Cette semaine, ce qui s’est passé au Palais Bourbon, restera pour la démocratie française, comme un moment sombre où la politique a revêtu ses habits les plus hideux.
La Macronie d’Elisabeth Borne était passée en force sur la réforme des retraites, après des semaines de grèves et de manifestations de rue, en nous expliquant que cette réforme – la mère de toutes les réformes, disait-elle – était absolument indispensable.
La même Macronie, aujourd’hui celle de Sébastien Lecornu, vient de voter la suspension de cette réforme pour éviter à ses députés d’avoir à affronter les urnes !
Un renoncement, une trahison, qui va coûter beaucoup d’argent à un moment où il s’agirait de trouver 40 milliards d’économie ! En annulant la seule grande réforme des mandats Macron !
Outre cette infamie de la Macronie, qui ajoute aux dégâts énormes du « quoi qu’il en coûte » irresponsable du Mozart de la finance, elle vient de descendre encore plus bas en se plongeant dans la fange de la politique politicienne …
Le coup de pied de l’âne
Alors que la Macronie devrait raser les murs devant l’humiliation que représente, pour la démocratie française, la libération de Boualem Sansal par le président de la République allemand, elle en a profité pour tenter de retourner la situation en attaquant le précédent ministre de l’intérieur Bruno Retailleau !
Lorsqu’il était en poste, Bruno Retailleau avait préconisé une politique plus ferme vis-à-vis de l’Algérie pour obtenir la libération de Boualem Sansal et forcer ce pays à reprendre ses ressortissants sous OQTF.
Mais, il en avait été empêché par Macron et son lamentable ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.
C’est le premier ministre qui a tiré le premier scud contre Retailleau :
En déclarant (Voir la vidéo ici) :
Je remercie celles et ceux qui ont contribué à cette libération, fruit d’une méthode faite de respectent de calme.
Pour que ce soit bien clair un des conseillers de l’Elysée a enfoncé le clou :
Le bras de fer ne fonctionne pas, c’est clair. On n’obtient rien en se fâchant avec ceux qu’on sollicite. Désormais, Emmanuel Macron espère que cette libération permettra de renouer le dialogue avec Alger et de relancer la coopération.
Mais aucun bras de fer n’a été mis en oeuvre !
Voici ce qu’en pensait Robert Ménard, ce matin sur Europe 1 :
Le problème de monsieur Macron, c’est qu’il dit une chose et son contraire, sans aucun état d’âme ! Il avait écrit à François Bayrou qu’il fallait être plus dur avec l’Algérie.
Et aujourd’hui, il tacle Bruno Retailleau en prétendant « avoir adopté une manière plus « soft » de faire les choses, et ainsi obtenu satisfaction ! »
Mais, c’est se foutre du monde ! C’est un coup de pied de l’âne. C’est une saloperie !
En conclusion
Les Français ont déjà tiré un trait sur la Macronie en remettant son gourou à plus de 89 % mais cette dernière n’en finit pas de descendre toujours plus bas, dans une fin de mandat crépusculaire.
Démission ou destitution serait deux façons de mettre fin à cette séquence détestable pour la démocratie française !
Mais pour cela, il faudrait de la responsabilité et du courage, toutes ces qualités qui manquent à Macron et aux députés, majorité et opposition confondues !




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