Le deux poids, deux mesures en France comme aux USA

Publié par le 18 Déc, 2021 dans Blog | 3 commentaires

Le deux poids, deux mesures en France comme aux USA

L’avenir de la France est effrayant !

Il l’est, si l’on croit que ce qui se passe aux Etats-Unis finit toujours par traverser l’atlantique et se répand en France.

Le Wokisme et la Cancel culture qui pourrissent tout aux USA : l’université, les médias et même les entreprises, sont des idéologies mortifères pour la civilisation occidentale.

Il est effarant d’observer combien, en seulement quelques années, le parti démocrate américain a dérivé. Si on essaye de la positionner sur l’échelle politique française, on peut dire qu’il est passé du centre droit à l’extrême gauche, de Bayrou à Corbières qui s’est illustré jeudi soir dans Face à Baba.

Les gauches américaine et française pratiquent en permanence le deux poids, deux mesures. Chaque événement ou fait divers est analysé au travers de leur filtre idéologique.

Dans les manifestations, si un skinhead se rend coupable de violence, la presse va se déchainer. Mais si des antifas – que nous devrions appeler plutôt les néofas – font la même chose, les médias regarderont ailleurs.

Le féminisme pratique lui aussi le deux poids, deux mesures. Depuis le mouvement #MeToo, la presse réagit au quart de tour à la moindre agression contre une femme, et c’est légitime.

Mais quand c’est Thaïs d’Escufon, l’ancienne militante de Génération identitaire, association dissoute indûment par la Macronie, qui raconte son agression sexuelle, on ne supporte pas qu’elle dise que son agresseur était tunisien et certains mettent en doute son témoignage.

Pour les médias, si l’agresseur est blanc, on peut le dire, mais s’il est immigré, c’est interdit !

Aux Etats-Unis, le mouvement Black Lives Matter a laissé des traces profondes dans la société et suivant que vous êtes pour ou contre, vous n’êtes pas considéré de la même façon.

J’en veux pour preuve cet article de Boulevard Voltaire :

Une tuerie si discrète : l’assassin du Wisconsin, anti-Trump et pro Black Lives Matter, n’intéresse personne

Dimanche 21 novembre, Darrell Brooks, un Afro-Américain de trente-neuf ans, multirécidiviste, était à l’origine d’une énième tuerie aux États-Unis. Au volant de sa Ford Escape, il fonçait volontairement sur une foule rassemblée à Waukesha, ville de 70.000 habitants de l’État du Wisconsin, pour la traditionnelle parade de Noël. La tragédie fit six morts, dont un enfant de huit ans, et une soixantaine de blessés, dont certains très graves.

Sans surprise, le casier judiciaire du criminel est déjà très chargé. Depuis ses dix-sept ans, il fut arrêté pas moins de seize fois et remis en liberté sous caution à plusieurs reprises. Il compte ainsi des condamnations dans trois États, notamment pour abus sexuels. La dernière affaire remonte à quelques semaines seulement. Brooks avait, entre autres, été inculpé pour avoir violemment heurté la mère de son enfant, avec son véhicule, dans une station-service. Il a été libéré de garde à vue ce 11 novembre contre une caution de 1.000 dollars.

Après avoir examiné son dossier (documents judiciaires, entretiens publics…), le New York Post explique que « Darrell Brooks n’a été retenu par aucun filet de sécurité. Jusqu’à ce qu’il soit trop tard. » On apprend d’ailleurs plusieurs éléments sur le criminel : diagnostiqué bipolaire à l’âge de onze ans, admis en hôpital psychiatrique à douze, père alcoolique et violent, élevé uniquement par sa mère, problèmes de dépendance aux méthamphétamines, plusieurs tentatives de suicide, ayant lui-même abandonné son nourrisson et la mère de celui-ci…

À cet égard, la juge conservatrice Jeanine Pirro, et tête d’affiche sur Fox News, reproche à la Justice du Wisconsin de n’avoir pas poursuivi cet homme dont la dangerosité ne faisait aucun doute. Le cas Brooks n’étant, pour elle, qu’un exemple de plus du délitement de la Justice dans le pays : « Vous n’êtes désormais plus en sécurité aux États-Unis. Votre gouvernement ne vous protège plus et la police n’a plus les moyens de le faire. En résumé, vous êtes tout seul. »

