Des écolos partout ! Même dans les écoles de commerce !

Publié par le 24 Déc, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Des écolos partout ! Même dans les écoles de commerce !

Les preuves s’accumulent du fait que le réchauffement climatique ne fut qu’un prétexte des écolos radicaux pour l’instrumentaliser et tenter d’imposer la décroissance !

La preuve que les activités humaines, par leur production de CO2, ne sont pas la cause de ce réchauffement climatique est apportée par l’étude des carottes glaciaires prélevées aux pôles qui montre que les variations du taux de CO2 est une conséquence et non pas la cause des variations de température !

De plus, les grands médias vous cachent que des scientifiques pointent deux phénomènes :

  • Entre 2021 et 2023, l’Antarctique a gagné plus de 100 milliards de tonnes de glace par an.
  • La Terre est devenue 5 % plus verte depuis le début des années 2000.

Ces informations sont présentées dans un tweet reproduit en fin d’article.

L’écologie radicale bénéficie d’une propagande massive qui porte beaucoup sur les enfants et les jeunes. Les livres de géographie parlent plus de développement durable que … de géographie.

Dans les universités et même dans les écoles de commerce, l’écologie radicale et punitive est à la manoeuvre.

Voici un article de Contrepoints.org qui s’inquiète de la propagande écolo qui sévit dans les écoles de commerce :

Le radicalisme écologique dans les écoles de commerce :
gros dégâts en vue

Nous avons récemment fait allusion, dans une de nos « pendules », à la manière dont évolue l’enseignement dispensé dans les écoles de commerce. Le sujet nous a semblé assez préoccupant pour revenir un peu plus en détail sur un aspect de cette évolution qui engage des pans entiers de notre avenir économique.

Morgane Daury-Fauveau, professeur de droit privé à l’université d’Amiens, vient de faire paraître en ligne une note sur les Grandes écoles de commerce : foyers du radicalisme écologique (Ceru, décembre 2025, 23 pages). Elle dresse un sombre tableau des lieux de notre formation d’excellence, minés par un enseignement pesant et biaisé de l’écologie. Une écologie « le plus souvent radicale, notoirement anticapitaliste ». Elle explique, non sans une pointe d’ironie, que les grandes écoles de commerce semblent souffrir d’un « complexe », celui d’avoir pour objet l’enseignement de la production des richesses, et que pour tenter de le surmonter, elles versent dans la « décroissance ». Elle observe que la part de l’enseignement de l’écologie est disproportionnée, qu’il s’agisse, suivant les cas.

S’il s’agissait de transmettre des connaissances, de chercher des solutions dans le progrès et l’innovation, cette part pourrait s’entendre, mais le problème vient de la direction politique et de l’idéologie qui sous-tend les différents enseignements. Chantres de la « décroissance » et contempteurs farouches d’un capitalisme destructeur de la planète se succèdent pour porter la bonne parole aux futures « élites ».

Des critères qui n’ont rien à voir avec la rigueur professionnelle

Morgane Daury-Fauveau pointe le rôle délétère des classements et des accréditations internationales, les premiers privilégiant le pourcentage de cours consacrés à l’écologie, les secondes exigeant des écoles qu’elles forment des « leaders responsables ». Et ce, au détriment des critères académiques d’excellence que sont l’insertion professionnelle, l’ouverture internationale, la recherche ou encore la sélection.

Morgane Daury-Fauveau en conclut que « les grandes écoles de commerce ont fait de l’écologie la matrice idéologique de l’ensemble de leurs formations », si bien que « la décroissance et la dénonciation du capitalisme deviennent des grilles de lecture obligatoires de tous les cours ». Elle en énumère les conséquences dramatiques : défiance croissante à l’égard de la science et de l’innovation ; culture de la suspicion à l’égard de l’entreprise et du marché ; fragilisation de la compétitivité ; enfin, atteinte au pluralisme des approches de l’enseignement supérieur par l’érection d’un dogme producteur de conformisme.

Nos lendemains ne chanteront certainement pas…

A lire cette note, on ne s’étonne pas que,  mutatis mutandis, des étudiants se soient opposés à un partenariat avec telle ou telle grande entreprise ou se soient exclamés lors de la remise de leurs diplômes qu’ils refuseraient d’exercer des « jobs destructeurs ». Une réaction que l’on a pu aussi constater de la part d’étudiants d’autres grandes écoles, notamment Polytechnique ou AgroParisTech…

Pour paraphraser une phrase attribuée à G.B. Shaw (« Ne pas être anarchiste à seize ans, c’est manquer de cœur. L’être encore à quarante ans, c’est manquer de jugement. »), on peut dire que « ne pas être écologiste à 20 ans, c’est ne pas avoir de cœur ; être écologiste politique à 40 ans, c’est ne pas avoir de tête »…

Plus grave :  au-delà du fait que les plus jeunes ont tendance à être beaucoup plus à gauche que les plus vieux, on peut voir dans la prégnance de l’anticapitalisme au sein des grandes écoles de commerce, un signe autrement inquiétant de la victoire de la gauche dans la bataille des idées.

Lucien Herr, le bibliothécaire de l’Ecole normale supérieure à la fin du XIXe siècle et au début du XXe, avait parfaitement compris que la voie sacrée du socialisme passait par la conversion des élites. Le marxiste Antonio Gramsci, son contemporain italien, avait, lui, disserté sur « l’hégémonie culturelle » et la nécessité de gagner l’opinion politique comme préalable à la conquête du pouvoir. En définitive, c’est ce qu’auront réussi à faire les hommes politiques de gauche depuis plusieurs décennies. Il s’est agi :

  • de former (et de déformer) les plus jeunes en leur enseignant la haine de la propriété (privée), du mérite et de l’effort, et en leur délivrant un discours simpliste sur les méfaits du capitalisme ;
  • de former (et de déformer) les lecteurs, les auditeurs et les téléspectateurs en leur parlant quotidiennement d’écologie et de « développement durable » dans un sens unilatéralement favorable à l’interventionnisme et à la réduction des libertés ;
  • de former (et de déformer) les futures « élites » en poursuivant dans l’enseignement supérieur, public comme privé, le bourrage de crâne anticapitaliste.

Nous sommes conforté dans notre idée, exprimée ici dans un article (10 novembre 2025), de la nécessité pour tout réformateur de briser la cohorte des enrayeurs qui fait peser une véritable chape de plomb sur notre pays, avec au premier chef un certain nombre d’enseignants, du primaire au supérieur, et de journalistes de la presse publique écrite et audiovisuelle ; ceux, entre autres, qu’un confrère avocat et chroniqueur occasionnel, Gilles-William Goldnadel, appelle plaisamment « l’odieux visuel du sévice public »…

Jean-Philippe Feldman pour Contrepoints.org.

Voici le tweet évoqué en début d’article :

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