
Il se passe quelque chose dans les préfectures !
On dirait que l’activisme du ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, en paroles et parfois en actes, a ruisselé jusqu’aux préfets dont la parole semble se libérer.
C’est le préfet des Alpes Maritimes, Hugues Moutouh qui souligne que la majorité des délinquants sont étrangers. Il ose associer immigration et criminalité ce qui est salué à droite et à l’extrême-droite, et critiqué par la gauche !
Même le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, se lâche au micro de CNews :
Je ne fais pas de lien entre la délinquance et l’immigration mais les chiffres parlent d’eux-mêmes.
Ce qui veut dire qu’en fait, il fait bel et bien ce lien !
Et voila que la préfète du Rhône, Fabienne Buccio, ose pointer l’impunité dont bénéficient les clandestins algériens, comme le rapporte cet article de Causeur :
Impunité algérienne – une grande réussite française
La capitale des Gaules hors de contrôle ? Un « sentiment d’impunité chez des Algériens en situation irrégulière » est dénoncé avec fracas par la préfète du Rhône, Fabienne Buccio, qui affirme que ces derniers représentent une part importante (plus de la moitié) des 60% d’étrangers en situation irrégulière impliqués dans les vols avec violences à Lyon.
Parfois, certains iraient jusqu’à douter que des liens très particuliers, spécifiques, privilégiés, presque chaleureux unissent nos deux pays. Par chance, Madame Fabienne Buccio, Préfète du Rhône et de la Région Rhône-Alpes vient, au cours d’une interview publiée ce mercredi par notre confrère Le Progrès [1], nous apporter sur ce point de précieux éclaircissements.
On n’arrive pas à les expulser
Dénonçant la très forte augmentation ces six premiers mois de l’année des « faits de vols avec violence » sur ses territoires, elle tient à préciser, non sans courage, qu’ils sont commis à 60 % « par des personnes étrangères en situation irrégulière ». Autre information du plus vif intérêt : plus de la moitié de ces 60 % sont des Algériens. En situation irrégulière, répétons-le.
On a actuellement un sentiment d’impunité chez ces Algériens en situation irrégulière qui nous pose problème, insiste-t-elle, là encore avec un certain courage. On n’arrive pas à les expulser.
Voilà bien le lien hyper privilégié que notre pays a réussi à tisser avec les ressortissants de cet autre rivage de la Méditerranée. Cela se résume en quelques mots : « Chez nous, ils sont chez eux », comme aimait à se féliciter François Mitterrand, grand bienfaiteur de la cause migratoire. Ils y sont tellement qu’ils n’ont rien à redouter, semble-t-il, de nos lois, puisque comme le souligne Madame la Préfète, désabusée, même lorsqu’on parvient à les mettre en prison, puis, à la sortie, en Centre de Rétention administrative, quatre-vingt-dix jours plus tard – durée maximum de cette rétention – les revoilà relâchés dans la nature comme si de rien n’était, prêts pour de nouvelles aventures. Elle est pas belle, la vie de ce côté-ci de la grande bleue !
Générosité à sens unique
Les prédicateurs de la générosité géopolitique à sens unique se plaisent à nous expliquer que si nos liens sont si spécifiquement bienveillants, ce n’est au fond que la contrepartie de l’horrible temps de la colonisation où nous avons poussé la barbarie jusqu’à bâtir des écoles, des hôpitaux, des routes, des entreprises, à cultiver d’arides campagnes … Autant de crimes contre l’humanité dûment avérés, comme l’a si justement reconnu en son temps le candidat Macron.
Bien entendu, ce sentiment d’impunité dont jouissent ces délinquants a une tout autre origine : notre faiblesse. Rien d’autre que notre faiblesse. Notre abjecte et délétère faiblesse. Nous en crevons. En son temps un certain Hyde de Neuville, ardent royaliste adversaire résolu mais digne de Napoléon, affirmait :
La faiblesse est peut-être le plus grand des crimes en politique en ce qu’elle permet tous les autres.
Il parlait d’or.
Ces Algériens en situation irrégulière ne font en réalité que reproduire le bel et grand exemple que leur donne leur président, M. Tebboune, qui, à peu près chaque matin et chaque soir, adresse à son homologue français – tout rose du contentement que lui valent les douces paroles du Hamas à son endroit – un magistral bras d’honneur. Ce qui ne serait rien, si ce n’était d’abord le peuple de France que l’insulte visait. Si ce n’était le malheureux Boualem Sansal qui, le premier, abandonné, emmuré dans sa geôle et la maladie, en faisait les frais.
Bras d’honneur servilement relayé par l’homme à tout faire du régime algérien en terre Rhône-Alpine, le consul général. Celui-ci, nous révèle encore Madame la Préfète, « n’ayant délivré aucun laisser-passer (de retour) depuis un an. » En d’autres termes, il fait sa loi. Ni plus, ni moins. Le petit roi de Lyon, c’est lui, braves gens. Quelle réaction face à un tel état de fait, à un tel flux d’humiliations à répétition ?… Certes, du côté de Beauvau et de la Place Vendôme, on va sûrement, une fois de plus, donner de la voix, hausser le ton, vociférer. Malheureusement, nous avons appris de longtemps déjà que, si les chiens de guerre aboient, les chiens couchants aussi …
Dominique Labarrière pour Causeur.
[1] https://www.leprogres.fr/faits-divers-justice/2025/07/30/vols-avec-violence-en-hausse-un-sentiment-d-impunite-chez-des-algeriens-en-situation-irreguliere-estime-la-prefete




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