
Si la droite reconquiert le pouvoir et qu’elle souhaite le garder longtemps – comme l’a si bien fait la gauche – voila quelles devraient être les mesures prioritaires à prendre :
– Privatiser le service public de l’audiovisuel,
– Supprimer ou réduire les subventions aux médias,
– Supprimer les subventions aux syndicats,
– Ouvrir le recrutement des magistrats à la société civile pour la dégauchiser.
Les derniers événements qui ont concerné l’audiovisuel :
- La collusion entre journalistes de l’audiovisuel public et les hiérarques socialistes,
- Le soutien apporté à ces journalistes par la direction de France Télévisions,
- La grossière diversion de la présidente de France Télévisions consistant à qualifier CNews de chaine d’extrême droite,
- L’alerte lancée par la Cour des comptes sur la dérive des finances de l’audiovisuel publiC.
Tout cela justifie largement sa privatisation. Mais le dernier point, d’ordre financier, appelle une question :
Comment se fait-il que la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, ait pu être reconduite pour un troisième mandat ?
La réponse est donnée dans un article de la Gazette du Tocsin qui révèle comment et qui a reconduit Delphine Ernotte à la tête de l’audiovisuel public :
La présidence de France Télévisions
s’est jouée sur le bureau d’Alexis Kohler.
Michel Goldstein, ancien rédacteur en chef à France Télévisions, révèle en exclusivité sur Tocsin les magouilles internes à son ancienne maison.
C’est une nouvelle exclusivité Tocsin qui ébranle encore un peu plus l’image de l’audiovisuel public.
En 2020, la réélection de Delphine Ernotte s’est jouée sur le bureau d’Alexis Kohler, pour faire plaisir à … Thierry Breton.
Il faut dire que Mme Ernotte avait commencé sa carrière aux côtés de ce dernier à France Télécom. Ce n’est pas tout : la candidature d’Ernotte a également été poussée par Rachida Dati, celle-ci considérant que l’actuelle présidente de France Télévisions serait une personne assez malléable pour accepter la création d’une holding regroupant l’ensemble de l’audiovisuel public, et donc définitivement à la botte du pouvoir politique. Depuis, les choses ont changé, et c’est désormais l’appareil socialiste qui a mis la main sur France Télévisions, l’arrivée de Léa Salamé au journal télévisé de 20 h et le scandale Patrick Cohen / Thomas Legrand en constituant les signes les plus évidents.
C’est ce que Michel Goldstein est venu révéler à l’antenne après avoir été évincé de l’élection à la présidence de France Télévisions. Ce journaliste de terrain, peu connu du grand public, a passé près de quarante ans dans les médias publics et a occupé divers postes d’importance majeure. Ayant travaillé avec des figures du journalisme à l’ancienne, telles que Henri Sannier et Patrick de Carolis, il ne reconnaît plus le service public depuis que Delphine Ernotte en est présidente. Par deux fois, il a voulu se présenter à la présidence de France Télévisions pour remettre sa maison sur les bons rails. Par deux fois, on l’a éconduit et on lui a préféré l’actuelle responsable de la dérive de l’audiovisuel public. Selon lui, jamais autant qu’aujourd’hui la politisation de médias normalement astreints à la neutralité partisane n’a été aussi assumée. En témoigne, en décembre dernier, une interview de Jordan Bardella sur France 5, derrière lequel, par la manipulation d’un fond vert, il était inscrit en toutes lettres : « Merde ».
Michel Goldstein a quitté la maison France Télévisions il y a quelques mois. La connaissant parfaitement de l’intérieur, il assure que ses dérapages budgétaires sont le fruit d’un train de vie fastueux mené par les équipes de direction, mais qui ne concerne en aucun cas les journalistes.
La plupart sont mal payés et font de très longues journées de travail avec peu de moyens,
explique-t-il, avant d’ajouter, tragique :
Je sais qu’il y en a beaucoup qui sont malheureux. Il y a des burn-out, des arrêts maladie qui coûtent très cher à France Télé. Mais j’ai entendu de mes propres oreilles des membres de la direction dire : Ce n’est pas grave, ce n’est pas notre argent.
Notre invité finit tout de même sur une note d’espoir : l’arrivée de nouveaux médias libres, qui dynamitent l’espace politique et mettent les médias officiels face à leurs propres dérives.
Et il lâche en conclusion :
Ça me rassure de vous voir exister.
Venant de la part d’un vrai journaliste, voilà qui fait chaud au cœur !
Voici la vidéo de l’interview de Michel Goldstein :
La Gazette du Tocsin.




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