Larry Elder, l’Agitateur

Publié par le 13 Avr, 2021 dans Blog | 1 commentaire

Larry Elder, l’Agitateur

Voici la suite de l’article de l’Incorrect consacré au documentaire anti-Black Lives MatterUncle Tom.

Il s’agit d’une interview par la journaliste Sylvie Perez, de la vedette du documentaire, Larry Elder.

Larry Elder est une célébrité à Los Angeles, à preuve l’étoile à son nom incrustée sur la Promenade de Hollywood Boulevard, le Hollywood Walk of Fame. Cet avocat doit sa popularité au Larry Elder Show, son émission sur les ondes depuis 25 ans, aujourd’hui en podcast. Ses fans, les Elderados le surnomment « le sage ». Ce n’est pas le premier adjectif qui vient à l’esprit lorsqu’on regarde sa chaîne Youtube : dans un débit de parole énergique et rieur, ses commentaires dynamitent toute pensée paresseuse et pulvérisent les lieux communs. Larry Elder est l’auteur de plusieurs best-sellers. Il a co-écrit le documentaire Uncle Tom.

Ni passe-droits, ni réparations : libéral et conservateur, Larry Elder réprouve la démagogie victimiste des démocrates envers les Noirs.

Comment Uncle Tom est-il reçu ?

Le public est enthousiaste. Uncle Tom est noté 8,8/10 sur Imdb, mieux que les 15 documentaires nominés pour les Oscars 2021. Côté finances, le film a coûté 500 000 dollars et en a rapporté six fois plus. Un hit ! Pourtant notre film a été écarté, rejeté, ignoré – je vous laisse le choix du verbe – par l’Académie des Oscars qui s’enorgueillit d’oeuvrer à l’inclusivité raciale. Hollywood étant à gauche dans son écrasante majorité, le fait que je sois un Noir conservateur n’aide pas. Le film a été boudé par la presse professionnelle et généraliste. Variety, The Hollywood Reporter, le New York Times, le Los Angeles Times, le Washington Post: aucun de ces journaux n’en a parlé.

Les relations inter-raciales se sont dégradées sous la présidence Obama. Pourquoi ?

C’est sous George W. Bush que les relations entre les communautés étaient les plus apaisées. Après quoi la situation n’a cessé de se dégrader, notamment à partir de 2014. La mort de Michael Brown (Ferguson, Missouri) a suscité des émeutes alors même que le policier qui a tiré n’était pas en faute. À chaque nouvel incident, les violences se sont accrues. Obama, qui avait promis d’unir le pays, n’a fait que souffler sur les braises et aggraver les tensions raciales. Dans un sondage de juillet 2016, dernière année de son mandat, 63 % des personnes interrogées qualifaient les relations interraciales de mauvaises. Obama a embrassé le mouvement Black Lives Matter et invité plus de soixante-dix fois à la Maison Blanche l’incendiaire Al Sharpton [Ndlr, militant des droits civiques, fondateur du National Action Network].

Quels sont les principes du conservatisme noir ?

Dieu, la foi, le travail, l’amour de l’Amérique et des Américains. Les conservateurs ne tiennent pas les autres pour responsables d’actes qu’ils n’ont pas commis.

Ils s’opposent donc à l’idée de réparations qui consisterait à prendre de l’argent à ceux qui n’ont jamais possédé d’esclaves pour le verser à ceux qui n’ont jamais été esclaves.

Les Noirs conservateurs ne se considèrent pas comme des victimes. Personne ne nie l’existence du racisme. La seule question qui vaille : le racisme aujourd’hui empêche-t-il quiconque, qui travaille dur et croit en lui, de réussir ?

L’électorat noir républicain a-t-il crû depuis 2008, année de l’élection d’Obama ?

Il est marginal mais les chiffres augmentent. En 2008, 4 % des Noirs ont voté pour le Parti républicain. Ils étaient 6 % en 2012, 8 % en 2016, 10 % en 2020. Leur principale motivation est économique. La pauvreté parmi les Noirs n’a fait qu’augmenter sous Obama. Je crois aussi que la boutade de Trump « Qu’avez-vous à perdre ? » a fait son effet. [Ndlr: en meeting de campagne en 2016, Donald Trump s’adresse aux Noirs] :

Qu’avez-vous à perdre, essayez autre chose, essayez Trump. Vous êtes pauvres, vous n’avez pas de bonnes écoles, 58 % de vos jeunes sont au chômage, qu’avez-vous à perdre ?

