Désolé, nous sommes nombreux
à admirer la beauté des femmes !

Publié par le 17 Oct, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Désolé, nous sommes nombreux à admirer la beauté des femmes !

Je parle des hommes biologiques qui ont été programmés depuis la nuit des temps pour être attirés par les femmes afin d’assurer avec elles la pérennité de la race humaine !

Tout le reste n’est que perversion de l’esprit … gauchiste !

Comment des gouvernements ont-ils pu se laisser gangréner par l’idéologie woke et particulièrement par cette théorie du genre qui méconnait les réalités biologiques ?

Comment la Commission européenne peut-elle légiférer pour obliger tous les pays à prendre en compte l’auto-identification de genre  des enfants, sans limite d’âge, en s’affranchissant même de l’autorité et de la responsabilité des parents ?

Heureusement, Donald Trump a sifflé, depuis sa victoire, la fin de la récréation woke !

Et l’on espère que sa campagne de déwokisation des Etats-Unis traversera l’Atlantique !

C’est d’ailleurs, Donald Trump qui s’est attiré les foudres des pseudo-féministes américaines en complimentant Giorgia Meloni … sur sa beauté !

C’est ce que rapporte cet article de Boulevard Voltaire :

Horreur, les hommes trouvent que
les femmes belles sont attirantes !

Monica Bellucci dans le film Malena

Le compliment de Trump à Georgia Meloni intéresserait presque plus les médias traditionnels que l’accord de paixentre Israël et Gaza qu’il a instigué. Complimenter une jolie femme, est-ce vraiment la réduire à un objet ? Encore une fois, et comme il le prévoyait, Donald Trump s’est attiré les foudres de la bien-pensance féministe éclairée pour qui un compliment est une insulte et qui n’envisage pas que les relations entre les hommes et les femmes puissent être autre chose qu’une lutte des sexes.

La beauté, un piège sexiste ?

Connaissez-vous le male gaze [regard masculin, en anglais, NDLR] ? C’est un concept tout droit sorti des cultural studies qui entendent dénoncer la culture comme une lutte idéologique où se jouent les rapports de domination et prônent donc la déconstruction sociale. Aussi fumeux que ses corollaires qui veulent que le naturel ne soit que culturel, ce concept-là entend dénoncer la façon dont le regard masculin s’approprierait le corps féminin en le sexualisant. Horreur, enfer et damnation puisque, vous l’avez compris, il faut gommer toutes différences sexuelles sous prétexte d’une égalité qui n’a jamais empêché la différenciation.

Le male gaze est un concept théorisé dans les années 70 par Laura Mulvey, une critique de cinéma anglaise qui dénonce un regard hétéronormé au cinéma, dans la publicité, dans la société en général. Dans son livre Plaisir visuel et cinéma narratif, elle conteste le système patriarcal hollywoodien, dénonçant une fascination fétichiste pour le corps féminin. Donc, pour les féministes, il est interdit de mettre en valeur la beauté d’une femme, car c’est la réduire à son physique ou, du moins, la réduire à ce qu’en perçoit le regard masculin. La solution ?

Les hommes baissent le regard et les femmes sont priées de s’enlaidir ou de gommer ce qui ferait d’elles des femmes ?

Bravo pour le paradoxe, mais on n’en est pas à un paradoxe près ! Autre concept porteur dénoncé par nos éveillés-éclairés : le beauty privilege, le privilège de la beauté. Nombre d’expériences sociales ont été et sont menées pour dénoncer cette injustice : tout serait plus simple quand on est beau, et au nom de l’égalitarisme, c’est absolument inacceptable ! D’ailleurs, si on en croit Elle, c’est même « un piège sexiste ».

La doxa féministe aura tout fait pour imposer ses idées : les femmes ne doivent plus être sexualisées pour se libérer ! Dans un monde merveilleux de poissons-clowns hermaphrodites, hommes et femmes ne se regardent plus : la beauté, l’attirance et la séduction doivent être annihilées au nom de la lutte des sexes. Le problème ? Chassez le naturel, il revient au galop : les hommes continueraient de trouver les femmes attirantes … attirantes.

Chassez le naturel, il revient au galop !

C’est en tout cas ce que déplore un article de CNN :

Après des années de progrès sur le genre, le male gaze est de retour.

La journaliste dit avoir subi « un choc culturel, cet été » et s’interroge :

Était-ce autour de l’élection présidentielle de 2024 ? Ou depuis l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade ? Peut-être lorsque les militants des droits des hommes ont riposté à #MeToo ? Quel que soit le catalyseur, un changement de contexte politique semble avoir coïncidé avec une évolution sociale qui a ramené des idées étroites, et parfois restrictives, sur la féminité dans les médias.

La pauvre tombe de haut et s’afflige :

Comment ces idées reçues ont-elles pu refaire surface ? N’étions-nous pas tous d’accord pour dire que nous en avions fini ?

Manifestement non, mais est-ce si grave ?

Pour Madeline Holcombe, qui a écrit l’article de CNN, en tout cas, ça l’est, parce que si les hommes admirent la beauté des femmes, alors, nous voilà face à une grave régression. S’appuyant sur l’exemple de la campagne d’American Eagle qui avait fait polémique, cet été, la journaliste regrette que le sexy soit vendeur. Sauf qu’il faut vendre et les lois du marché, comme celles de la nature, sont plus fortes que l’idéologie. Les effets de ce constat dressé aux États-Unis par CNN sont même déjà arrivés en France, notamment pendant la Fashion Week qui vient de se terminer. Sur France Info, on regrette « la fin de la tendance body positive ». La bookeuse Aude Perceval y déplore qu’à cause de « la grossophobie ambiante », « on n’arrive pas à faire bosser autant qu’avant » des mannequins plus-size « qui sont magnifiques, qui ont des super personnalités », expliquant qu’elle « ne sait pas d’où ça vient ». C’est vrai qu’en France, il est plus difficile d’accuser Trump !

On peut feindre un temps, mais la nature finit toujours par triompher et il semblerait que ce que la doxa woke appelle les « stéréotypes de genre » soit en train de redevenir des repères.

Quoi qu’il en soit, penser que la beauté sauvera le monde n’a jamais semblé aussi vrai !

Victoire Riquetti pour Boulevard Voltaire.

Je me permets de féliciter Boulevard Voltaire d’avoir choisi une femme pour écrire un tel article épargnant à ce dernier tout biais patriarcal.

En ultime provocation, je me permets de signaler que l’auteur – désolé, je n’aime pas le terme d’autrice – en plus d’avoir signé un excellent article, est aussi … très belle !

Victoire Riquetti

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