La charia a déjà conquis certains esprits

Pour lutter contre le harcèlement des femmes par des migrants dans le quartier de la Chapelle-Pajol, la féministe Caroline De Haas avait proposé … d’aménager la voirie :

– élargir les trottoirs,
– mettre de l’éclairage,
– créer des trottoirs pour femmes et d’autres pour hommes.

Il ne serait pas venu l’idée, à cette féministe qui mérite si peu ce qualificatif, de traiter le mal à la racine et donc d’obliger les migrants à respecter la loi – et les femmes ! – voire de stopper l’immigration.

Les idées de Caroline De Haas n’avaient pas séduit mais ont donné une idée à d’autres …

Voila qu’aujourd’hui une pétition circule pour réserver aux femmes certains wagons du RER !

Les imams radicaux doivent exulter ! La charia avance !

Marie Delarue, dans cet article de Boulevard Voltaire, s’indigne, comme moi, de cette démission et soumission à l’islam, un accommodement totalement irraisonnable :

Des wagons réservés aux femmes ?
Introduction de la charia par la peur

Une usagère du RER vient de proposer une pétition afin de réserver des voitures spécifiques aux femmes et aux enfants.

Elle s’appelle Marie K., est par nécessité une usagère du RER et c’est, chaque jour, la peur au ventre qu’elle circule. Alors, le 24 octobre, elle a lancé une pétition pour demander que le réseau transilien réserve désormais des voitures spécifiques pour les femmes et les enfants.

Son propos est simple et nul ne peut le nier :

Chaque jour, des milliers de femmes empruntent la ligne RER pour aller travailler, étudier ou rentrer chez elles. Mais au lieu de se sentir en sécurité, elles vivent leurs trajets avec un sentiment constant de vulnérabilité et d’inquiétude,

Elle dit vrai :

Nous ne pouvons pas rééduquer chaque personne qui ne respecte pas les femmes,

ce qui fait certes de plus en plus de monde. Pourtant :

nous avons le devoir de faire en sorte que leur comportement ne mette pas en danger la sécurité et la tranquillité des femmes et des enfants.

Qui est ce « nous » ?

Marie K poursuit :

Les femmes ne devraient pas avoir à s’adapter à un environnement perçu comme dangereux. Ce n’est pas leur responsabilité. C’est celle de l’État et des structures de transport d’assurer une sécurité réelle et visible.

Tout à fait d’accord sur ce point. On l’est moins sur la solution, même si l’on comprend très bien qu’elle semble la seule possible, à court terme. Pour cette femme et tant d’autres qui prennent les transports en commun avec la boule au ventre, imaginer des wagons de transport réservés « aux femmes et aux enfants » devrait pouvoir les préserver du danger. Et là, on craint de devoir ajouter : en attendant pire …

Cette politique, habillée d’un vernis occidental, est au fond parfaitement raccord avec celle des talibans. Leur société est un laboratoire à ciel ouvert, leurs méthodes indéniablement efficaces :

en voilant intégralement les femmes, puis en leur interdisant de sortir, enfin en les enfermant dans leur cuisine avec l’interdiction même de regarder par la fenêtre, on évite de tenter les hommes – qui sont tous des délinquants sexuels en puissance, semble-t-il.

On comprend bien le désespoir de Marie K. et de ses semblables qui ne savent plus vers qui se tourner pour vivre en paix. Un signe : à l’heure où nous écrivons ces lignes, sa pétition a recueilli 14.135 signatures. Reste que la solution n’est évidemment pas la ségrégation.

« La mixité est constitutive de l’identité française »

Comme le soulignait Éric Naulleau, ce lundi, sur le plateau de CNews, « la mixité est constitutive de l’identité française ».

Dès lors, la ségrégation, même consentie, même désirée, est une fausse solution parce que les femmes ne sont pas le problème.

C’est une solution dangereuse et perverse par la voie qu’elle ouvre : en effet, pourquoi pas, demain, demander à toutes les femmes de se voiler si cela est censé assurer leur sécurité ? Dans notre France, partout ou presque, déjà, elles se couvrent les bras, portent des pantalons, sortent en groupe, rentrent plus tôt, marchent plus vite.

À lire — Une surreprésentation des étrangers africains dans de nombreux crimes et délits

Le problème, le vrai, le seul, c’est celui auquel personne, au sommet de l’État, ne veut s’attaquer : l’immigration. Les chiffres du ministère de l’Intérieur relayés par Marc Vanguard sont pourtant sans mystère : les étrangers sont massivement surreprésentés parmi les personnes mises en cause pour vols, violences sexuelles et agressions physiques dans les transports en commun.

C’est le cas non seulement en France, mais aussi dans toute l’Europe. En Île-de-France, particulièrement, les étrangers représentent 89 % des mis en cause pour vols sans violence et 84 % pour les vols. Quant aux violences sexuelles, toujours dans les transports en commun, les étrangers représentent 62 % des mis en cause et 43 % pour les agressions physiques.

Puisqu’il s’agit d’une pétition, on rappellera ici que celle lancée par Philippe de Villiers, en faveur d’un référendum sur l’immigration, dépassait, à la mi-septembre, le million de signatures. Pour quel résultat ? Les ministres valsent, on déplace le problème sous le tapis. En refusant de régler la question d’une immigration massive totalement éloignée de nos mœurs, on impose à l’ensemble de la population toujours plus de privation de liberté.

Pire : on feint d’entendre partout des bruits de bottes alors qu’on devrait prêter l’oreille au glissement feutré des babouches. Ce que les femmes réclament par désespoir est, en vérité, l’introduction de la charia par la peur.

Marie Delarue pour Boulevard Voltaire.

Pour conclure par une provocation je propose plutôt des wagons réservés non pas aux femmes mais aux migrants … mais je suis sûr que les féministes ne me suivront pas !