Le syndicat SUD tel qu’en lui-même … Toxique !

Publié par le 17 Avr, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Le syndicat SUD tel qu’en lui-même … Toxique !

Une véritable engeance !

Que ce soit à la SNCF ou ailleurs, le syndicat SUD semble constituer le dernier bastion de la lutte des classes.

Un dinosaure qui survit à la quasi-disparition du Parti communiste et sa dernière victime est de taille :

Trainé en justice par SUD-Commerce, le géant de la vente en ligne a été condamné par le tribunal judiciaire de Nanterre à restreindre son activité aux seuls produits essentiels en attendant d’en savoir plus sur les risques encourus par ses salariés face à l’épidémie de Covid-19.

La juridiction estime que la société a « de façon évidente méconnu son obligation de sécurité et de prévention de la santé des salariés ». Elle lui enjoint de restreindre son activité « aux seules activités de réception des marchandises, de préparation et d’expédition des commandes de produits alimentaires, d’hygiène et médicaux, sous astreinte d’un million d’euros par jour de retard et par infraction constatée ».

Cette décision a inspiré à notre ami, Christian54, la diatribe suivante :

Insupportable « justice »

Nos juges ne manqueront jamais de se manifester pour montrer à quel point ils peuvent être bornés et anti bien-être, à croire que leur honnêteté foncière les oblige à faire étalage de leur partialité dès qu’ils en ont l’opportunité.

Cette fois ci l’occasion était trop belle et ils se sont précipités avec un zèle que l’on aimerait bien retrouver dès qu’il s’agit de faire ce qui est leur cœur de métier  : dire la justice. 

A la demande du syndicat ultra gauchiste Sud, le tribunal de Nanterre (encore eux) a en effet tenté de faire plier Amazon :

Selon le journal gratuit 20 minutes, « La fermeture des entrepôts, c’est ce que nous avions demandé au tribunal à titre principal », a rappelé le syndicat SUD, à l’origine de la plainte devant le tribunal judiciaire de Nanterre.

« Nous serons attentifs au maintien de la rémunération des salariés et nous avons des propositions à défendre : l’obligation de port du masque, la suppression de la  prise de température qui occasionne des queues potentiellement dangereuses, un observatoire des cas de Covid-19 dans le groupe, le respect du droit de retrait », a indiqué Laurent Degousée de SUD Commerce.

Fidèles aux principes auxquels ils sont fermement soudés, ces super-juges ont ainsi démontré que pour leur syndicat plus nul que NUL, c’est possible !

C’est vrai, quoi, lorsque le pays est quasiment paralysé, que les forces de l’ordre n’ont pas de quoi se protéger, que des commerces sont interdits d’ouvrir, un géant américain de la distribution (pouah, Satan incarné !), une des seules entreprises à pouvoir vous procurer cet horrible poison que constituent les livres et la culture, qui dépanne tant d’européens, apte à pouvoir même vous livrer ou faire livrer des jeux et jouets pour enfants et petits enfants, brefs ces salauds de Yankee voudraient voler le pain des commerces français fermés ! Mais c’est ignoble ! 

 Bref, ces braves juges bien de chez nous, ultime rempart du gauchisme et de la connerie humaine, ont fait œuvre pie. 

Pendant ce temps, on ne sait toujours pas quand les masques nous parviendront.

Christian54 pour A droite, fièrement !

Voici la réponse d’Amazon qui a fait appel du jugement :

Amazon.fr
Décision du tribunal de Nanterre du 14 avril
Chère cliente, cher client,

Depuis le début de l’épidémie de COVID-19 nous sommes mobilisés pour vous servir.

Nous sommes perplexes quant à la décision du tribunal de Nanterre qui ne nous laisse pas d’autre choix que de suspendre temporairement l’activité de nos entrepôts en France, en dépit des preuvesconcrètes des mesures de sécurité mises en place pour protéger la santé de nos salariés sur tous nos sites. Nous faisons appel de cette décision.

Néanmoins, nous continuerons de vous donner accès aux produits dont vous avez besoin, grâce à la solidité de notre réseau de distribution mondial et aux entreprises indépendantes qui vendent sur amazon.fr, sans restriction de catégorie.

Concrètement, vous pouvez continuer à commander et recevoir tous les articles affichés comme disponibles sur Amazon.fr. Les délais de livraison affichés sur le site sont ajustés.

Nous regrettons cette décision rendue par le tribunal et faisons tout notre possible pour limiter l’impact potentiel sur les milliers d’entreprises françaises qui vendent sur amazon.fr, nos collaborateurs et nos partenaires. Nous avons demandé à nos collaborateurs de rester chez eux cette semaine et continuerons de leur verser leur plein salaire.

Nous remercions l’ensemble des collaborateurs qui sont restés mobilisés pendant cette crise ainsi que les nombreux clients qui nous ont manifesté leur soutien et exprimé comment modestement nous contribuons à les aider dans ce contexte exceptionnel.

Nous restons à vos côtés. Prenez soin de vous.

Frédéric Duval – Directeur général, Amazon.fr

J’ajouterais qu’en frappant Amazon, SUD et les juges ont également pénalisé les milliers de petites PME qui vendent leurs produits sur le Market Place d’Amazon. Mais ce n’est évidemment pas leur problème !

A lire aussi cet excellent édito d’Etienne Gernelle paru dans Le Point :

Amazon a-t-elle rejoint le « mur des cons » ?

Dont voici l’introduction et la conclusion :

L’entreprise américaine, interdite par la justice de vendre certains produits, est victime de la politisation des syndicats. Et des juges ?

Qu’a voulu faire le tribunal de Nanterre dans le cas Amazon ? On peut, sans exprimer de jugement sur les mesures sanitaires prises ni sur l’interprétation du Code du travail, noter que sanction prononcée exprime une position politique et est parfaitement alignée sur la position de syndicats eux-mêmes ultra-politisés. Espérons qu’elle ne correspond pas à ce que l’on appelait à l’école une « note de gueule ».

Et qu’Amazon ne vient pas de faire son apparition sur un nouveau « mur des cons ».

Etienne Gernelle pour Le Point.

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