
Que se passera t-il, en France, si nous apprenons, dans les prochaines semaines que l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal est décédé dans les geôles algériennes ?
J’ai malheureusement le sentiment que, passée l’indignation du moment, rien de sérieux n’arrivera !
Et que les Français se résigneront une fois de plus … comme ils l’ont fait durant la crise du covid, comme ils le font aujourd’hui en laissant leur président et Ursula von der Leyen jouer les va-t-en-guerre au risque de nous emmener vers la troisième guerre mondiale !
Et pourtant, n’est-ce pas un scandale absolu, une honte infinie, que la France laisse moisir en prison un de ses ressortissants qui l’aime autant et la défend avec tant de courage ?
Quand on pense aux énormes moyens de pression dont dispose la France contre l’Algérie (visas pour particuliers et officiels, transferts de fonds), on doit se poser cette question ;
Quel dossier détient le président Tebboune contre Macron pour lui imposer cet immobilisme ?
Certains avancent une hypothèse :
On sait que l’affaire Brigitte Trogneux passe par Alger puisque Brigitte Macron a indiqué qu’elle avait fait ses études en partie à Alger. Des enquêtes ont montré qu’on ne trouve aucune trace d’elle dans les universités algériennes …
… mais celle d’un certain Jean-Michel Trogneux !
Voici un article de Boulevard Voltaire qui s’indigne avec moi de l’inaction de Macron et la rapproche du refus de LFI de voter un motion demandant la libération de Boualem Sansal :
LFI indigne, Macron impuissant :
l’affaire Sansal, tellement symbolique …
Il y a pire que l’action néfaste de La France insoumise, c’est l’inaction coupable du président de la République.
La journée du 7 mai a montré LFI, en quelques heures, sous son véritable jour : le matin, la sortie du livre La Meute, qui montre clairement en quoi LFI est une secte et en quoi ses membres se comportent d’une manière violente et haineuse, a levé un coin du voile sur les pratiques des nouveaux sans-culottes. L’après-midi, ce sont les Insoumis eux-mêmes qui se sont montrés tels qu’ils étaient – indignes, clientélistes – en votant, à l’Assemblée nationale, contre une résolution demandant la libération immédiate de notre compatriote Boualem Sansal, un écrivain brillant, mais aussi âgé et malade, dont le seul crime a été de dire la vérité sur l’islamisme et l’Algérie. Pour avoir simplement montré le régime algérien tel qu’il était, Boualem Sansal croupit dans une prison et personne n’est foutu de le faire libérer.
La France insoumise a fait son choix : tout sacrifier à la jeunesse des « quartiers », c’est-à-dire à ce mélange d’islamisme bas du front et de culture racaille qui semble être le nouveau substrat culturel d’un peuple que Mélenchon et ses sectateurs rêvent de plus en plus « créolisé ». Antisémitisme à peine maquillé en antisionisme, « convergence des luttes » impossible à tenir dans les faits (qui peut imaginer une manifestation mi-LGBT, mi-Frères musulmans ?), complaisance malsaine pour les délits du quotidien et le narcotrafic – et, désormais, pour plaire à la diaspora algérienne (croient-ils), refus de demander la libération d’un écrivain français injustement incarcéré par une dictature. Où sont-ils, les amis de la liberté, les enfants de Victor Hugo, qui se gargarisent si fort d’être le camp du Bien et de la justice, de l’égalité, de la liberté et d’une fraternité de plus en plus illusoire ?
Macron, ou l’inaction française
Cela dit, il y a pire que l’action néfaste de La France insoumise : c’est l’inaction coupable du président de la République. Emmanuel Macron ne sait pas quoi faire. Ou alors, et c’est bien pire, il le sait et il ne le veut pas. La France continue à distribuer les visas comme des petits pains. Les avoirs des apparatchiks algériens sur le sol français n’ont pas été gelés. Les Algériens peuvent continuer à se faire soigner gratuitement et à bénéficier de la coupable indulgence des accords de 1968, qu’on pense toujours à dénoncer sans jamais le faire.
Éric Zemmour disait, au cours de la dernière campagne présidentielle, que le pouvoir politique français, comme l’Égypte, comme la Tunisie, avait peur de sa propre « rue arabe ». Certains, à l’époque, avaient trouvé ce jugement hâtif, outrancier, politicien. Il n’en était malheureusement rien : c’était bien (c’est encore) de cela qu’il s’agit. Dans Les Bronzés font du ski, Jean-Claude Dusse (Michel Blanc) dit à Popeye (Thierry Lhermitte) : « Je sais pas ce qui me retient de te casser la gueule. » Et Popeye lui répond : « La peur, peut-être. » « Ouais, ça doit être ça », conclut Jean-Claude, décidément veule et minable.
La France est le Jean-Claude Dusse de la diplomatie méditerranéenne et l’Algérie est le Popeye du moment.
Jamais lassée de se faire marcher sur la figure, la diplomatie macronienne va se heurter à un nouveau problème : gonflée de sa propre impunité, l’Algérie vient de lancer une procédure judiciaire contre l’écrivain Kamel Daoud. On sait déjà ce qui va se passer : rien. Peut-être Bruno Retailleau s’égosillera-t-il dans une impuissance devenue tragiquement habituelle. Peut-être y aura-t-il des tribunes (que les journaux de gauche ne signeront pas : la liberté d’expression leur est moins précieuse que, jadis, la pédophilie) ou des projets de loi (que les Insoumis ne voteront pas). C’est tout. Le cas de Boualem Sansal n’est pas seulement un scandale, c’est un symbole.
Arnaud Florac pour Boulevard Voltaire.




Suivre @ChrisBalboa78
2 Réponses à “Boualem Sansal : une honte pour la France”
Avant d’envisager un dossier sur Macron que possèderait Tebboune ou du changement de sexe dans la douleur de sa femme, concentrons-nous plutôt sur les vraies raisons : la nullité de ce président de la République de hasard et l’incompétence de son serviteur du moment au ministère des affaires étrangères.
.. Vous pouvez y ajouter, pour faire bonne mesure, les calculs clientélistes et le comportement infâmant de l’anti-France : islamogauchistes, communistes compris ; mais cela va de soi.