans ce cas, la pensée de gauche devient la pensée officielle !

Durant la crise du covid, la Macronie a sans arrêt dénoncé les Fake News qui étaient pourtant seulement des mises en doute de la politique sanitaire du pouvoir. D’ailleurs, aujourd’hui, on se rend compte que les Fake News du genre :

  • les masques ne servent à rien,
  • le virus n’est pas dangereux pour la majorité de la population,
  • le vaccin est inefficace et n’empêche pas la transmission,
  • le vaccin n’a pas été suffisamment testé,
  • Il y a de nombreux effets secondaires des vaccins.

se sont toutes avérées exactes !

L’idée de cet article m’a été donnée par un texte paru sur le site Slate portant sur l’existence de Fake News sous la Révolution française.

Dès l’introduction, on note que pour Slate une Fake News ne peut être que de droite. Extraits :

Avant Donald Trump ou les antivax à notre époque, les fausses informations …

Un peu plus loin :

À la fin du XVIIIe siècle, pas d’internet ou de réseaux sociaux pour être bombardé d’inepties en tout genre (coucou Elon Musk).

Forcément quand on se sait (ou croit) dans le Camp du Bien, on ne peut imaginer que les mensonges viennent de son camp !

Dans le temps, le site Slate était très intéressant, mais il a viré sa cutie à gauche et son contenu s’en ressent ! Mais n’étant pas rancunier, je consens à vous livrer le reste de l’article de Slate :

Comment les fake news ont-elles
façonné la Révolution française ?

L’arrestation des Girondins avant leur procès puis leur condamnation à mort par la guillotine, le 30 octobre 1793. Gravure du XIXe siècle. | ©PrismaArchivo / Leemage via AFP

Les fake news ne sont pas propres à notre époque. Tout au long de notre histoire, les fausses informations ont circulé, tronquant la réalité et déformant les récits. La désinformation a même parfois joué un rôle pour le moins inattendu. À la Révolution française, par exemple, les fake news ont littéralement participé à changer le cours des événements.

À la fin du XVIIIe siècle, pas d’internet ou de réseaux sociaux pour être bombardé d’inepties en tout genre (coucou Elon Musk). Non, à l’époque, l’heure était aux rumeurs, au colportage. En un rien de temps, une fausse information, même lâchée par un ivrogne dans une taverne, pouvait circuler de ville en ville, surfant sur une vague de peur et de confusion propre à la fin du siècle.

Résultat: certaines de ces fake news ont jeté, malgré elles, les graines de la plus grande révolution de notre histoire, avant de consolider la République naissante.

De la Grande Peur aux massacres de Septembre

L’une des principales fausses rumeurs de l’époque fut celle qui restera connue sous le nom de Grande Peur. À l’été 1789, une vague de panique se propage à travers les campagnes françaises. Des rumeurs infondées circulent, affirmant que des brigands, parfois envoyés par des nobles réactionnaires, s’apprêtent à piller les villages pour rétablir la monarchie absolue.

Pas prêts à se laisser faire, les paysans décident alors de s’organiser en milices locales pour défendre leurs communautés. Les petites gens prennent les armes et attendent de pied ferme. Personne ne viendra, les raids des brigands et des nobles n’étaient qu’une fake news des plus éhontées. Cette fausse rumeur s’avéra pourtant bien utile à la révolution naissante: elle participa à créer une mobilisation sans précédent dans les campagnes, renforçant la solidarité et dissuadant de potentielles menaces qui auraient pu fragiliser les nouveaux acquis.

Quelques années plus tard, une autre fake news, aux conséquences plus funestes cette fois-ci, permit à la Révolution française de faire «table rase». Entre le 2 et le 4 septembre 1792, des rumeurs concernant un complot de prisonniers royalistes, qui cherchaient à s’emparer de la ville de Paris en l’absence des défenseurs partis au front, ont conduit à de tristement célèbres massacres. Entre 1.100 et 1.400 prisonniers sont exécutés par la foule en colère. Un acte initié par une fausse information, qui dissuada finalement tous les ennemis de la Révolution d’attaquer la capitale. Préventif.

(Déjà) un outil de pouvoir

Les fausses nouvelles ne se sont pas seulement limitées aux rumeurs populaires. À la fin du XVIIIe siècle, les politiciens, eux aussi, savaient utiliser les fake news à bon escient.

L’un des exemples les plus criants reste les accusations de fédéralisme portées contre les Girondins par les Montagnards, deux groupes politiques majeurs pendant la Révolution française. Ces accusations reposaient largement sur des informations exagérées, voire totalement fausses. À la fin du mois d’octobre 1793, elles ont conduit à l’arrestation, la chute politique et la mort des Girondins, issus de la bourgeoisie provinciale et considérés alors comme modérés. Cette manœuvre a finalement permis aux Montagnards de centraliser le pouvoir, consolidant ainsi l’unité de la République face aux menaces extérieures.

D’autres rumeurs ciblaient directement la monarchie. Tout au long de la Révolution française, Louis XVI, qui avait encore toute sa tête, était régulièrement accusé de vouloir secrètement fuir Paris pour rejoindre les troupes contre-révolutionnaires. Certaines rumeurs assuraient même qu’il était déjà parti! Tout le monde était alors sur le qui-vive.

La rumeur devint réalité en juin 1791, mais le roi n’alla finalement pas bien loin, reconnu dans sa fuite à Varennes-en-Argonne (Meuse) par un maître de poste attentif. Jusqu’à sa décapitation, les rumeurs d’une énième fuite du roi resurgissaient souvent, ce qui participa à augmenter sans cesse la surveillance du souverain déchu, empêchant ainsi toute nouvelle tentative.

Ernest Ginot pour Slate.

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