Jean-Noël Barrot, toujours le mot pour rire !

Publié par le 30 Juil, 2025 dans Blog | 2 commentaires

Jean-Noël Barrot, toujours le mot pour rire !

Qui a prononcé ces mots merveilleux ?

« Il n’y a rien de plus précieux pour l’homme
que de se tenir libre et debout sur la terre
dans laquelle plongent ses racines. »

Est-ce Philippe de Villiers, Eric Zemmour, Marine Le Pen ?

Vous n’y êtes pas du tout ! Ce sont les propos de Jean-Noël Barrot, notre ministre des Affaires étrangères, qui parlait du droit du peuple palestinien à avoir un Etat.

Les Français ont déjà entendu ce genre de propos qui saluaient le courage des gentils Ukrainiens se défendant de l’invasion du très méchant Poutine.

Nous, Français, nous savons que, pour la Macronie, tous les peuples de la terre sont légitimes à respecter leurs racines et donc à sauvegarder leur identité !

Tous les peuples … mais pas les Français !

Tous les partis patriotes français qui osent, ne serait-ce qu’évoquer leurs racines françaises, et  défendre leur identité, sont immédiatement stigmatisés et traités de racistes, de xénophobes, voire de fachos, par le Camp du Bien et de la bien-pensance !

Les Palestiniens et les Ukrainiens, oui ! Mais les Français, non !

Arnaud Florac, dans cet article de Boulevard Voltaire n’a pas manqué de relever cette incohérence de la Macronie qui confine à l’hypocrisie :

À l’ONU, Barrot plaide pour un retour
des peuples à leurs racines !

On le sait, la décision unilatérale d’Emmanuel Macron, qui a annoncé qu’il reconnaîtrait l’État de Palestine à la rentrée, à la tribune des Nations unies, a fait couler beaucoup d’encre. Même l’indifférence affichée de Donald Trump était une forme de commentaire. Sur le timing catastrophique de cette annonce, tout a déjà été dit. En revanche, puisque la décision est prise, il faut envoyer quelqu’un en amont, pour parler en public, histoire de déminer (un peu) le terrain. C’est là qu’intervient Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères et adepte de la « diplomatie des bons sentiments », selon Bruno Retailleau. C’est à lui qu’a été confiée la délicate mission de s’adresser aux Nations unies, quelques semaines avant son patron. C’était bien ? Voyons ça.

Parmi les meilleurs moments de ce discours par ailleurs assez convenu, on peut retenir un moment en particulier : celui où Jean-Noël Barrot, avec des accents qui rappelleraient presque un Alain de Benoist, se lance dans un éloge des racines, indispensables à la survie des peuples selon lui. Écoutons-le : « Il n’y a rien de plus précieux pour l’homme que de se tenir libre et debout sur la terre dans laquelle plongent ses racines. » Si la suite de ce passage évoque le soutien que la France apporta, jadis, à Israël et apporte, aujourd’hui, à la Palestine, il faut tout de même s’arrêter deux secondes sur cette phrase.

Et les Français, alors ?

Il est certain que Jean-Noël Barrot, quand il dit cela, a raison. Mais les racines, ce sont celles qui permettent de faire… souche. Comme les Français du même nom. Ces racines ne sont pas seulement une adhésion à d’obscures valeurs de la République ou même à une culture française dont le Président alla, en 2017, jusqu’à nier l’existence. Les racines sont charnelles. La métaphore de l’arbre parle de développement sur plusieurs générations, d’ancrage dans une terre (et pas dans une autre), de sacrifice par des coupes régulières que peuvent être les guerres ou les épidémies. On mesure la force des racines au nombre de cercles concentriques que forment les troncs des arbres, mais qu’on ne voit que lorsqu’on les coupe, généralement avec une arme blanche.

Et les Français, alors ? Se tiennent-ils « libres et debout » sur la terre où plongent leurs racines ? Pas vraiment. Libres, ils ne le sont plus : les Français évitent certains quartiers, évitent certains regards, évitent de porter plainte, évitent certains propos, appliquent les consignes les plus stupides (auto-attestation, café debout, etc.). Et, par corollaire, s’ils ne sont plus libres, ils ne sont plus debout. D’ailleurs, c’est de plus en plus à coups de couteau qu’on les met en position couchée. Pour l’éternité.

Quelle imposture !

Quelques secondes avant cette phrase mémorable, M. Barrot insiste sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Quelle imposture ! Depuis le traité de Lisbonne, lorsqu’on a imposé la Constitution européenne à des Français qui l’avaient majoritairement refusée par référendum, nos concitoyens n’ont plus le droit de disposer d’eux-mêmes. Chaque proposition de référendum — typiquement, sur l’immigration, mais pas seulement — est immédiatement taxée de populisme, le péché mortel du moment.

Alors, sincèrement, avant de parler du droit des Palestiniens à vivre libres et debout sur la terre où plongent leurs racines, pourquoi ne pas affirmer, avec la même force, le même droit pour les Français ? Il faudrait, pour cela, reconnaître que certains ont leurs racines en France, d’autres non ; que les plus « enracinés » ont le droit d’être entendus quand ils réclament la liberté de choisir leur destin, voire de survivre, tout simplement ; et qu’on ne peut pas vivre debout dans un pays soumis par les narcotrafiquants, par l’Union européenne et par des pays (comme l’Algérie) qui les détestent. On en est loin. Il est plus facile de pérorer à New York.

Arnaud Florac pour Boulevard Voltaire.

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2 Réponses à “Jean-Noël Barrot, toujours le mot pour rire !”

  1. Heureusement que le ridicule et la sottise ne tuent pas, il y serait passé. A ce demander si en macronie les ministres prennent le temps de réfléchir avant de parler. Cette phrase il va falloir lui rappeler tous les jours
    « Il n’y a rien de plus précieux pour l’homme que de se tenir libre et debout sur la terre dans laquelle plongent ses racines. » . Elle vaut son pesant d’or. Si il n’y a rien de plus précieux…., alors que font tous ces étrangers chez nous, pourquoi continuer à les accueillir au détriment de leur liberté de leur racines, qu’il transforme ses propos en actes. Suppression du droit du sol, suppression du regroupement familial, suppression de toutes les aides AME, ADA…qui sont autant d’appel d’air, renvoi de tous les étrangers, des doubles nationaux qui sont en prison, ça fera de la place pour mettre tous les barbares qui nous empoisonnent la vie.

  2. Encore une nullité promue par Macron !

    On savait que Barrot était un imbécile, mais il fait l’effort de le prouver jour après jour.

    Dernier exemple en date : une étudiante palestinienne de Gaza antisémite et pronazie, accueillie par sciences Po Lille et son directeur qui l’hébergeait chez lui (!), sur la recommandation du consulat de France à Jérusalem.
    C’est surtout la justification de notre consulat qui vaut son pesant de cacahuètes : « Nous avons jugé le CV académique de cette jeune fille pertinent, elle est détentrice d’une licence en droit à l’Université de Palestine».

    Sans commentaire..

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