
Jamais je n’ai éprouvé un tel sentiment de honte
vis-à-vis d’un président de la République.
Je n’aimais pas François Mitterrand. Chirac m’a beaucoup déçu et c’est du mépris que m’inspirait François Hollande.
Mais aucun d’entre eux ne m’a honte en abimant à ce point l’image de la France, comme le fait souvent Macron.
Mais, les sondages en témoignent régulièrement, les Français rejettent de plus en plus Emmanuel Macron et nourrissent un sentiment mêlé d’aversion et de honte.
Vis-vis de la communauté juive, de France, d’Israel et du monde entier, j’ai honte de ce président qui :
- a refusé de participer à la marche contre l’antisémitisme,
- condamne plus le gouvernement israélien que les terroristes du Hamas,
- reconnait un Etat palestinien qui n’existe pas et dont les seuls représentants ont massacré plus de 1000 juifs innocents et enlevé 250 d’entre eux !
A l’ONU, à la honte de la reconnaissance de l’Etat palestinien, Macron a rajouté la provocation de sa poignée de main chaleureuse avec l’ancien chef djihadiste Ahmed al-Charaa..
C’est l’objet de cet article de The Epoch Times :
ONU : la poignée de main entre Emmanuel Macron
et l’ancien chef djihadiste Ahmed al-Charaa fait polémique
Alors qu’Emmanuel Macron annonçait devant l’Assemblée générale des Nations unies la reconnaissance officielle d’un État palestinien, une image captée dans les coulisses a déclenché une tempête politique et médiatique en France. On y voit le président français souriant aux côtés du président syrien Ahmed al-Charaa, ancien chef djihadiste.
Le 22 septembre dernier à New York, Emmanuel Macron a prononcé un discours marquant, officialisant la reconnaissance d’un État palestinien par la France. Mais un tout autre moment a retenu l’attention : une photographie diffusée par l’AFP. Sur ce cliché qui a suscité de nombreuses réactions polémiques, le président français salue chaleureusement l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, et Ahmed al-Charaa, leader syrien et ancien dirigeant du Front al-Nosra, groupe classé terroriste par l’ONU, puis du Hayat Tahrir al-Cham (HTS). Issue de l’ex-branche syrienne d’Al-Qaïda, cette organisation islamiste armée syrienne née en 2017 de la fusion de plusieurs groupes rebelles est considérée comme une organisation terroriste par l’ONU.
« Jamais la France n’était tombée si bas »
En déplacement à New York pour la 80ᵉ session de l’Assemblée générale, Ahmed al-Charaa s’efforce désormais d’apparaître comme un président légitime. À cette occasion, il a pris la parole, devenant le premier dirigeant syrien à s’exprimer devant l’ONU depuis Noureddine al-Atassi en 1967. Pour autant, selon certains observateurs et sources américaines, il n’aurait jamais réellement rompu avec des réseaux djihadistes.
C’est pourtant dans ce contexte qu’Emmanuel Macron a été photographié, sourire aux lèvres, en train de saluer le dirigeant syrien, comme l’a capté l’AFP. La diffusion de ce cliché a rapidement déclenché de vives réactions sur les réseaux sociaux.
Jamais la France n’était tombée si bas !
a écrit sur X ce 22 septembre le député RN Frédéric Falcon.
En ajoutant :
Recevoir les félicitations du djihadiste Joulani, devenu président de la Syrie, qui menace chaque jour les minorités, est le déshonneur absolu pour notre nation. Al-Joulani étant l’ancien nom de guerre d’Ahmed al-Charaa.
Dès le lendemain sur le même réseau social l’eurodéputée Marion Maréchal a pointé :
Regardez qui félicite Emmanuel Macron à l’ONU après sa reconnaissance d’un État palestinien : le djihadiste Al-Joulani !
« Ils se disent que Dieu est décidément très grand »
La chercheuse au CNRS Florence Bergeaud-Blackler s’est elle aussi indignée sur X, ce mardi : « Ils se disent que Dieu est décidément très grand. Le Qatar, grand financeur du terrorisme international et des Frères musulmans, et la Syrie, nouvel État islamiste, salués chaleureusement par le président français. »
Ils se disent que Dieu est décidément très grand.
Le Qatar grand financeur du terrorisme international et des Frères musulmans, et la Syrie nouvel état islamiste, salués chaleureusement par le président français.
(Indice : le sens de la poignée de main.) https://t.co/nWs6hlhPxN— Florence Bergeaud-Blackler (@FBBlackler) September 23, 2025
Ahmad al-Charaa et Emmanuel Macron se sont également rencontrés ce mercredi 24 septembre, juste avant une réunion bilatérale organisée en marge de l’Assemblée générale de l’ONU.
Le président français avait déjà reçu le dirigeant syrien à l’Élysée, le 7 mai dernier, une rencontre qui avait provoqué de vives critiques, notamment de la part de Marine Le Pen et Laurent Wauquiez, qui dénonçaient l’accueil d’un « ancien djihadiste » et exprimaient leur consternation, tandis qu’Éric Ciotti parlait de « l’image de la honte et du déshonneur », rapportait Le Monde.
Emmanuelle Bourdy pour The Epoch Times.




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