
Le socialiste Olivier Faure veut voir flotter le drapeau palestinien sur toutes nos mairies. En Espagne, son alter ego félicite les casseurs propalestiniens.
Jean-Luc Mélenchon fait passer la subversion islamiste en cours pour une « créolisation » réjouissante.
L’humeur d’Ivan Rioufol.
Vous venez de lire l’introduction d’un article d’Ivan Rioufol paru dans Causeur. En voici la suite :
Islamisme: la haute trahison des clercs*
Qui arrêtera l’infiltration islamiste en France ?
L’invitation d’Olivier Faure à « faire flotter le drapeau palestinien sur nos mairies » le 22 septembre, date de la reconnaissance d’un État palestinien par la France, est une illustration parmi d’autres de la haute trahison des clercs. Le premier secrétaire du PS ne peut ignorer que cet étendard est devenu l’emblème du Hamas terroriste, qui a juré de rayer Israël et les Juifs de la carte. Le drapeau s’est imposé également comme signe de ralliement de la judéophobie qui parcourt l’Europe. Il était aussi arboré le 10 septembre par le mouvement « Bloquons tout ! » cornaqué par LFI.
Jean-Luc Mélenchon est d’ailleurs le premier des soutiens à la subversion islamiste en cours, maquillée sous le dessein d’une « créolisation » de la nouvelle France issue du repeuplement. Mais la gauche perdue a également trouvé, auprès du chef de l’État, un allié dans sa débandade intellectuelle et morale. La décision précipitée de reconnaitre un État palestinien, alors que le Hamas détient encore 50 otages et qu’il ne reconnait pas Israël en retour, est venue de la volonté présidentielle.
Son choix a été salué par l’organisation djihadiste, qui y a vu la consécration politique de son pogrom du 7 octobre 2023.
La communauté musulmane française saura apprécier le geste du chef de l’État. Le soutien qu’Alain Finkielkraut a apporté à Macron dans cette initiative, non dénuée d’électoralisme communautaire, n’a pu que satisfaire l’Élysée. Ce sont les « populistes », engeance exécrée par Macron, qui alertent contre les renoncements à résister au totalitarisme coranique et à son antisémitisme.
La libanisation de la société française ne rencontre aucun obstacle. Le Monde a révélé, lundi, que le Qatar, généreux parrain de l’islamisme colonisateur, possédait notamment 20 % des Champs-Élysées, grâce aux avantages fiscaux accordés à l’émirat sous la présidence de Nicolas Sarkozy. L’idéologie islamiste s’est installée dans de nombreuses cités, avec son rituel d’enfants-soldats et d’affrontements contre les symboles de la France, à commencer par les forces de l’ordre.
D’autres villes d’Europe, comme Bruxelles ou Londres, ont atteint un basculement démographique qui permet à la charia de régenter certains quartiers. En Espagne, le gouvernement du socialiste Pedro Sanchez a déjà reconnu la Palestine il y a un an. Il ne cache rien de son antisionisme quand il sanctionne Israël pour « mettre un terme au génocide à Gaza », ou quand il avalise l’annulation, dimanche, de la dernière étape de la course cycliste de la Vuelta, perturbée par des pro-palestiniens soutenus par le pouvoir, au prétexte de la présence d’une équipe israélienne.
L’Europe, qui veut guerroyer contre la Russie, se laisse envahir par l’islam anti-occidental.
Les Juifs y sont partout des cibles. Seuls les peuples s’inquiètent de l’endormissement des dirigeants. La grande mobilisation de samedi à Londres a illustré la vitalité intacte de la société civile. En France, les ingrédients d’une guerre civile sont là. Les répétions s’accélèrent.
Qui osera dire aux islamistes : « ça suffit ! » ?
Ivan Rioufol pour Causeur.
* Trahison des clercs : allusion à l’ouvrage de Julien Benda qui critiquait les intellectuels et les artistes qui se tournaient vers la politique en abandonnant les valeurs cléricales, c’est à dire la recherche du beau, du vrai, du juste.




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