Stop à la « carcérophobie » de la Justice !

Publié par le 15 Mai, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Stop à la « carcérophobie » de la Justice !

La « carcérophobie » est la détestation par beaucoup de juges de l’emprisonnement des délinquants.

En cela, ils ne font que suivre le précepte édicté par la sulfureuse et calamiteuse Christiane Taubira :

« La prison n’est pas la solution, elle est le problème ! »

Une illustration typique de cette « carcérophobie » a été donnée, la semaine dernière, par le coupable de l’agression contre un pompier à Evian-les-bains.

Avec 15 condamnations, il n’avait exécuté que … 6 jours de prison !

J’aimerais rencontrer le juge à l’origine de la quinzième condamnation et lui demander :

à votre avis, combien de temps mettra ce prévenu à revenir devant vous ?

Les Français accusent la justice de laxisme comme en témoigne ce récent sondage CSA pour CNews et Europe 1 :

Voici un article du JDD qui rapporte une étude réalisée par l’Institut pour la Justice qui montre à quel point les chiffres confirment l’opinion des Français :

« Carcérophobie » : une étude choc dévoile
l’étendue du laxisme judiciaire en France

Dans une vaste enquête, l’Institut pour la justice (IPJ) a analysé 98 % des délits sanctionnés en 2022. Verdict :

bien que la peine de prison soit omniprésente dans le Code pénal, son application concrète se marginalise de plus en plus.

Le laxisme judiciaire, un mythe ?

Pas d’après la dernière étude de l’Institut pour la justice (IPJ)… Dans cette enquête choc parue ce vendredi 24 janvier, le think tank a passé au crible 98 % des délits sanctionnés dans l’Hexagone en 2022 à partir des statistiques du ministère. Et le constat est sans appel : la France souffre de « carcérophobie ».

Dominique-Henri Matagrin, ancien président de l’Association professionnelle des magistrats (APM) et auteur de l’étude, explique :

La peine de prison est omniprésente dans le Code pénal, mais, à voir son application concrète, elle fait plutôt figure de sabre de bois, avec lequel le législateur fait de grands moulinets … dans le vide ! Tant la menace qu’elle porte est, si souvent, plus virtuelle que réelle.

Écart entre les peines encourues et prononcées

Ainsi, dans l’immense majorité des cas (plus de 90 % des délits), la prison ferme est minoritaire dans les peines prononcées par les tribunaux. Elle est même ultra-minoritaire (moins d’un cinquième des sanctions prononcées) dans 40 % des délits. Exemple plus concret : si le Code pénal prévoit jusqu’à dix ans de prison pour des actes de violences sur une personne dépositaire de l’autorité publique, dans les faits, l’emprisonnement n’est prononcé que dans 35,8 % des cas – et 86,1 % des condamnations sont inférieures à un an ferme.

L’auteur de l’enquête martèle :

On peut mesurer, infraction par infraction, l’écart considérable entre peine encourue et peine prononcée, mais aussi, la part singulièrement résiduelle du choix de l’emprisonnement pour les sanctionner… Centrale dans la loi, la peine de prison effective est devenue marginale dans la pratique des juges.

Redonner du crédit à la justice

Afin de rompre avec ce laxisme « qui ruine le crédit du système pénal », l’IPJ propose plusieurs solutions. Selon le think tank, l’une des priorités est de revoir les règles du sursis pour que celui-ci soit « crédible et efficace ». Sa révocation « doit être autant que possible effective à la première récidive », insiste par exemple l’auteur de l’étude.

Mais il faut également s’attaquer au système d’aménagement des peines :

Il faut revenir radicalement sur l’évolution contemporaine de la législation, qui, à tous les stades, a organisé le “détricotage” des décisions de justice – et, au premier chef, de celles qui prévoient une incarcération,

détaille l’Institut pour la justice dans son rapport, estimant que :

la plasticité actuelle de la peine doit être strictement limitée pour lui donner son plein sens et toute sa portée.

S’il est de nature à provoquer des ulcères au sein d’une partie de la profession – et notamment au Syndicat de la magistrature –, le constat dressé par l’IPJ semble partagé par une large partie de la population. Pas plus tard qu’en septembre dernier, un sondage CSA pour Le JDD, Europe 1 et CNews révélait que 80 % des Français trouvent la justice trop laxiste …

Lucas Planavergne pour le JDD.

Qu’attend-on pour rétablir les peines-planchers mis en place par Nicolas Sarkozy que François Hollande et Christiane Taubira s’étaient empressés de supprimer ?

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