Energies renouvelables : arrêtez la gabegie !

Publié par le 7 Mai, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Energies renouvelables : arrêtez la gabegie !

La cause la plus probable de la panne d’électricité qui a frappé l’Espagne, le Portugal et le sud de la France est à chercher du côté de la part trop importante des énergies renouvelables dans le mix énergétique européen.

Malgré cela, le gouvernement persiste et signe avec la préparation du décret PPE3 (Programmation Pluriannuelle de l’Énergie) qui va démultiplier le parc éolien en France !

Une véritable hérésie sur les plans technique et financier !

De nombreux experts du domaine énergétique s’élèvent contre ce projet insensé mais que Macron maintient pour se conformer aux diktats de Bruxelles.

Voici un article de Breizh-Info qui présente une étude d’experts publiée par le Cérémé (Cercle d’Étude Réalités Écologiques et Mix Énergétique), un Think tank visant à promouvoir un débat objectif sur le choix du mix énergétique en France.

Énergies renouvelables : une gabegie programmée ?
Ce que cache le projet de PPE3 selon une étude indépendante

Une étude d’experts dénonce les fausses vérités qui sabotent un débat rationnel sur l’avenir énergétique de la France.

Le projet de troisième Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE3), censé dessiner le futur du mix énergétique français, repose-t-il sur des postulats erronés ? C’est ce qu’affirme une étude percutante du Cercle d’Étude Réalités Écologiques et Mix Énergétique, qui démonte, point par point, plusieurs assertions répétées à l’Assemblée nationale et dans le débat public.

Au cœur de la critique : le développement massif des énergies renouvelables intermittentes (éolien et solaire), présenté comme une solution incontournable à la transition énergétique, mais qui, selon les auteurs, constitue au contraire une impasse technique, économique, écologique … et stratégique.

Nucléaire et énergies renouvelables intermittentes : faux alliés

L’idée selon laquelle le nucléaire et les EnR intermittentes seraient complémentaires est, selon l’étude, un contresens majeur. Les réacteurs nucléaires, conçus pour fonctionner en continu, subissent des contraintes importantes lorsqu’ils sont régulièrement arrêtés pour laisser place à une production éolienne ou solaire prioritaire sur le réseau. Résultat : une dégradation de la rentabilité du parc nucléaire, qui continue de générer des coûts fixes … même à l’arrêt.

À cela s’ajoute une aberration économique : d’un côté, EDF est contraint de ralentir ses réacteurs, tout en continuant à en supporter les charges. De l’autre, les producteurs d’énergies intermittentes bénéficient de prix garantis, même lorsque le marché est saturé – ce qui provoque une hausse des prix pour le consommateur final.

Le paradoxe est total : on produit plus, on paie plus, sans gain pour la planète.

Un risque de black-out masqué

Avec 80 GW d’EnR intermittentes déjà installées ou en cours de déploiement, la France approche dangereusement du seuil critique. Le projet PPE3 prévoit 70 GW supplémentaires, ce qui porterait la capacité intermittente à 150 GW, soit deux fois et demie celle du parc nucléaire. Le risque ? Une instabilité croissante du réseau, une surproduction massive les jours de vent ou de soleil, et à l’inverse, des tensions les jours de calme plat.

Loin de sécuriser l’approvisionnement, ce modèle expose la France à des pénuries, à moins de recourir de plus en plus aux importations ou à des centrales fossiles pilotables (charbon ou gaz).

Aucun bénéfice climatique

Contrairement à ce que prétendent les défenseurs de la PPE3, cette fuite en avant dans les EnR n’apporte aucun gain en matière de réduction du CO₂. Pourquoi ? Parce que l’électricité française est déjà décarbonée à plus de 90 %, grâce au nucléaire et à l’hydroélectricité. Ajouter de l’éolien ou du solaire revient donc à substituer une énergie propre … par une autre énergie propre, mais plus chère et moins stable.

L’étude avance un chiffre alarmant :

le surcoût du projet PPE3 atteindrait 300 milliards d’euros d’ici 2050.

Des milliards qui seraient bien mieux investis dans la décarbonation des secteurs réellement polluants : transport, industrie et logement, responsables de 70 % des émissions de gaz à effet de serre.

Les EnR : une illusion industrielle

Autre contre-vérité démontée : l’idée selon laquelle la PPE3 permettrait de faire émerger une filière industrielle française de l’éolien et du solaire. En réalité, selon le rapport, les composants essentiels (panneaux solaires, turbines) sont massivement importés. Les expériences de relocalisation comme celle de Photowatt, rachetée par EDF, se sont soldées par des échecs. Quant aux emplois créés, ils sont précaires, sous-traités, et disparaîtront au moindre coup d’arrêt politique aux subventions.

Les projets d’éoliennes offshore, très gourmands en argent public, cumulent tous les défauts :

  • coût faramineux par kWh,
  • composants importés,
  • impact paysager,
  • incertitude sur la durabilité.

L’étude estime que les Français paient, via leurs factures et leurs impôts, pour soutenir une industrie sans avenir, guidée uniquement par les intérêts d’un lobby puissant.

À rebours de cette stratégie, le rapport plaide pour une relance massive du nucléaire, seule énergie à la fois pilotable, décarbonée, souveraine et productrice d’emplois qualifiés. Contrairement aux discours alarmistes, les nouveaux réacteurs EPR2, s’ils sont soutenus politiquement et bénéficient d’une planification à long terme, sont parfaitement réalisables à coûts maîtrisés.

Mieux encore, ils constitueraient un atout stratégique pour réindustrialiser la France et garantir son indépendance énergétique, tout en permettant de maintenir des prix stables pour les ménages et les entreprises.

Le rapport du Cercle d’Étude Réalités Écologiques et Mix Énergétique interpelle. Il rappelle que les choix en matière d’énergie engagent la souveraineté, la stabilité économique, la sécurité et l’environnement. Et que de fausses certitudes, répétées à l’envi par des responsables politiques ou des groupes d’intérêts, risquent de conduire la France dans une impasse technologique et financière.

Dans un contexte de précarité énergétique croissante, il est plus que jamais temps de regarder les faits en face. Et d’avoir le courage de remettre en cause les dogmes. Car dans ce domaine comme dans tant d’autres, c’est bien la vérité – et non l’idéologie – qui devrait guider l’action publique.

Breizh-Info.

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