Euthanasie : la France sur les traces du Québec ?

Publié par le 14 Déc, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Euthanasie : la France sur les traces du Québec ?

Cet article a été motivé par un tweet qui annonçait :

Le Québec affiche le taux d’euthanasie
le plus élevé au monde,
soit 7,4 % du total des décès.

Cela veut dire qu’une personne sur 15 qui meurt a demandé une euthanasie ou un suicide assisté !

Il était aussi mentionné que la motivation majeure de ces demandeurs d’une aide à mourir était :

le refus de demeurer une charge pour leurs proches !

Malgré la dénégation de tous les progressistes qui ont voté la loi française sur l’euthanasie et le suicide assisté, il n’y a aucune raison que notre futur ne soit pas celui du Québec !

Voici la traduction de cet article du site LifeSiteNews.com :

Le 30 octobre, le rapport 2024-2025 de la Commission des soins de fin de vie du Québec a révélé que les décès par AMM représentent désormais 7,4 % du total des décès dans la province, soit une augmentation de 9 % depuis l’année précédente.

« La Commission constate que l’aide médicale à mourir (AMM) est de plus en plus demandée et occupe une place importante dans la sphère publique au Québec », affirme le rapport.

« La Commission remplit son mandat avec rigueur et vigilance afin de veiller à ce que les exigences relatives à l’AMM soient appliquées adéquatement au Québec et que l’AMM ne soit pas choisie comme option de traitement lorsque d’autres options de soins curatifs, palliatifs ou de fin de vie ne sont pas disponibles », poursuit le rapport.

Malgré cet engagement, la Commission a indiqué que 50 % des demandes d’AMM provenaient de personnes qui se sentaient un fardeau pour leur famille, leurs amis ou leurs aidants naturels. Vingt-quatre pour cent des personnes décédées ont invoqué la solitude et l’isolement comme raisons de mettre fin à leurs jours.

De plus, le rapport a révélé un délai alarmant entre les demandes d’AMM et l’administration des médicaments létaux par les médecins. Selon le rapport, 4 % des demandes d’AMM ont été satisfaites le jour même ou le lendemain.

La commission a elle-même admis qu’« il n’existe aucun indicateur de gestion ni outil standardisé pour évaluer la qualité des soins palliatifs et de fin de vie, leur adéquation aux besoins des patients et de leurs familles, ni l’efficacité du système. La commission ne peut donc déterminer si les besoins des personnes susceptibles de bénéficier de ces soins sont satisfaits. »

« Nous ne pouvons plus avancer à l’aveuglette sur une question aussi cruciale », a-t-elle poursuivi. Toutefois, le rapport n’a pas préconisé l’arrêt de cette pratique mortelle.

Selon le Dr David Lussier, gériatre à l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal, le Québec enregistre le plus grand nombre de demandes d’aide au suicide au Canada et dans le monde. Depuis 2022, la province francophone est devancée par les Pays-Bas et la Belgique en ce qui concerne ce type de décès.

Le Québec est également à l’avant-garde des efforts visant à étendre cette pratique. Comme l’a précédemment rapporté LifeSiteNews, le plus récent centre de soins palliatifs de la province se targue d’offrir l’euthanasie à ses patients les plus vulnérables.

En 2024, la province a annoncé son intention de recevoir les demandes d’euthanasie à l’avance, malgré l’illégalité de cette pratique au niveau fédéral.

L’euthanasie est en hausse non seulement au Québec, mais aussi partout au Canada. Depuis la légalisation de cette pratique mortelle au niveau fédéral en 2016, le gouvernement libéral du premier ministre Justin Trudeau a continué d’élargir les critères d’admissibilité à l’euthanasie. En 2021, le gouvernement Trudeau a adopté une loi autorisant l’euthanasie des personnes qui ne sont pas en phase terminale, mais qui souffrent uniquement d’une maladie chronique.

Le gouvernement a également tenté d’étendre cette pratique aux personnes souffrant uniquement de maladie mentale, mais a reporté cette mesure à 2027 en raison des pressions exercées par les groupes pro-vie, les milieux médicaux et de la santé mentale, ainsi que par la plupart des provinces canadiennes.

Au total, près de 65 000 Canadiens ont été tués par injection létale depuis 2016, et on estime à 16 000 le nombre de décès prévus pour la seule année 2023. Nombreux sont ceux qui craignent que, du fait de la manipulation des statistiques officielles, ce chiffre soit encore plus élevé.

LifeSiteNews.com

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