A droite, ça bouge au parlement européen !

Publié par le 4 Juil, 2021 dans Blog | 1 commentaire

A droite, ça bouge au parlement européen !

La droite la plus bête du monde n’était pas que française !

Au sein de l’Europe, jusqu’à présent, les droites souverainistes n’avaient jamais réussi à se mettre d’accord pour combattre ensemble les forces progressistes et fédéralistes hégémoniques dans les instances européennes, Commission et parlement européen compris.

La lumière est peut-être au bout du chemin avec cet accord entre droites italienne, française et hongroise.

Il était plus que temps alors que la Commission européenne lance une grande offensive contre les démocraties illibérales et notamment contre la Hongrie de Viktor Orban.

Cette information a été évidemment très peu relevée par les médias français, et c’est dans cet article de Boulevard Voltaire qu’on peut la trouver :

Marine Le Pen, Salvini et Orbán réalisent
une « grande alliance » au Parlement européen

Matteo Salvini, Viktor Orban et Marine Le Pen

Alors que certains prédisent le dépérissement du Rassemblement national, pour s’en inquiéter ou pour s’en réjouir, continue son petit bonhomme de chemin. À la veille du congrès qui se tient, samedi et dimanche, à Perpignan, on apprend qu’elle a signé, avec une quinzaine de partis européens, une « déclaration commune », présentée comme le prélude d’une « grande alliance ».

Parmi les signataires, outre Marine Le Pen, figurent , chef de la Lega italienne, Viktor Orbán, Premier ministre hongrois, Jarosław Kaczyński, chef du parti polonais Droit et , Santiago Abascal, patron de Vox en , et Georgia Meloni, dirigeante des Fratelli d’Italia. Ils ont déclaré :

À l’heure où les mondialistes et les européistes, dont Emmanuel Macron est le principal représentant en , lancent la Conférence sur l’avenir de l’Europe, qui vise à accroître le pouvoir des instances européennes, l’accord de ce jour est la première pierre vers la constitution d’une grande alliance au Parlement européen.

Jusqu’à présent, ces partis siégeaient, pour la plupart, dans des groupes différents. Ainsi, le Rassemblement national et la Ligue appartiennent au groupe Identité et Démocratie (ID), Droit et Justice et Fratelli d’Italia sont dans les rangs des Conservateurs et Réformistes (CRE), tandis que le Fidesz hongrois est à la recherche d’un nouveau rattachement depuis qu’il a quitté, en mars dernier, le Parti populaire européen (PPE). Constatant que l’Europe « ne cesse de poursuivre dans la voie fédéraliste qui l’éloigne inexorablement des peuples qui sont le cœur battant de notre  », ils ont décidé de se rassembler pour peser davantage et la réformer.

Il est trop tôt pour savoir quel sera l’avenir de cette alliance. La présidente du groupe des socialistes-démocrates l’a qualifiée « d’extrême droite, populiste et nationaliste », estimant qu’elle « ne durerait pas longtemps » et qu’elle avait « une vision déformée du patriotisme, qui exclut tous ceux qui ne pensent pas comme elle, une menace claire pour l’Europe » – ce qui est, paradoxalement, une façon d’en reconnaître le poids. La leçon immédiate qu’on peut en tirer, c’est qu’un rapprochement est possible entre des partis patriotes. Plutôt que de mettre en avant leurs divergences, ils peuvent s’entendre sur ce qui leur est commun : le rejet d’un super-État européen, le respect de la souveraineté nationale, le refus d’une immigration débridée.

À l’approche de l’élection présidentielle de 2022, est-il utopique d’évoquer l’hypothèse que tous les courants de la droite nationale mettent de côté ce qui les sépare pour élaborer un programme fondé sur ce qui les réunit ? Sans doute faudrait-il que chaque parti, petit ou grand, mette de l’eau dans son vin et ne se croie pas le seul détenteur du salut de la France. Il faudrait aussi renoncer aux petites rivalités personnelles, qui ne font jamais une grande politique, admettre qu’on a rarement raison tout seul et rechercher un compromis tout en sauvegardant l’essentiel. Le jeu en vaut la chandelle car, à force de jouer chacun dans sa cour, on favorise la réélection de celui qu’on prétend combattre, ou de l’un de ses avatars.

Philippe Kerlouan pour Boulevard Voltaire.

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Une réponse à “A droite, ça bouge au parlement européen !”

  1. J’espere que cela sera suivi de reel effets et que ce n’est pas de la poudre aux yeux !

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