Le Front républicain aurait-il changé de cible ?

Publié par le 4 Oct, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Le Front républicain aurait-il changé de cible ?

Dans les milieux rugbystiques, on dirait que les mouches ont changé d’âne ! D’un extrême à l’autre !

Alors que les dernières élections législatives avaient été détournées – certains diraient dévoyées – par un Front républicain scélérat qui avait vu le macroniste Gabriel Attal appeler à voter pour des candidats de la France Insoumise pour « faire barrage au RN », plusieurs signes montrent que le RN a remplacé LFI dans le Front républicain !

Il est vrai que les efforts forcenés qu’a produits Marine Le Pen pour dédiaboliser son parti, n’ont eu d’égal que l’acharnement de Jean-Luc Mélenchon à pousser ses troupes dans les pires provocations. Au Palais Bourbon, dans les manifs et dans certaines flottilles …

L’antisémitisme a définitivement quitté les rives de l’extrême droite pour baigner celles de l’extrême gauche de Mélenchon et de Rima Hassan, de Thomas Portes et d’Aymeric Caron !

Ça bouge aussi beaucoup dans les rangs de la droite !

L’évolution de la droite est spectaculaire avec ses ténors qui n’hésitent plus à trouver le Rassemblement national beaucoup plus fréquentable qu’il y a seulement quelques mois.

C’était Nicolas Sarkozy qui, il y a quelques semaines, avait ramené le RN dans « l’Arc républicain » et voila qu’un sénateur LR très modéré, Roger Karoutchi, vient de déclarer, sans qu’on l’y pousse, qu’entre Mélenchon et Bardella, il votait … Bardella, sans hésitations !

Du coup, Éric Ciotti pourrait être salué pour avoir montré la voie en se rapprochant du RN !

Voici un article de la Lettre patriote qui salue cette énorme évolution du paysage politique français :

Le front anti-Mélenchon plus solide que le front anti-RN :
la gauche rattrapée par son propre cordon sanitaire

C’est une ironie de l’Histoire : le fameux « front républicain » que l’on brandissait jadis pour empêcher Marine Le Pen d’accéder au pouvoir se retourne désormais contre Jean-Luc Mélenchon. D’après un sondage Odoxa-Backbone, 58 % des Français sont prêts à se coaliser pour barrer la route à l’Insoumis, soit davantage qu’en cas de duel avec le Rassemblement national.

Autrement dit : le « vote barrage » n’a pas disparu, il a simplement changé de cible.

Et il faut dire que la lassitude est immense. En juillet 2024, les désistements massifs imposés aux Français pour contrer le RN avaient fini par exaspérer. Un an plus tard, plus de la moitié des électeurs désapprouvent ce cordon sanitaire, y compris dans les rangs macronistes. Résultat : le réflexe anti-RN s’érode, mais l’hostilité envers les Insoumis prospère.

Car Mélenchon paye le prix de ses outrances permanentes, de son radicalisme assumé et de ses accointances idéologiques avec les extrêmes de la gauche. Même les électeurs d’Anne Hidalgo et de Yannick Jadot, pourtant peu suspects de penchants nationalistes, sont une majorité à dire stop. Le « front anti-LFI » transcende désormais les clivages, jusqu’à séduire une partie des électeurs de la droite classique, dont plus de la moitié n’hésiteraient pas à préférer un candidat RN plutôt qu’un représentant de la gauche unie.

Le constat est clair : dans l’esprit des Français, Marine Le Pen et Jordan Bardella ne sont plus le croquemitaine que les élites s’acharnaient à brandir. C’est Mélenchon qui, aujourd’hui, incarne la menace. Le tribun septuagénaire, qui rêve encore d’une quatrième candidature présidentielle, découvre que le « front républicain » qu’il avait applaudi lorsqu’il visait le RN se retourne comme un boomerang contre sa propre personne.

Derrière ces chiffres, c’est tout un paysage politique qui se redessine. Le « bloc central » macroniste, impopulaire et usé, n’a plus la force d’imposer sa grille de lecture. Le RN, malgré les diabolisations successives, s’installe peu à peu comme une force politique normalisée, au point d’apparaître moins repoussoir que les Insoumis. Quant à Mélenchon, il se retrouve prisonnier de son image de leader radical et sectaire, incapable de rassembler au-delà de son noyau dur.

Le « front républicain » n’est donc pas mort : il a simplement changé d’adresse. La gauche qui l’a instrumentalisé pendant des années découvre avec amertume qu’il peut aussi s’appliquer à elle.

Julien Michel pour la Lettre patriote.

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