Les Noirs peu qualifés souffrent de la concurrence des immigrés clandestins; le discours de Trump sur l’immigration les a séduits. Le problème des écoles est essentiel pour la population noire urbaine. Trump a libéralisé la carte scolaire tandis que les Démocrates refusent de laisser le libre choix des écoles aux parents.

Quels sont les principaux problèmes auxquels se confronte la communauté noire ?

Père absent. Père absent. Père absent. Les statistiques établissent un lien clair entre l’absence du père et la délinquance. 70 % des enfants noirs naissent dans des foyers sans père. En 1950, c’était 18 %. En 1965, le président Lyndon Johnson a lancé sa « guerre contre la pauvreté ». Depuis lors, le contribuable finance par milliards les programmes sociaux, et la pauvreté demeure. Du temps de I’esclavage, un enfant noir avait plus de chance de naître sous le même toit que sa mère et son père biologiques qu’aujourd’hui.

Où en est le débat sur les réparations ?

Cette histoire est ridicule. Seuls 5 % des Blancs aux États-Unis ont des ancêtres liés à l’esclavage. Parmi les 350 000 propriétaires d’esclaves en 1860, une infime minorité, peut-être 8, étaient Républicains.

Le Ku Klux Klan a été fondé par des Démocrates. Les Démocrates se sont opposés aux 13 ème, 14 ème et 15 ème amendements qui libéraient les esclaves, leur accordaient la citoyenneté et le droit de vote. Quant au Civil Rights Act de 1964, davantage de Républicains que de Démocrates ont voté pour. Le père jamaïcain de notre vice-présidente Kamala Harris reconnaît avoir des propriétaires d’esclaves parmi ses ancêtres. Alors qui doit payer ces réparations ?

Donald Trump a été constamment traité de raciste. L’est-il ?

Si oui, il s’y prend mal. Le chômage des Noirs n’a jamais été aussi bas grâce à lui. Trump a gracié à titre posthume Jack Johnson, premier champion noir de boxe poids lourd, injustement condamné sur des fondements racistes. Même Obama ne l’avait pas fait malgré la campagne menée auprès de lui pour rendre justice à ce héros. Trump a signé le First Step Act qui réduit en moyenne de 70 mois les peines injustement sévères pour crime non-violent lié à la drogue infligées à 5 000 condamnés (en majorité des hommes noirs). Trump a augmenté les budgets alloués aux collèges historiquement noirs. Il a développé des « zones d’entreprises » pour créer des emplois dans les quartiers défavorisés.

Que pensez-vous de la politique de la nouvelle administration Joe Biden-Kamala Harris envers les Noirs ?

Il va falloir qu’on m’explique en quoi le fait de dire aux Noirs qu’ils sont d’éternelles victimes contribue à les aider. Les think tanks de gauche comme de droite s’accordent à dire que le seul moyen d’échapper à la pauvreté est le suivant:

  • aller au bout de la scolarisation au lycée,
  • ne pas faire d’enfants avant de se marier,
  • ne pas quitter un emploi avant d’en trouver un autre,
  • éviter d’avoir affaire à la justice.

Celui qui suit ces quelques principes s’en sortira, quelle que soit la virulence du « racisme systémique » censé empoisonner la société. Réduire l’État-providence, autoriser le choix des écoles, supprimer le salaire minimum, renforcer les frontières : voilà les mesures qui aideraient la communauté noire américaine.

Les actions de Black Lives Matter sont-elles bénéfiques à la population noire ?

BLM aggrave la situation. Ils répandent l’idée mensongère selon laquelle la police est une institution raciste. Les études montrent au contraire que la police rechigne à tirer sur un Noir plus que sur un Blanc. De peur d’être accusée de racisme, la police hésite à intervenir. Résultat, la criminalité augmente et les victimes sont en majorité noires, celles-là même dont la gauche prétend se soucier. Ils instaurent une défiance des jeunes Noirs vis-à-vis de la police, lesquels ne coopèrent pas lorsqu’ils sont arrêtés, d’où une escalade des violences lors des interpellations. Et puis, je le répète, les familles mono-parentales sont un problème majeur de la communauté noire. Or BLM s’attaque à la famille nucléaire considérée comme symbole du patriarcat occidental.

C’est démentiel !

Propos recueillis par Sylvie Perez pour l’Incorrect.

J’ai relevé que pour Larry Elder, le principal handicap de la communauté noire, c’est l’absence du père à la maison.

Ce problème sévit aussi gravement en France avec une proportion de 70 % de démission des pères dans les foyers noirs.

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Une réponse à “Larry Elder, l’Agitateur”

  1. Un article plus que realiste sur les mefait et les mensonges perpetuel des democrates au USA et de la goche en europe…

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