Également abasourdi par le traitement de l’affaire, le républicain Chris Kapenga, président du Sénat du Wisconsin, a, avec d’autres élus, fait une demande écrite auprès du gouverneur pour démettre John Chisholm, procureur démocrate du comté de Milwaukee, de ses fonctions. C’est ce dernier, en effet, qui fit preuve d’un grand laxisme en ne requérant que 1.000 dollars de caution pour la libération du futur tueur. Pour beaucoup, Chisholm est la figure de proue des progressistes en matière de réforme pénale.

En 2015, le magazine The New Yorker publiait une enquête très intéressante intitulée « L’expérience de Milwaukee : que peut faire un procureur contre l’incarcération de masse des Afro-Américains ? » L’auteur y explique que « Chisholm a décidé que son bureau entreprendrait des initiatives pour essayer d’envoyer moins de personnes en prison tout en maintenant la sécurité publique ». Il a, par ailleurs, initié une campagne pour que les procureurs soient « jugés sur leur succès dans la réduction des incarcérations de masse et la réalisation de l’égalité raciale ».

Aussi, à Waukesha, la population locale se sent abandonnée. Sur le coup, l’affaire avait fait grand bruit et intervenait, deux jours seulement après l’acquittement de Kyle Rittenhouse. Pourtant, force est de constater qu’un mois après, les médias américains sont passés à autre chose. Pour les témoins et victimes du drame, ils veulent simplement étouffer le scandale de l’idéologie gauchiste.

En effet, le profil de Darrell Brooks n’est sans doute pas suffisamment vendeur pour la gauche, à l’inverse de celui du jeune Kyle. Les réseaux sociaux de Brooks révèlent qu’il était amateur de rap, tenait des propos violents à l’encontre des Blancs, s’affichait comme anti-Trump et était un fervent défenseur du mouvement Black Lives Matter. À ce jour, Darrell Brooks est inculpé pour six homicides volontaires et détenu dans la prison du comté de Waukesha. La caution – cette fois – a été fixée à cinq millions de dollars.

Gaëlle Baudry pour Boulevard Voltaire.

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3 Réponses à “Le deux poids, deux mesures en France comme aux USA”

  1. Les victimes en majorité blanches ont bien mérité la punition parce que coupable du péché originel de blanchitude!

    Les ricains sont désormais des pourris sur tous les points!

  2. Comme en europe, comme en France…

    Les institutions ont ete noyautées par des pourris, des imbeciles imposant une ideologie stupide.

    Beaucoup de franc macon probablement.

    Video de E Zemmour :

    https://www.youtube.com/watch?v=E4SPlBmW4vY

  3. Une civilisation ne peut perdurer avec cette pourriture volontaire du 2 poids 2 mesures permanent et de l’ideologie « progressiste », arrivé a un tel état de pourrissement ou la classe politique et judiciaire qui ne font rien pour le combattre, demontre leur complicité totale mais qui ce fait silencieuse, indique que nous arrivons reellement a la fin de notre civilisation, ou la morale attaqué de toute part venant des institutions politiques et judiciare ou ideologie, non combattu malgré le grave danger, demontre que nous somme sur la fin, avec comme resultat qui n’est pas difficille a comprendre, le camp du bien de plus en plus minoritaire voulant defendre la morale contre ceux, libertaire acceptant tout avec la deliquéscence morale, ruinant completement l’ame.

    Ainsi, il y aura une guerre civile permanente car le mal aura été porté si loin qu’aucune autre solution ne sera envisageable pour ne pas ce perdre.

    C’est comme cela que peuvent perir des civilisations, on est sur ce chemin, et que des institutions soient a ce point corrompu est grave et n’inaugure rien de bon pour l’avenir, et le politique a montré la voie, on a donc aucun espoir a en attendre.

    Seul le peuple peut ce sauver lui meme par le reveil des consciences, mais il ne faut pas compter sur les « élites ».

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