
Si la Droite revient au pouvoir, après la privatisation du service public de l’audiovisuel, la priorité sera de fermer l’Agence France Presse et de recréer une agence de presse véritablement indépendante.
Les « journalistes » qui y travaillent ne pourront être repris qu’après tri puisqu’à chaque élection syndicale, ils votent à 80 % à gauche et à l’extrême gauche !
Le penchant gauchiste de cette agence de presse est très grave car c’est à cette source biaisée que s’abreuvent tous les autres médias.
Voici un article de l’Observatoire du journalisme qui dénonce le dévoiement de cet organisme :
L’AFP, une agence de presse
infiltrée par l’idéologie de gauche ?
Elle est connue de tous comme le temple de l’information vraie et vérifiée. Pas de politique, pas de parti pris, seule une information « originale et complète » à destination des professionnels des médias. Depuis près de 80 ans, l’AFP inonde de ses dépêches la quasi-intégralité des médias français, qui reprennent, sans distance ni contrôle, les informations qu’elle délivre. Depuis plusieurs années, une dérive idéologique certaine s’observe au sein de l’AFP.
Un peu d’histoire
Créée en 1944, l’AFP, agence de presse mondiale basée en France, est spécialisée dans la collecte, la vérification et la diffusion rapide d’informations. Seule agence mondiale qui produise une information « originale et complète » en langue française, sa mission consiste, selon le ministère de la Culture, à rechercher, tant en France qu’à l’étranger, « les éléments d’une information complète et objective ».
Dès sa création, l’agence revendiquait déjà son désir de délivrer une « information indépendante et crédible ». Fondée par un groupe de résistants français, dont Jean Marin, dans le contexte de la Libération, l’AFP est l’héritière de l’agence Havas, compromise sous l’occupation nazie. À l’origine, l’objectif de l’AFP était de rétablir une source d’information indépendante et crédible, capable de rivaliser avec les grandes agences internationales, le tout en promouvant une couverture journalistique objective et diversifiée.
Cependant, depuis plusieurs années, l’agence est l’objet de nombreuses critiques, l’AFP étant accusée de faire preuve d’une grande partialité dans son traitement de l’actualité. Le point avec Claude Chollet, président de l’Ojim, au micro du journaliste Tony Pittaro.
Lors des dernières élections syndicales, 80 % des journalistes de l’Agence France-Presse ont voté pour la gauche ou l’extrême gauche.
Au micro de @TonyPittaro, Claude Chollet dénonce la dérive idéologique de l’AFP ⤵️ pic.twitter.com/LHxV8Cm4Mx
— Observatoire du journalisme (Ojim) (@ojim_france) October 15, 2025
Une agence très à gauche
Dans cette vidéo diffusée le 15 octobre 2025, le président de l’Observatoire du journalisme Claude Chollet interroge sans ambages, au micro de Tony Pittaro, la neutralité et l’objectivité de l’AFP, souvent perçue comme une référence journalistique.
Lors des dernières élections syndicales par exemple, 80 % des journalistes de l’AFP ont voté pour la gauche ou l’extrême gauche, suggérant une influence idéologique sur les contenus produits. Pour preuve, Claude Chollet rappelle d’ailleurs que lors de l’arrivée au pouvoir de Giorgia Meloni en septembre 2022, l’AFP qualifiait la victoire de la leader du parti Fratelli d’Italia de « victoire des postfascistes »… une affirmation partisane au regard de la politique menée en Italie ces trois dernières années.
Voir aussi : Vote syndical à l’AFP, gauche et extrême gauche dominent
Une grave omission dans le meurtre d’Elias
Les exemples de papiers orientés par l’AFP sont nombreux. Rappelons un autre cas, celui du meurtre tragique du jeune Elia. Cette affaire a secoué l’opinion publique en janvier 2025, lorsque l’adolescent de 14 ans a été mortellement agressé à Paris par deux mineurs, armés respectivement d’une machette et d’une hachette, dans le cadre d’une tentative de vol de son téléphone portable.
Voir aussi : Meurtre d’Élias : les parents de l’adolescent rétablissent les faits cachés par les médias
Selon les témoignages de sa famille, Elias n’a opposé aucune résistance, mais a été malgré tout violemment attaqué, souffrant de blessures fatales qui ont conduit à son décès malgré les efforts des équipes médicales.
Cette tragédie a suscité des débats sur la couverture médiatique de l’événement. Pascal Praud, dans une émission diffusée sur Europe 1, a ainsi pointé du doigt l’Agence France-Presse, après un courrier des parents de l’adolescent, pour une omission significative dans sa dépêche relative à l’incident. L’animateur a ainsi rappelé que, bien que les parents d’Elias aient explicitement mentionné l’utilisation d’une machette dans leur communiqué, l’AFP a elle sciemment choisi de ne pas inclure ce détail dans sa dépêche, optant plutôt pour une description vague des armes utilisées par les meurtriers d’Elias, deux mineurs « de type africain et antillais » ultraconnus des services.
Autocensure de l’AFP
Une autocensure de l’AFP ? À cette question, Pascal Praud répond par l’affirmative, suggérant que le mot « machette » pourrait être perçu comme ayant des connotations culturelles spécifiques, potentiellement sensibles ou controversées. Il a accusé l’AFP de céder à une forme de biais idéologique, où la crainte de la stigmatisation ou de la polémique aurait poussé l’agence à édulcorer les faits.
Cette critique, relayée sur les réseaux sociaux, a alimenté un débat plus large sur la responsabilité des médias dans la représentation des faits. Elle a également souligné la nécessité pour les journalistes de l’AFP de maintenir une rigueur éditoriale inflexible, même face à des pressions ou des considérations extra-journalistiques.
Martin Bouygues mort, Poutine mourant
Cette erreur n’est pas isolée. Déjà, en 2015, l’AFP avait annoncé la mort de Martin Bouygues, qui s’est révélée être une fakenews. Pour confirmer le décès du PDG du groupe Bouygues, aucun journaliste n’avait songé à contacter le groupe Bouygues ou sa famille.
Autre exemple : le 5 janvier 2023, l’AFP suggérait volontiers le décès imminent de Vladimir Poutine en s’interrogeant : « Le président russe est-il proche de la mort ? », information également erronée, comme l’ont démontré les évènements.
Faut-il alors accorder une confiance aveugle dans les dépêches de l’AFP ? À cette question, Claude Chollet répond sans détour :
Vigilance ! Beaucoup d’informations sont biaisées.
Et d’appeler à une prise de conscience des consommateurs des médias à maintenir une distance critique avec les sources d’information, même celles réputées (à tort) pour leur fiabilité.
Jean-Charles Soulier pour l’Observatoire du journalisme.




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