Les plus anciens se rappelleront du théorème de Pasqua :
« Quand on est emmerdé par une affaire, il faut susciter une affaire dans l’affaire, et si nécessaire une autre affaire dans l’affaire de l’affaire, jusqu’à ce que personne n’y comprenne rien ou que la première affaire ait été oubliée ».
C’est la stratégie que semble avoir adoptée l’Elysée après la « première » affaire du détournement de 2 millions opéré par Brigitte Macron sur la collecte des Pièces jaunes.
C’est ensuite qu’apparait la deuxième affaire, surnommée par dans Causeur :
le « SalesConnesGate »,
qui a vu Brigitte Macron traiter de « Sales connes », des féministes qui avaient perturbé un spectacle d’Ary Abittan.
Une deuxième affaire « pasquaienne » qui sonne comme un diversion à la première !
Et bien sûr, les grands médias, cette fois-ci, en ont fait des tonnes !
Le Canard enchainé a révélé la première affaire dans cet article intitulé :
Brigitte Macron casse la tirelire des Pièces jaunes
Depuis 2022, Brigitte Macron a puisé 2 millions d’euros dans le budget des Pièces jaunes pour donner un petit coup de pouce à e-Enfance, qui lutte contre les violences subies par les mineurs sur Internet. Heureuse coïncidence : cette association est dirigée par Justine Atlan, l’une de ses bonnes amies, par ailleurs trésorière du think tank macroniste Renaissance numérique.
Cette affaire est en grande partie passée sous silence par les grands médias et le Parquet National Financier semble moins prompte à s’emparer de l’affaire qu’avec MM. Fillon, Sarkozy et Mme Le Pen !
Mais la toile s’est enflammée sur cette affaire !
Causeur, justement, a rapporté les faits dans cet article dont voici quelques extraits :
Samedi, des agitées du féminisme dévoyé ont cru malin de troubler le spectacle de l’acteur Ary Abittan, aux Folies Bergères. Elles étaient quatre, courageusement cachées sous des masques à l’effigie de l’acteur. Elles braillaient « Abittan violeur ! » Or, il se trouve que notre homme, qui de fait eut à répondre d’une telle accusation devant la justice, a été purement et simplement innocenté, en première instance comme en appel.
Le jour suivant, dimanche, Brigitte Macron, notre Première Dame, a tenu à assister au spectacle de Ary Abittan. Et, avant le lever du rideau, elle a souhaité le rencontrer en coulisses pour lui manifester son soutien. Elle n’y est pas allée par quatre chemins et n’a pas mâché ses mots. L’acteur lui confiant son appréhension de devoir essuyer une nouvelle agression, elle eut cette formule définitive, cette claque expédiée à la figure des excitées : « S’il y a des sales connes on va les foutre dehors.
Dominique Labarrière pour Causeur.
Cette seconde affaire a bien sûr passionné aussi les internautes avec des dessins pas toujours très délicats …
Note : pour être complet, et, une fois n’est pas coutume, pour comprendre, sinon excuser la manifestation des féministes, il faut savoir que le non-lieu dans l’affaire Ary Abittan a pu étonner au vu de la gravité des blessures dont s’est plainte la jeune femme qui avait porté plainte contre l’acteur. Sur le compte X de l’avocat Juan Branco on trouve un tweet qui rapporte cette affaire troublante.




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