Les médias et la gauche ne voient que les victimes racisées

Publié par le 5 Mai, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Les médias et la gauche ne voient que les victimes racisées

On a déjà observé ce phénomène chez les néoféministes.

Elles sont atteintes d’une sorte de daltonisme qui fait que, parmi les victimes de viol ou de harcèlement sexuel, elle ne voit que les personnes à peau sombre.

Ce daltonisme a un effet symétrique sur les agresseurs !

Ces néoféministes ne voient pas du tout les agresseurs racisés alors qu’elles distinguent parfaitement les blancs !

La plupart des médias et la gauche, LFI en tête, semblent souffrir des mêmes troubles.

On les voit défiler dans la rue pour soutenir les victimes racisées mais ils hurlent à la récupération politique dès qu’un parti manifeste en soutien à une victime française !

En complément de mon précédent article :

Sarah Knafo « éparpille » France Inter « façon puzzle » !

Voici un article du Club de Valeurs actuelles qui dénonce ce travers gauchiste :

Morts de Lorène et d’Aboubakar :
entre occultation et récupération

Rarement peut-être avons-nous ressenti aussi fort que cette semaine le régime de fiction dans lequel le monde politico-médiatique tente désormais de nous faire vivre, explique notre chroniqueuse Ève Vaguerlant. Une réalité parallèle aux antipodes de ce que vivent vraiment les citoyens français.

La mort d’une élève de 15 ans le jeudi 24 avril dans un lycée privé de Nantes a rapidement été effacée dans l’actualité de notre pays par celle d’un jeune Malien le lendemain dans une mosquée du Gard. Presque tout le monde aura entendu le nom d’Aboubakar, mais peu de gens connaîtront celui de Lorène. Lui aura eu droit à une minute de silence à l’Assemblée, quand elle n’aura fait l’objet d’aucun hommage national, pas même au sein de la communauté éducative. Pour la première fois, une élève française a été tuée au sein d’un établissement scolaire, plus précisément massacrée de 57 coups de couteaux dans sa salle de classe, au milieu des autres élèves qui se sont enfuis de peur, et l’Éducation nationale n’a pas même daigné communiquer officiellement sur le sujet à ses agents en dépit du traumatisme évident qu’il constitue pour la communauté éducative, prouvant une nouvelle fois que notre école n’est plus depuis longtemps le « sanctuaire » qu’elle est supposée être.

Silence de l’institution, silence des syndicats enseignants qui sont aux abonnés absents comme chaque fois qu’il s’agit des violences scolaires, et silence des médias.

On ne veut pas voir la mort de Lorène car elle nous fait trop peur.

Des professeurs étaient déjà morts au sein de l’école française sans que cela déclenche de grèves ni de manifestations ; nous comprenons maintenant que ce sont nos enfants eux-mêmes qui peuvent y être tués par des désaxés armés de couteaux, et cela, nous refusons de le voir.

Les seuls à avoir évoqué de nouveau cet événement dans les jours suivants ont été les militants de la France Insoumise. D’après eux, la mort de Lorène comme celle d’Aboubakar manifesteraient la montée de la menace d’extrême-droite dans notre pays : la première aurait été victime d’un jeune néo-nazi, le second aurait succombé aux coups d’une « islamophobie » ambiante dans notre pays. Le week-end dernier, nous avons ainsi assisté médusée à la démonstration de force de l’extrême-gauche, laquelle s’est saisie sans aucune vergogne de ces deux événements pour se mettre en avant à travers diverses manifestations « contre l’islamophobie », s’affichant avec la famille du jeune homme décédé alors même qu’on avait conspué sans relâche ceux qui prétendument ne respectaient pas le « temps du deuil » de la famille lors de la mort de Philippine.

Durant tout ce week-end, nous avons assisté à rien de moins qu’une forme de délire collectif, tant la lecture des événements imposée par les militants de LFI distordait le réel, sans pour autant faire l’objet de correctifs dans les médias, lesquels se sont généralement empressés de reprendre son discours sur « l’islamophobie », eux qui sont pourtant si amateurs de « fact-checking » et d’accusations de récupération politique lorsqu’il s’agit de militants de l’autre bord.

On est encore bien au-delà du populisme, de la démagogie et de la récupération politique ; on est dans le mensonge pur et simple.

