Affaire Halimi : la juge d’instruction persiste et signe !

Publié par le 31 Jan, 2018 dans Blog | 0 commentaire

Affaire Halimi : la juge d’instruction persiste et signe !

Un garçon de huit ans, de confession juive, a été violemment agressé par deux jeunes âgés d’une quinzaine d’années à Sarcelles, dans le Val-d’Oise.

L’enfant, qui portait une kippa, a été roué de coups alors qu’il se rendait à un cours de soutien scolaire. Ce mardi soir, le parquet a affirmé que le mobile « antisémite » a été retenu.

Mais attention, la décision du parquet de retenir la circonstance aggravante d’antisémitisme, ne sera pas forcément prise en compte par le juge d’instruction  qui reste souverain en la matière !

Une information toute récente vient de confirmer ce risque dans l’affaire Sarah Halimi, cette femme qui avait été torturée puis défenestrée par un africain musulman, Kobili Traoré, au nom de Allah Akbar !

En effet, la juge d’instruction Anne Ihuellou vient de rejeter, par ordonnance, deux demandes formulées par le parquet de Paris et par les parties civiles :

  • la requalification des faits en acte antisémite,
  • la reconstitution des faits.

Sahah Halimi, la victime d’un acte antisémite

Voici quelques informations concernant ces deux refus extraites d’e l’article de Sarah Cattan paru sur le site tribunejuive.info et intitulé : « La Juge Ihuellou doit revoir sa copie« .

La juge ne retient pas l’antisémitisme

Par ordonnance du 29 janvier, la Juge d’Instruction a trouvé bon de rejeter la demande similaire des parties civiles, qui demandaient par la voix de Maître Buchinger, leur avocat, outre la requalification des faits en assassinat accompagné d’actes de barbarie, qu’elle actât la circonstance aggravante au motif de la religion de la victime.

Lundi donc, la juge Anne Ihuellou a refusé cette requête, au motif que les Parties civiles n’étaient pas fondées selon elle à demander dans ce cadre une requalification de la mise en examen.

Selon Maître Buchinger, la raison invoquée est à interroger. S’il admet qu’en effet les Parties civiles ne sont fondées qu’à demander tout ce qui peut contribuer à ce qu’émergeât la vérité, il fait remarquer qu’à ce jour il n’existe pas de jurisprudence et que peut-être L’Affaire Sarah Halimi sera-t-elle un marqueur en cette affaire.

L’avocat fait ensuite remarquer que 4 mois s’étant écoulés après le dépôt de sa demande d’actes, sans réponse qu’il était de la juge après le dit délai, il a, le 12 janvier, décidé d’en référer à la Chambre de l’Instruction, la seule apte à contester une décision du Juge de l’instruction : Maître Buchinger attend donc sereinement que la Chambre de L’Instruction, juridiction de second degré, statue. Et il n’est guère inquiet.

La juge refuse de procéder à une reconstitution des faits

Concernant le deuxième point d’importance, soit le refus de la Magistrate de procéder à une reconstitution en présence de Traoré, cela risquant de fragiliser et d’altérer l’état de cette pauvre petite chose, l’avocat sourit devant une réponse extravagante qui ne saurait qu’être invalidée par la Chambre de l’Instruction. 

La juge motive aussi son refus en arguant que l’accusé reconnait les faits et que les éventuelles circonstances aggravantes ne sauraient être établies par la reconstitution.

Une attitude de la juge jugée sévèrement par Sarah Cattan

Pour tout vous dire, les façons de faire de la Juge Ihuellou, concernant la manière dont elle traite  l’assassinat en plein Paris et en direct, devant témoins, d’une Juive, me heurtent profondément.

Le monde entier regarde ce scandale français, empreint qu’il est de déni. Un déni peureux. Lâche. Complice avec l’islamisme et l’antisémitisme qui s’installent et prennent fauteuil.

Un déni honteux qui ternit tout un Gouvernement. Son Ministère de la Justice. Sa garde des Sceaux. Ses institutions communautaires. Toutes. Dociles. Au garde à vous. Affidées. Un déni qui en vient à contaminer tout un peuple : Vous. Moi. Tous.

Car lequel de nous ici n’est pas concerné et faut-il être Juif pour l’être : certes non. Pourtant, au-delà de paroles indignées : rien.

Que dans son ordonnance rendue lundi, la juge ait également refusé de procéder à une reconstitution en présence du suspect, au motif qu’il reconnaissait les faits et que les éventuelles circonstances aggravantes ne sauraient être établies par la reconstitution, devrait heurter vivement nos consciences. Nous scandaliser. Nous faire descendre dans la rue.

Comment ? Nous allons tous accepter que Traoré, déclaré apte à participer à une reconstitution des faits, selon un complément du rapport de son expertise psychiatrique qui fut rendu ces jours derniers, serait soudainement exonéré ?

Traoré doit participer à la reconstitution. Entendez bien : l’exonérer de toute reconstitution vaut absolution. L’exonérer de participer à la reconstitution lui évite de répéter les propos antisémites qui ont ponctué le massacre de Sarah Halimi.

La Chambre de l’Instruction a l’honneur de la France entre ses mains. Gageons qu’elle ne peut que dessaisir une Juge qui aura à ce jour manqué de courage. Manqué d’honneur. Qui aura voulu nous aura fait croire que nous journalistes l’aurions agacée à force d’avoir médiatisé cette affaire. Argument irrecevable. Qu’Anne Ihuellou en cherche un autre.

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