Ce qu’a fait LFI à cette occasion va pourtant bien au-delà de la simple récupération puisqu’il s’agit d’un complet détournement de l’information. Lorsque des identitaires manifestent leur colère à la mort de Lola ou de Philippine, tuées toutes deux par des personnes sous OQTF, on peut leur reprocher d’instrumentaliser politiquement les faits, mais force est de constater que les faits en question accréditent la lecture qu’ils font des problèmes de la société française. Mais lorsque Jean-Luc Mélenchon verse des larmes de crocodile face à une femme musulmane qui se plaint d’avoir « peur » en France, on est encore bien au-delà du populisme, de la démagogie et de la récupération politique ; on est dans le mensonge pur et simple.

Depuis 2012, l’islam radical a fait en France 273 morts ; le père Hamel, tout comme les paroissiens de la basilique de Nice ont été tués parce qu’ils étaient catholiques ; les Français, enfants compris, qui ont été broyés sur la promenade des Anglais ont été tués parce que Français, parce qu’ils représentaient l’Occident chrétien. Ce sont eux qui ont peur dans certains quartiers où l’État n’a plus de prise, les femmes en particulier ; ce sont les catholiques qui ont peur lors des grands rassemblements. Mais, contrairement aux allégations de LFI, on n’a pas encore vu de catholique intégriste ni de Français identitaire ou raciste se jeter dans les rues sur des musulmans en représailles.

Et lorsqu’un migrant malien, en situation irrégulière, est poignardé lui aussi à 57 reprises dans une mosquée par un fils d’immigrés bosniaques, devenu français par le droit du sol, vivant au RSA, dont le père était arrivé dans notre pays en 2001 avec ses 11 enfants et aurait dû faire l’objet d’une expulsion, ce n’est pas l’islamophobie de la société française qui est en cause. En réalité, cet événement donnerait une fois de plus tort à la gauche immigrationniste qui permet l’importation sur notre sol de conflits communautaires et ethniques. Par ailleurs, la critique grandissante dans certains médias de l’islamisation de notre société, et de l’influence des Frères musulmans en particulier, ne saurait passer pour de « l’islamophobie » ou de la haine raciste, car on est en droit de porter un regard critique sur n’importe quelle religion dans le cadre de la liberté d’expression.

Mais, aux yeux de LFI, Olivier  Hadzovic avait sans doute trop écouté Éric Zemmour et Cyril Hanouna … De même pour le meurtrier de Lorène, au sujet duquel on a répété à l’envi qu’il était un adorateur d’Hitler … Pourtant, dans les deux cas, les motivations des meurtriers, particulièrement floues, auraient dû inciter à la prudence, sans parler de leur profil psychologique. En ce qui concerne le meurtrier de Lorène, dont nos médias se sont empressés de donner le prénom « Justin », alors qu’on n’a jamais su celui des meurtriers d’Elias sous prétexte qu’ils étaient mineurs, et sans préciser qu’il s’agissait de « Justin Adar », sa fascination pour Hitler se double d’angoisses au sujet d’un supposé « écocide », lequel n’est pas précisément un thème d’extrême-droite, et son origine turque par son père doit nous faire nous interroger sur la source de ses sympathies pour le nazisme, dans la mesure où le groupe ultra-nationaliste turc les Loups gris, soutien du président Erdogan, s’inscrit dans une idéologie néo-fasciste et antisémite, distribuant notamment la traduction turque de Mein Kampf.

Il ne s’agit évidemment que d’hypothèses, et le désintérêt général pour la mort de Lorène fait que nous devrons probablement désormais attendre le procès du meurtrier, s’il a lieu en dépit de son profil psychiatrique, pour en savoir davantage sur les influences qui se sont exercées sur ce jeune homme. À ce moment-là, l’indifférence de la société pour cet événement sera désormais quasi complète. Toujours est-il qu’on est loin, avec ce garçon, du prototype du blondinet néo-nazi que fantasment les militants LFI, lesquels semblent voir dans l’affaire de la mort de Lorène une sorte de remake du Elephant de Gus Van Sant.

Rarement peut-être avons-nous ressenti aussi fort que cette semaine le régime de fiction dans lequel le monde politico-médiatique tente désormais de nous faire vivre, instaurant une réalité parallèle aux antipodes de ce que vivent vraiment les citoyens français. Plus la violence grandit dans notre société, et plus ce discours de contre-vérité se radicalise afin de nier l’évidence. Sous prétexte de ne pas « attiser les tensions », on masque la vérité en créant toujours plus de défiance et de complotisme chez certains ; on fait taire les victimes et on victimise ceux dont le combat idéologique menace le plus la cohésion de notre pays.

Que cela soit possible dans une société qui se veut libre et démocratique, voilà qui peut vraiment susciter l’inquiétude et une peur légitime.

Eve Vguerlant pour le Club de Valeurs actuelles.

Merci de tweeter cet article :





Laissez une réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *